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6h42 : c’est la durée moyenne d’une nuit de sommeil en France, selon un rapport du Ministère de la Santé. Un temps de sommeil inférieur aux 7 heures recommandées par les autorités sanitaires… Si, comme un Français sur trois, vous avez du mal à fermer l’œil, piochez parmi ces astuces validées par des pros.
Bien dormir, c’est un besoin fondamental. Car lorsque les nuits sont courtes, c’est la santé qui en pâtit : le risque cardiovasculaire monte en flèche, la mémoire se dégrade, le poids joue au yo-yo… Selon un rapport du Ministère de la santé paru en mars 2019, 18,8 % des Français souffrent d’une dette de sommeil « sévère« . En cause ? Le stress, les écrans, la junk food : bref, nos modes de vie modernes. Aromathérapie, sophrologie, phytothérapie… 13 spécialistes nous confient leurs meilleures astuces pour (re)trouver un sommeil de plomb !
L’avis du Dr. Serge Bigouin, médecin du sommeil : » Le sommeil est le reflet de notre santé «
Quels sont les pires ennemis du sommeil ? Outre le stress, une exposition à la lumière bleue en début de nuit peut être responsable d’une insomnie ponctuelle – le smartphone doit donc être banni de la chambre ! L’insomnie chronique, quant à elle, peut être liée à une maladie : si l’apnée du sommeil est le coupable le plus fréquent, on peut aussi citer la lombalgie, la sciatique… Le sommeil est un vrai reflet de notre santé.
Quand faut-il consulter ? Il est nécessaire de prendre rendez-vous chez son médecin lorsque 3 nuits par semaine ou plus sont perturbées et qu’il y a des répercussions sur le quotidien – problèmes de mémoire, de concentration… À l’aide d’un questionnaire très détaillé, le médecin pourra identifier l’origine du trouble : il pourra aussi prescrire une polysomnographie (pour, notamment, détecter une apnée du sommeil) et un bilan sanguin (pour détecter une potentielle carence en fer).
Troubles du sommeil : quand faut-il penser aux médicaments ?
» Quand l’insomnie perturbe la vie quotidienne, il faut consulter » explique Dr. Jean-Éric Lundy, psychiatre. Le rôle du psychiatre est d’évaluer le trouble du sommeil et, en particulier, de chercher s’il est le reflet d’un état dépressif. Si le trouble du sommeil a des répercussions sur la vie quotidienne (somnolence, impression d’être » à la traîne « …) il est important de consulter : le médecin pourra alors prescrire un traitement adapté. Les benzodiazépines » légers » (Stilnox®, Imovane®) sont des inducteurs de sommeil qui facilitent l’endormissement. Sans accoutumance, ils sont prescrits en cas d’insomnies légères. Les benzodiazépines » classiques » (Noctamide®, Nuctalon®) ont un effet d’induction et de maintien du sommeil : indiqués en cas d’insomnies sévères, la prescription est limitée à 28 jours. Les anti-histaminiques (Atarax®) s’utilisent en appoint ou à la place des benzodiazépines chez les patients contre-indiqués – qui souffrent d’insuffisance respiratoire, par exemple. Les neuroleptiques (Théralène®) constituent un dernier recours, lorsque l’insomnie persiste malgré le traitement.
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