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Le 22 décembre 1590, François de Bonne de Lesdiguières s’empare de Grenoble, contrôlée par les catholiques, et ordonne un grand nombre de modifications dans la ville. A la découverte de Grenoble…
Le duc de Lesdiguières, une personnalité capitale pour l’essor du Dauphiné
Né François de Bonne en 1543, et disparu en 1626, notre homme a connu une ascension fulgurante en servant Henri IV, puis Louis XIII. Ses bons et loyaux services militaires et diplomatiques lui ont valu une pluie de titres : duc donc, mais aussi comte de Pont-de-Veyle, seigneur du Glaizil, maréchal de France et dernier grand connétable du royaume, en 1622. Un pouvoir que ce bâtisseur a utilisé pour métamorphoser Grenoble, y laissant une empreinte encore visible aujourd’hui.
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Le fort Barraux, caractéristique de l’architecture de Vauban
En 1597, non seulement le duc de Savoie érige un fort en terre française, mais il le baptise Saint-Barthélemy ! Lesdiguières, protestant, ne réagit pas à la double provocation. Il attend que la construction, coûteuse, soit presque achevée et que la garnison ne soit pas encore arrivée pour s’en emparer ! Ce fort Barraux se visite.
Une ville transformée
Gouverneur de Grenoble à partir de 1591, Lesdiguières a révolutionné l’urbanisme de la ville. En bon chef militaire, il a d’abord érigé une muraille dotée de cinq portes, dont deux, la Porte de France et celle de Saint-Laurent, sont encore debout. Ce seigneur a aussi aménagé les quais de l’Isère et des ponts, dont celui du Claix. Il a enfin vu s’agrandir l’ancien parlement, reconnaissable à sa façade bicolore, place Saint-André.
Des témoins discrets
Le renouveau de la ville s’est accompagné de la construction d’hôtels particuliers, dont celui d’Ornacieux au 8, rue Chenoise. Bâti vers 1630, il présente un portail en pierres calcaires bicolores et un escalier sur loggias. Sous l’autorité du duc de Lesdiguières, converti, la cité a aussi vu fleurir, au XVIIe siècle, églises et institutions catholiques. Notamment le couvent Sainte-Cécile, siège des éditions Glénat, l’église Saint-Louis ou encore l’ancienne chapelle des Jésuites, centre de documentation du collège et du lycée Stendhal.
Des résidences somptueuses
Le duc s’est fait bâtir deux résidences. La première, l’Hôtel de Lesdiguières, rue Hector Berlioz, s’appuie sur l’enceinte gallo-romaine. Hôtel de ville de 1719 à 1967, elle a abrité un tribunal jusqu’en 2002 et attend d’être réhabilitée. La seconde, le domaine de Vizille, à 20 km de Grenoble. En 1593, François de Bonne achète cette forteresse pour 2 000 écus d’or et la transforme en vaste demeure, mi-médiévale mi-Renaissance. Le parc de cent hectares se compose d’un jardin à la française, aux parterres XVIIe restaurés, et d’une partie champêtre, ancienne réserve de chasse de Lesdiguières.
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Article paru dans le numéro Femme Actuelle Jeux Voyages n°27 décembre 2017-janvier 2018
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