Puis-je exiger le médicament original à la place du générique ?

Vous avez l’habitude de prendre un traitement et le pharmacien vous délivre désormais le générique ? Vous n’êtes pas la seule : depuis janvier dernier, les officines sont tenues à ce remplacement.

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Trois exceptions

Inutile de solliciter votre médecin car désormais, celui-ci ne peut apposer la mention « non substituable » sur une ordonnance que dans trois situations : le médicament est à marge thérapeutique étroite (comme l’azathioprine, la buprénorphine ou la ciclosporine, liste dans l’arrêté ministériel publié au JO n° 0268 du 12 novembre 2019) ; il s’agit d’un médicament pédiatrique dont le générique n’a pas la forme adaptée à un jeune enfant ; ou enfin, si vous présentez une allergie ou une contre-indication démontrée à un excipient du générique. En dehors de ces trois cas, si vraiment le générique ne vous convient pas, vous pouvez insister et obtenir l’original. Mais le tiers-payant ne s’applique pas et votre remboursement est calculé sur le prix du générique.

L’original sans sanction s’il est à tarif égal

L’écart moyen de prix entre un original et son générique s’élève à 40 %. Mais depuis janvier, les laboratoires ont aligné le prix de certains médicaments sur ceux des génériques pour éviter l’effondrement de leurs ventes. C’est le cas, par exemple, pour le Bipreterax, qui traite l’hypertension, le Procoralan, qui soigne l’insuffisance cardiaque, ou encore le célèbre Xanax.

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