Alors que le débat sur la régulation, voire l’interdiction, du port des armes à feu fait rage aux Etats-Unis jusqu’au sommet de l’État, Quentin Tarantino fait preuve d’une modération à laquelle il ne nous a guère habitués. Il faut dire que, sur le sujet, il est un peu gêné. Et cet embarras n’a rien à voir avec la violence dans ses fictions, qu’il met à chaque fois en scène avec un sens de l’esthétisme précis.
« Il y a toujours deux faces à un problème », a-t-il avancé avec circonspection dans le journal espagnol El Pais, qui lui posait la question sur sa position dans la controverse. Un sujet qui survient alors qu’un nouveau drame a eu lieu aux Etats-Unis. Un adolescent noir de 16 ans a été abattu par un homme blanc de 85 ans pour avoir sonné à la mauvaise porte.
Les sabres de Kill Bill
« Nous n’avons pas besoin d’autant d’armes à feu automatiques qu’il y en a en circulation. Les lois devraient être mieux faites », a concédé le cinéaste américain, qui a immédiatement admis être lui-même détenteur d’un pistolet. Le réalisateur de Pulp Fiction précise que c’est uniquement « pour se protéger », sans préciser de quoi ni de qui. Il ajoute ne pas se promener avec et le conserver à son domicile.
Quentin Tarantino a d’ailleurs varié les plaisirs pour sa défense. Sa panoplie de protection est complétée par les sabres de samouraï d’Hattori Hanzo utilisées dans les films Kill Bill, qu’il avoue avoir conservées après les tournages. Il n’a cependant donné aucun détail sur son aptitude à manier un katana.
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