Délaisser la voiture et partir à la découverte d’une région à vélo, c’est le meilleur moyen d’entretenir sa forme, son moral et de garder l’esprit vif et curieux.
Restez informée
Il n’y a que des bonnes raisons d’opter pour des escapades à bicyclette. Mais pas question de partir à l’aventure sans un minimum de préparation. Première étape, se renseigner sur les routes agréables et sécurisées (voies vertes, pistes cyclables…) afin de choisir le dénivelé adapté. Les sites www.veloenfrance.fr et www.francevelotourisme.com centralisent les infos sur les itinéraires, les étapes incontournables et les hébergements. Un passage obligé avant de se lancer.
Je prévois des étapes adaptées à mon niveau
« Comme c’est un sport porté, le vélo est vraiment accessible à tous. Prévoir des étapes de 40 km par jour est une bonne moyenne si on débute. Ça ne représente pas plus de 3 heures en roulant à 15 km/h, en mode balade, et tout le monde est capable de le faire », rassure le Dr Delga. Si on est déjà adepte du vélo, on peut cibler des étapes d’une soixantaine de kilomètres sans problème. Pour ne pas porter le poids des affaires sur le vélo, on prévoit un circuit en étoile ou on fait appel à une agence qui transporte notre valise chaque jour jusqu’au prochain hébergement. On ménage du temps pour les visites et la pause pique-nique.
Je prévois une préparation physique
Même s’il y a peu de contre-indications, après 50 ans, mieux vaut faire un bilan auprès d’un médecin, surtout si on fait peu de sport en temps normal. Il prescrira sans doute un test d’effort pour vérifier qu’on peut se lancer dans l’aventure. Les semaines qui précèdent le départ, on essaie de marcher un peu plus et de faire des exercices type squat ou chaise pour renforcer les cuisses.
J’envisage l’option vélo électrique
Pas de panique, on travaille quand même (on n’active pas l’assistance si on peut pédaler sans) mais on ne restera pas en rade face à une grosse côte. Et ça peut permettre de combler la différence de niveau si on voyage avec un conjoint ou une copine plus sportif que nous. Tous les loueurs proposent des VTC électriques, parfaits pour la balade. « Privilégiez un vélo avec un moteur central pour un meilleur équilibre et un maniement plus facile », conseille l’expert.
Je m’équipe pour éviter les bobos
Le casque doit avoir moins de 5 ans et être changé s’il a tapé lors d’une chute. Pour ne pas avoir (trop) mal aux fesses les premiers jours, on ne pédale pas avec notre short ou jupe habituel, mais avec un shorty ou un legging rembourré. On enfile aussi des mitaines renforcées au niveau des poignets, protectrices en cas de chute. Et on emmène suffisamment à boire : 1 ou 2 bidons selon la météo, histoire de siroter quelques gorgées toutes les 20 à 30 minutes. Sans oublier du désinfectant et quelques pansements.
C’est pour moi si :
• Je veux allier les plaisirs de l’activité physique (jambes et fessiers renforcés, circulation sanguine activée…) et ceux du tourisme et de la découverte.
• J’ai envie de brûler un max de calories (jusqu’à 1.000 dans une journée) !
• J’aime m’aventurer hors des sentiers battus. Le contact avec la nature et le sentiment de liberté dopent le moral.
Merci au Dr Patrice Delga, membre de la commission Santé et médecin fédéral pour la FFVélo
A lire aussi :
⋙ Vélotourisme, la bonne idée week-end ou vacances
⋙ Vacances à vélo : les 8 bonnes raisons de choisir la Scandibérique®
⋙ La Loire à vélo : 3 circuits pour découvrir la région autrement
Source: Lire L’Article Complet