Accueillir un chat abandonné, oui mais… à quelles conditions ? Sera-t-il en bonne santé ? S’adaptera-t-il à son nouveau foyer ? Le point sur toutes ces questions.
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Il y a toujours des milliers de chats à adopter
VRAI. Sur près de 850 refuges en France, dont 62 refuges SPA et 344 structures soutenues par la Fondation 30 millions d’amis, il y a de quoi faire ! Chaque année, des dizaines de milliers de chats sont ramassés dans la rue par la fourrière, tandis que d’autres sont déposés dans les refuges par leur propriétaire. Souvent surchargés, la plupart des établissements accueillent en moyenne 79 animaux pour 50 places disponibles. Mais la majorité des chats abandon nés reste moins de trois mois au refuge avant d’être adoptés.
L’adoption est un engagement
VRAI. L’attribution d’un chat s’accompagne toujours de plusieurs formalités. La plupart des refuges exigent au minimum une pièce d’identité, un justificatif de domicile de moins de 3 mois et un justificatif de revenus. Et tous font signer un contrat d’adoption qui engage l’adoptant à offrir de bonnes conditions de vie à l’animal, à le faire stériliser (si ce n’est pas déjà fait), à ne pas le revendre et à le ramener dans un délai de quinze jours (parfois plus) en cas de difficultés d’adaptation à son nouvel environnement.
Ça ne coûte rien d’adopter un chat
FAUX. Même si celui-ci varie suivant les refuges, l’adoption a toujours un coût : compter un tarif moyen de 100 à 180 € pour un chat vacciné, identifié (puce électronique) et stérilisé. Cette somme correspond à la participation financière aux frais vétérinaires, aux soins et à l’entretien de l’animal. Trop cher ? Pas si sûr ! Un chat trouvé dans la rue ou chez un particulier revient 3 à 4 fois plus cher, si l’on tient compte du prix des vaccins, de la consultation vétérinaire, des traitements antiparasitaires, de l’identification et de la stérilisation.
Les chats abandonnés ont tous des problèmes
FAUX. Si l’abandon est souvent traumatisant pour l’animal, les chats de refuges sont loin d’être des « animaux à problèmes ». Allergie, déménagement, divorce, chômage, départ en vacances… diverses raisons peuvent pousser les propriétaires à l’abandon. Mais en ce qui concerne les chats, les troubles du comportement (agressivité, malpropreté…) sont rarement la cause de la séparation. Prise en charge par les bénévoles, la majorité de ces félins peut s’adapter à un nouveau foyer. Ils ne demandent que ça !
C’est moins sympa d’adopter un chat adulte
FAUX. Les chatons sont carrément craquants, mais l’adoption d’un chat adulte a plusieurs avantages. D’abord, son caractère est déjà formé : on sait tout de suite s’il est calme, joueur, craintif, affectueux ou bavard, d’autant que les bénévoles du refuge connaissent bien la personnalité des animaux dont ils s’occupent tous les jours. En parlant avec eux, on évite les mauvaises surprises ! Ensuite, l’adulte est souvent beaucoup plus posé que le chaton. Avec lui, pas de réveils nocturnes, moins de risques de fugues, de bêtises et d’accidents domestiques !
Les chats de refuges sont pleins de puces
FAUX. Ils sont souvent bien mieux soignés dans les refuges que chez leurs propriétaires. C’est même une obligation légale. Tous les animaux proposés à l’adoption doivent faire l’objet d’un suivi vétérinaire et de soins réguliers. Par ailleurs, la qualité de l’infrastructure, les soins, l’alimentation, les conditions d’hygiène et l’état de santé des pensionnaires de refuges est régulièrement vérifiée par les agents de la DDPP (Direction Départementale de la Protection des Population), qui contrôlent tous les établissements de ce type au moins une fois par an !
Impossible de trouver un chat de race à adopter !
FAUX. Bien moins nombreux en France, les chats de race sont aussi moins nombreux dans les refuges. Mais comme les chats de gouttière, ils sont parfois abandonnés et proposés à l’adoption. Comment les trouver ? Le portail d’adoption Seconde Chance propose une recherche par espèce (chat, chien…), par tranche d’âge, par département et par… race. Certaines associations (Chat’Repar, Chat-Adopter…) sont spécialisées dans l’adoption de chats de race adultes – souvent des reproducteurs issus d’élevages.
Le chat peut avoir du mal à s’habituer à la maison
VRAI. Plus le chat a vécu longtemps en refuge, plus il met de temps à s’adapter à ses nouvelles conditions de vie. Certains sont à l’aise dès le premier jour, tandis que d’autres mettent trois semaines à s’approprier leur nouveau territoire. Ce qui peut faciliter la transition ? Prendre le temps de discuter avec les bénévoles qui connaissent le passé et les habitudes de l’animal : s’il est sociable, s’il a vécu avec un chien, en appartement ou en maison… Car plus son nouvel environnement est proche de son ancien mode de vie, plus la transition est facile !
Cet article est extrait du tout dernier Hors-Série de Femme Actuelle, dédié entièrement à nos amis les chats. Un entretien exclusif avec l’auteur à succès Bernard Werber, qui parle de son dernier livre, La planète des chats, tout ce qu’il faut savoir si on pense accueillir un chaton à la maison mais aussi les derniers conseils en matière d’alimentation et de soins… Si vous aimez les animaux, ce nouveau magazine est pour vous.
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