C’est en 1927 que la créatrice italienne Elsa Schiaparelli crée sa maison à Paris faisant d’elle une contemporaine de Gabrielle Chanel. Les deux femmes présentent chacune à leur manière deux visions de la mode : pour Coco la sobriété, pour Schiaparelli l’extravagance.
Une extravagance impétueuse qu’on retrouve dans son shocking pink, la teinte de rose qui fera rayonner la marque à l’internationale, mais aussi par sa vision artistique de la mode.
Parce que dans son sillon Elsa Schiaparelli traîne une nuée d’artistes : Francis Picabia, Dali, Man Ray, Jean Cocteau, Giacometti, Meret Elisabeth Oppenheim… Avec eux, elle réinvente les accessoires et surtout s’inspire de leur esprit d’avant-garde pour créer des bijoux qui aujourd’hui encore restent dans les annales.
Schiaparelli ou l’art du bijou surréaliste
Sans vouloir s’évertuer à faire un cours d’histoire de l’art, on pourrait résumer le Surréalisme par l’envie des artistes du mouvement de faire émerger un art pur, qui émerge de l’inconscient aurait dit Freud. Chez Schiaparelli, le sérieux de l’art rencontre la facétie de la mode, notamment dans sa conception du bijou.
Première créatrice a créér des boutons figuratifs, elle est aussi celle qui a porté au rang d’art le bijou fantaisie. Réalisés à partir de matériaux non-précieux, ils sont le miroir de l’imaginaire Schiaparelli. Fleurs, fruits, insectes, armoire à pharmacie, astrologie, folklore africain… Pour elle, la valeur du bijou réside dans son impact visuel.
Nous avons besoin de la fantaisie dans les temps compliqués.
« Nos bijoux inhabituels, des colliers de lierre émaillé, se vendirent comme des petits pains, tout comme les premiers bracelets et boucles d’oreille en plexiglas. Ils étaient dessinés par des hommes d’un talent extraordinaire », écrit la créatrice dans Shocking Life, son autobiographie.
Le bijou fantaisie Schiaparelli par Daniel Roseberry
Une vision avec laquelle Daniel Roseberry, directeur artistique de la maison Schiaparelli depuis avril 2019, renoue avec talent.
Lors de son arrivée au sein de la maison, le designer expliquait dans un communiqué : « Comment s’habiller pour la fin du monde ? Schiaparelli a répondu à ces questions avec candeur et humour, mais l’un de ses plus grands héritages est peut-être son engagement pour la fantaisie, sa compréhension du fait que nous avons besoin de fantaisie dans les moments compliqués. Je veux offrir mes propres réponses à ces questions et proposer un fantasme – un rêve – qui me semble pertinent et nécessaire pour aujourd’hui ».
Les bijoux fantaisie de Daniel Roseberry pour Schiaparelli
Les bijoux fantaisie de Daniel Roseberry pour Schiaparelli
Les bijoux fantaisie de Daniel Roseberry pour Schiaparelli
Les bijoux fantaisie de Daniel Roseberry pour Schiaparelli
Les bijoux fantaisie de Daniel Roseberry pour Schiaparelli
Les bijoux fantaisie de Daniel Roseberry pour Schiaparelli
Les bijoux fantaisie de Daniel Roseberry pour Schiaparelli
Les bijoux fantaisie de Daniel Roseberry pour Schiaparelli
Les bijoux fantaisie de Daniel Roseberry pour Schiaparelli
Les bijoux fantaisie de Daniel Roseberry pour Schiaparelli
Les bijoux fantaisie de Daniel Roseberry pour Schiaparelli
Les bijoux fantaisie de Daniel Roseberry pour Schiaparelli
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