Une simple bosse sur la tête peut être le signe d'un cancer de la peau

C’est son partenaire, Ilja, qui est le premier à avoir perçu quelque chose de différent sur le visage de Barbora Hájková, une femme tchèque de 38 ans. Celle qui ne présentait qu’une bosse sur le côté gauche de sa tête ne s’est pas tout de suite inquiétée. « Au départ, ils [les médecins] pensaient que c’était de la graisse ou une piqûre de moustique« , explique-t-elle dans une publication Instagram.

Cette grosseur était en réalité bien plus grave, puisqu’il s’agissait d’un cancer de la peau.

Une tumeur maligne rare et difficilement décelable 

Ne présentant aucun autre symptôme, Barbora Hájková n’a pas tout de suite pris au sérieux cette grosseur sur son visage qui inquiétait le médecin ORL consulté en premier. « Je dois dire que j’étais un peu agacée par les examens et que je ne voulais pas aller ailleurs, car j’étais convaincue que je n’avais rien de mal », raconte-t-elle au Sun.

L’échographie prescrite par le spécialiste a permis de constater que cette protubérance n’était peut-être pas si anodine. Le diagnostic n’est tombé qu’après une biopsie. Cette mère de deux enfants souffrait en fait d’un dermatofibrosarcome protuberans (DFSP), une tumeur maligne rare de la peau et des tissus sous-cutanés.

Selon un article de La Revue Médicale Suisse, elle touche une majorité d’adultes jeunes entre 20 et 50 ans, et peut être localisée au niveau du tronc, des jambes, des bras, des extrémités des doigts ou des orteils. Particulièrement rare, cette tumeur de la peau ne représente que 0,1% des tumeurs cutanées malignes, avec une incidence estimée entre 0,8 et 4,2 cas/million par an. Non douloureuse, elle ne forme une bosse ferme que lorsque son stade est avancé, et peut changer de couleur. 

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Un trou creusé dans le crâne pour retirer la masse

Les médecins ont pu facilement retirer cette masse à Barbora Hájková. Cependant, ils ont dû également lui retirer une partie de son crâne. « Le médecin m’a dit, ‘Si vous l’aviez sur un membre, par exemple, il serait optimal de le traiter par amputation, mais nous ne pouvons tout simplement pas vous amputer la tête' », détaille-t-elle au Sun.

Après l’ablation de la tumeur, qui a laissé un trou béant sur le côté de son visage, la trentenaire n’a subi aucun traitement complémentaire. »La chirurgie était une solution très radicale et je suis sous le contrôle des médecins, car ce monstre a tendance à revenir », ajoute-t-elle.

Elle raconte avoir tout de même vécu quelques douleurs physiques et psychologiques. « Margaret [sa fille] m’a serré dans ses bras pour la première fois une semaine après l’opération. Jusque-là, elle avait peur de moi », se souvient-elle.

Aujourd’hui, elle accepte pleinement son nouveau visage et affiche sans complexe ses cicatrices sur son compte Instagram. Décidée à partager son histoire, elle travaille en tant que spécialiste des relations publiques pour un projet de sensibilisation sur ce type de cancer.

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