Taxe d’habitation 2021 : qui sera exonéré et qui va payer ?

Depuis 2020, 80 % des foyers bénéficient de la suppression de leur taxe d’habitation pour leur résidence principale. Et pour les 20 % restants ? Cette année, une diminution progressive commence, jusqu’à la suppression définitive de la taxe en 2023.

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Taxe d’habitation : comment savoir si je suis exonérée ?

Rien de plus simple : il suffit de consulter le montant de votre revenu fiscal de référence (RFR), soit sur votre avis d’imposition, soit sur votre espace particulier sur impots.gouv.fr et de le comparer avec les seuils de référence pour le nombre de parts de votre foyer sur www.impots.gouv.fr. Pour bénéficier d’une exonération totale, un célibataire doit par exemple afficher un revenu fiscal inférieur à 27 761 €.

Attention, tous les RFR des habitants du logement sont ajoutés, qu’ils soient rattachés ou non au foyer. Si vous hébergez un parent âgé ou un enfant, leurs revenus sont pris en compte dans le calcul.

Taxe d’habitation : combien vais-je payer ?

Vous faites partie des 20 % de foyers n’ayant pas bénéficié de la suppression de la taxe d’habitation en 2020 ? Cette année, vous avez droit à un rabais de 30 %, et ce sera 65 % en 2022, puis 100 % d’exonération en 2023.

Précision : Si vous étiez exonérée l’an dernier mais que vos revenus ont augmenté depuis, il est possible que vous soyez à nouveau redevable de la taxe d’habitation : vous bénéficiez alors du dégrèvement de 30 %, puis de 65% l’an prochain, avant la disparition totale en 2023.

Les résidences secondaires et la « redevance télé » pas concernées

Attention, la contribution audiovisuelle, qui figure sur le même avis d’imposition, reste due (138 € en métropole cette année). Et les résidences secondaires ne sont pas concernées par la réforme : si vous avez un pied-à-terre dans le Sud, vous n’obtiendrez pas de ristourne sur sa taxe d’habitation cette année, et vous continuerez à la régler même après 2023. Dans certaines communes situées en « zone tendue », des majorations de 5 à 60 % (à Nice, Paris, Lyon et Bordeaux par exemple) peuvent même s’appliquer à ces logements considérés comme vacants !

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