- Quelles sont les causes de la lucite ?
- Lucite : les symptômes
- Comment traiter une allergie au soleil ?
- La lucite, une allergie à vie ?
- D’autres formes de lucite…
Certaines petites affections peuvent littéralement gâcher nos vacances… ou même un simple après-midi passé en terrasse. C’est le cas de la lucite (ou plus précisément lucite estivale bénigne – LEB), une allergie cutanée liée au soleil qui apparaît en période estivale (printemps-été) lors des premières expositions.
Cette affection touche essentiellement les femmes âgées de 15 à 35 ans, peu importe leur type de peau, et, dans des cas plus rares, peut concerner les hommes et les enfants. Très fréquente, cette pathologie est cependant sans gravité et temporaire, puisqu’elle disparaît au bout d’une dizaine de jours.
Quelles sont les causes de la lucite ?
La lucite est une maladie idiopathique, c’est-à-dire que l’on ne connaît pas son origine exacte.
Pendant de nombreuses années, plusieurs hypothèses (causes hormonales, prise de pilule contraceptive ou d’anxiolytiques) ont été émises par le corps médical, sans toutefois établir de causes formelles. Cependant, on sait que ce sont les expositions prolongées aux UVA qui sont les principales responsables de son déclenchement : en pénétrant profondément la peau, ils perturbent son système immunitaire et endommagent ses cellules.
Lucite : les symptômes
Environ 12 à 72h après une exposition, des éruptions cutanées inflammatoires (petites papules légèrement pointues), de fortes démangeaisons et des plaques font leur apparition. La lucite estivale bénigne s’installe sur des zones qui ne sont pas exposées au soleil toute l’année : décolleté, épaules, jambes, bras, dos des mains et des pieds.
En revanche, le visage, une zone exposée en permanence et en quelque sorte « désensibilisée » aux rayons UV, n’est pas touchée.
BSIP / Getty Images
Comment traiter une allergie au soleil ?
- Le traitement préventif
Lorsque l’on sait que l’on est sujet à la lucite, mieux vaut préparer ses sorties au soleil et adapter progressivement sa peau à recevoir les rayons UV. Pour cela, inutile d’utiliser une crème solaire à l’indice de protection très élevée type SPF50 ou plus comme certains spécialistes le préconisaient il y a encore quelques années. Désormais, les dermatologues conseillent de privilégier un ratio de protection SPF30 UVA / SPF30 UVB.
Lucite ou pas, on adopte également de bons gestes face au soleil : on s’expose progressivement les premiers jours, on évite le créneau 12h-16h, on ré-applique fréquemment sa protection solaire (surtout après s’être baigné) et on adopte une protection textile.
Un mois avant l’exposition (et pendant toute la durée des vacances), on peut faire une cure de compléments alimentaires riches en caroténoïdes (bêta-carotène, lycopène), antioxydants, vitamines C, E, sélenium et huiles de poissons riches en oméga-3. Le but ? Imprégner l’épiderme de ces suppléments afin d’augmenter le seuil de déclenchement de la lucite.
Autre solution : un médecin peut prescrire un traitement initialement recommandé pour prévenir le paludisme à prendre une semaine avant l’exposition.
Enfin on peut opter pour des séances de puvathérapie, une irradiation progressive aux UVA conjuguée à une prise de médicaments photosensibilisants. Cette méthode préventive, pratiquée dans un cabinet de dermatologie, permet de déclencher une désensibilisation à ce type d’UV. Souvent utilisée en dernier recours, elle ne peut être réalisée qu’une fois par an et se déroule sur 5 semaines, à raison de 3 séances hebdomadaires. Contraignante, elle est aussi risquée puisqu’une exposition trop importante et trop fréquente aux UVA est un facteur déclencheur de mélanome.
- Le traitement curatif
Les premiers jours après la poussée, mieux vaut se protéger du soleil en restant à l’ombre ou en recouvrant sa peau avec des vêtements pour éviter d’aggraver l’inflammation. En complément, on peut appliquer des corticoïdes locaux et prendre des antihistaminique pour calmer les démangeaisons. Au bout de 5 à 10 jours, la peau commence à bronzer et la lucite se volatilise.
La lucite, une allergie à vie ?
Heureusement, non. Après le déclenchement de la première lucite, d’autres vont revenir pendant plusieurs années à chaque exposition solaire, puis, un jour, elle disparaît sans véritable raison.
D’autres formes de lucite…
La lucite estivale bénigne est la forme la plus fréquente, mais il en existe d’autres, beaucoup plus rares. Parmi elles, la lucite polymorphe, qui se déclenche dès l’apparition des beaux jours et réapparaît à chaque exposition solaire. À la différence de la LEB, elle touche le visage et peut même atteindre les zones du corps en passant à travers les vêtements. Ses symptômes sont divers et ne sont jamais les mêmes d’une manifestation à l’autre (bosses, taches rouges, démangeaisons, brûlures, cloques…), d’où le terme « polymorphe ».
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