Une bonne alimentation augmente l’espérance de vie de nos compagnons à quatre pattes, en les protégeant – comme nous – de certaines maladies. Chez les chiens, la fréquence des repas pourrait aussi être un facteur clé, d’après une nouvelle étude.
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À quelle fréquence remplissez-vous la gamelle de votre toutou ? Généralement, les vétérinaires conseillent trois repas par jour tant que le chiot est en croissance (jusqu’à six mois), puis de diminuer la fréquence avec un à deux repas quotidiens, en veillant à les proposer à heure fixe. Dans la réalité, de nombreux propriétaires continuent à nourrir leur chien trois fois par jour, peut-être pour coller à leur propre rythme. Cette habitude serait pourtant à bannir, d’après une nouvelle étude*. Tout comme l’idée de la diversité alimentaire – qui consiste à alimenter son animal de compagnie comme nous – d’ailleurs…
Des chercheurs américains ont analysé les données de milliers de chiens pour étudier l’association entre la fréquence d’alimentation et la fonction cognitive ou la survenue d’un problème de santé. Ils ont constaté que les chiens nourris une fois par jour présentaient de meilleurs scores cognitifs que ceux qui prenaient plusieurs repas, mais aussi un risque moins important de souffrir de divers troubles (gastro-intestinaux, dentaires, orthopédiques, rénaux/urinaires, etc.). Ils concluent qu’une collation quotidienne est associée à une meilleure santé en général.
Une forme de jeûne bénéfique
De précédents essais ont montré que le fait de « concentrer » toutes les calories ingurgitées par les chiens en une fois a des effets physiologiques bénéfiques : ralentissement du vieillissement, meilleure énergie et risque réduit de développer des maladies cardio-vasculaires.
De bonnes raisons de prêter attention au contenu de sa gamelle et à l’heure de ses repas. Cependant, si Médor a l’habitude de manger plusieurs fois dans la journée, évitez de la changer brusquement. Parlez-en à votre vétérinaire qui saura vous conseiller pour une transition en douceur.
* Résultats publiés dans GeroScience, la revue de l’American Aging Association
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