Trafic de faux certificats de vaccination : Une employée d'un vaccidrive condamnée à un an de prison

C’est sur Snapchat que la contractuelle vendait de faux QR codes. Un trafic qui lui a coûté cher…

Dès début août, le pass sanitaire sera étendu à de nombreuses activités du quotidien. Beaucoup de Français se sont alors tournés vers la vaccination, mais d’autres vers les faux certificats. À Villepinte, en Seine-Saint-Denis, certaines personnes ont compris le marché… Ou presque ! En effet, c’est sur Snapchat qu’une contractuelle du vaccidrive (vaccination sans sortir de son véhicule, ndlr) de la ville vendait de faux certificats de vaccination pour 200 € l’unité. Un trafic qui n’a pas duré bien longtemps…. C’est la directrice de la CPAM de Seine-Saint-Denis qui a été prévenue « de l’obtention frauduleuse d’attestations de vaccination certifiées par deux personnes non vaccinées », a expliqué le parquet de Bobigny. On fait le point sur l’affaire.

200 QR codes écoulés, 40 000 euros récoltés : à Villepinte, la salariée du vaccidrive vendait des pass sanitaires➡️ https://t.co/ZnpAteElb8 pic.twitter.com/7u04cqXA5j

Après vérifications, les deux personnes concernées ne s’étaient jamais présentées au vaccidrive. Pourtant le logiciel « vaccin covid » mentionnait bien leur vaccination à des dates auxquelles la contractuelle en question travaillait. Placée en garde à vue le 23 juillet dernier, la femme a reconnu avoir délivré 200 QR codes « à la demande d’un tiers et de la sœur de ce dernier, puis pour son propre compte ». À son domicile, les enquêteurs ont retrouvé 20 attestations, 6 320 euros en liquide, des numéros de sécurité sociale ainsi que des pseudonymes en lien avec le compte Snapchat qui faisait la promotion pour ces QR codes. Déférée en comparution immédiate lundi pour 3 chefs d’accusation, la contractuelle a été condamnée à 18 mois de prison, dont six mois avec sursis et la peine ferme en détention à domicile sous surveillance électronique ainsi qu’à une amende de 10 000 €.

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