Au cours d’un entretien accordé à nos confrères de Libération ce mercredi 12 juillet 2023, le coureur américain de 24 ans Matteo Jorgenson a confié qu’il était déjà tombé malade après avoir ingéré de la "merde" lors d’une course en France…
Alors que le coureur américain Matteo Jorgenson a été contrarié par une piqûre de guêpe dans la fournaise de la neuvième étape du Tour de Francedimanche 9 juillet dernier, ce contretemps est loin d’être le premier pour le sportif. La preuve, à l’occasion d’une interview accordée à Libération ce mercredi 12 juillet 2023, ce dernier s’est souvenu de l’une de ses mésaventures les plus mémorables sur la course Paris-Roubaix, en 2021.
Un défi que le jeune homme de 24 ans a peiné à relever. La raison ? Au cours de cette fameuse course, Matteo Jorgenson a malheureusement ingéré des matières fécales avant de tomber malade… « Avec la pluie sur les pavés, ces petites routes entre les champs, la terre était partout. Tu pédales la bouche ouverte, alors tu manges tout ce qui arrive [notamment les projections des roues arrières des autres coureurs, N.D.L.R.] », a-t-il raconté en préambule.
Et d’ajouter : « Je n’ai pas eu de chance, j’ai ingéré un peu de merde d’animal. Mon corps a tout de suite voulu rejeter la bactérie. J’ai dû m’arrêter plusieurs fois pendant la course. J’ai passé une semaine horrible ensuite. Je n’ai jamais été aussi malade dans ma vie. Il y avait une médecin qui habitait dans ma résidence, je suis descendu une nuit, à 1 heure du matin ou plus, j’ai tapé à la porte. Elle m’a donné des antibiotiques ».
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Matteo Jorgenson n’est pas le seul à avoir avalé malencontreusement de la « merde »
Au cours de ce même entretien, Matteo Jorgenson a précisé à nos confrères qu’il était loin d’être le seul coureur à avoir connu cette mauvaise expérience au cours d’une course. « Ils n’en ont pas parlé dans les médias mais d’autres coureurs m’ont contacté par la suite, pour me dire qu’il leur est arrivé la même chose. Il y en avait deux sur ce Roubaix, mais d’autres m’ont dit qu’ils ont connu la même chose dans d’autres courses »… Des aléas du métier de cycliste que personne n’avait probablement imaginé…
L.Z.
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