Visite du célèbre 30 avenue Montaigne, le temple spectaculaire de la maison Dior

À cette adresse mythique, on trouve aujourd’hui les ateliers, un restaurant, une boutique, bien sûr, mais aussi une galerie ouverte à tous consacrée à la maison et à son histoire. Visite de 10 000m2 de féérie.

  • Ce nouveau temple de la déco vient d’ouvrir ses portes à Paris
  • Dior, quatre lettres pour une grande histoire

Dior en Diorama

C’est en empruntant l’escalier en colimaçon de la galerie que l’on peut le mieux admirer les 1 874 objets cousus à la main ou imprimés en 3D présentés en dégradés de couleurs dans une vitrine monumentale.

10 000 m2 et 75 ans d’histoire

“La galerie Dior a été imaginée comme un musée, avec une entrée indépendante de la boutique”, explique Olivier Flaviano, son responsable. Après l’exposition au MAD en 2017 et ses 700 000 visiteurs en six mois, la maison a souhaité mettre en valeur son incroyable patrimoine (ici, robe “Miss Dior”, 1949).

La ligne claire

Au gré d’un récit scénographique imaginé par Nathalie Crinière (l’aménagement intérieur des nouveaux espaces est signé Peter Marino), les pièces présentées témoignent de l’audace visionnaire de Christian Dior et de ses six successeurs, Yves Saint Laurent, Marc Bohan, Gianfranco Ferré, John Galliano, Raf Simons et Maria Grazia Chiuri.

Jardins enchantés

Au fil des treize thématiques et autant de pièces, on retrouve les obsessions qui ont guidé la vie de Christian Dior. Sa passion pour les jardins s’incarne ici dans des robes fleuries et un plafond “planté” en nuances de gris réalisé par le collectif Wanda Barcelona.

Pied-de-poule à la carte

Le nouveau navire amiral de la maison compte également un restaurant dont la carte est signée Jean Imbert. Devant une fresque de Guy Limone, les convives prennent place dans des fauteuils couture pour déguster le potage Colle Noire ou le croque New Look.

Jardins de saison

“Heureusement, il y a les fleurs”, disait Christian Dior. C’est à Granville, dans la roseraie de la maison familiale surplombant la mer, que naît sa fascination à la croisée de la nature et de la culture. Au sein du 30 Montaigne, ce sont trois écrins par le paysagiste Peter Wirtz qui ont été plantés. L’un d’eux (ci-dessus), débordant de fleurs de saison, jouxte le café-pâtisserie, meublé de chaises signées Sam Baron.

Le pouvoir de l’or

Comme en écho à ces robes éblouissantes, la salle dédiée à “l’or” décrypte la saga du parfum “J’adore”, au flacon dessiné par Hervé Van der Straeten. Une manière de rappeler que Christian Dior se revendiquait “autant parfumeur que couturier”.

La chambre aux merveilles

Pensé comme un cabinet de curiosités, ce “couloir” d’exposition dévoile des modèles iconiques, mais aussi une collection de croquis, documents d’archives, commandes spéciales ou pièces uniques de son patrimoine que la maison Dior continue d’enrichir.

La magie des bals

Disposées sur des gradins, les robes de la salle de bal semblent flotter dans les cieux, tour à tour portées par les étoiles ou les nuages. Une invitation à entrer dans ce tourbillon créatif et à s’offrir une dernière danse dans cette galerie en tous points éblouissante.

La Galerie Dior1 rue François-1er, 75008 Paris.

Réservation sur galeriedior.com

Plus de reportages dans Marie Claire Maison

Reportage issu du Marie Claire Maison n°535 – Septembre 2022

Source: Lire L’Article Complet