- La procrastination : un mécanisme de défense du cerveau
- Comment pratiquer la règle anti-procrastination en 10 minutes ?
- Apprendre à se libérer des pensées négatives
“Je le ferai demain”, « Ce n’est pas urgent, ça peut attendre”, “Je serai plus motivé.e après”… Dans la vie tant personnelle que professionnelle, tout remettre au lendemain porte un nom : la procrastination.
D’après une enquête Odoxa, réalisée en 2019, ce phénomène est même commun puisque 85% des Français sont concernés. Et il peut parfois être délétère pour notre bien-être général.
Pour sortir de cette entrave, Nawal Mustafa, alias @TheBrainCoach sur Instagram propose une astuce de seulement 10 minutes pour nous aider à accomplir ses tâches, qui à force de s’accumuler peuvent causer toujours plus de stress.
La procrastination : un mécanisme de défense du cerveau
« Des études ont révélé que la procrastination n’est pas un problème de gestion du temps mais plutôt un problème d’autorégulation », explique l’experte en santé psychologique dans un post dédié.
« Nous procrastinons lorsque nous sommes incapables de gérer les sentiments négatifs qui entourent une corvée comme l’ennui, l’anxiété, l’insécurité, la frustration et le doute de soi », complète-t-elle.
Avant d’ajouter : « La procrastination se traduit aussi par une aversion pour la tâche ou lorsqu’un travail est trop ennuyeux, trop compliqué ou qu’il implique une situation qui provoque de l’anxiété, comme passer un appel téléphonique ou rencontrer quelqu’un en face-à-face ».
Comment pratiquer la règle anti-procrastination en 10 minutes ?
Pour en finir avec les to do list à rallonge, Nawal Mustafa suggère d’appliquer la fameuse « règle des 10 minutes ».
Le principe ? Consacrer 10 minutes dans la journée pour s’immerger complètement dans la tâche sur laquelle vous procrastinez.
“Si vous détestez absolument cette tâche au bout de 10 minutes, arrêtez et réessayez plus tard », conseille l’experte. “Mais il y a de fortes chances que vous finissiez par terminer une partie importante de la tâche, voire la totalité”, ajoute-t-elle en préconisant de trouver un moyen créatif pour s’y mettre, par exemple en la planifiant à l’avance, en vous récompensant pour avoir commencé la tâche, ou en divisant la tâche en plusieurs petites tâches pour la rendre moins pénible.
“En fin de compte, il s’agit de prendre conscience de soi, de comprendre pourquoi vous procrastinez et de vous concentrer sur la régulation des sentiments qui y sont liés”, conclut-elle.
Apprendre à se libérer des pensées négatives
Cette tendance pathologique à différer nos obligations serait d’après Nawal Mustafa bien conscientisée par les procrastinateurs. “Ils savent ce qu’ils font, comment cela va les affecter et pourtant ils ne peuvent s’empêcher de procrastiner”, souligne-t-elle auprès de Vogue US en conseillant d’apprendre à « réguler ses émotions », en plus de tester son astuce rapide.
Pour cela, commencez d’abord par remettre en question les pensées inutiles, connues sous le nom de “distorsions cognitives” en psychologie, qui surviennent lorsque vous pensez à accomplir la tâche. “Ces distorsions comprennent le ‘catastrophisme’ et des pensées comme ‘C’est trop difficile. Je ne serai jamais capable de le faire correctement’, ou des affirmations de type ‘je devrais être plus responsable’, les généralisations abusives”, énumère Nawal Mustafa.
Une fois que vous avez identifié ces pensées responsables du stress et de l’anxiété, vous pouvez les pondérer.
« En recadrant nos pensées, nous changeons la façon dont nous ressentons une situation et, en fin de compte, la façon dont nous nous comportons ou agissons. Nos pensées, nos sentiments et nos comportements s’influencent mutuellement (c’est le concept sous-jacent de la thérapie cognitivo-comportementale) », poursuit-elle.
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