Pourquoi il faut se méfier du Tramadol

Le tramadol est un médicament opioïde qui soulage les douleurs modérées à intenses. Mais attention : il comporte un risque de surdosage involontaire et de dépendance.

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Votre médecin vous a prescrit du tramadol : qe quoi s’agit-il et quels sont les risques de ce médicament ? Première chose à savoir : le tramadol est une molécule de synthèse qui agit comme la morphine pour soulager les douleurs modérées à intenses. Il appartient à la famille des opiacés faibles et peut être associé à d’autres antidouleurs, comme le paracétamol.

Tramadol : les contre-indications

Le tramadol n’est disponible que sur ordonnance et possède plusieurs contre-indications. Il ne doit en effet pas être administré aux enfants de moins de 15 ans, aux personnes souffrant d’insuffisance respiratoire sévère, aux épileptiques dont les crises ne sont pas bien contrôlées par le traitement, aux personnes allergiques aux médicaments morphiniques ou dépendantes à d’autres antalgiques et généralement pas aux femmes enceintes.

Confusion, essoufflement, nausées…

Pendant le traitement, aucune boisson alcoolisée ne doit être consommée car l’alcool accentue l’effet du tramadol sur le système nerveux central et donc les potentiels effets secondaires. Ces effets sont nombreux et peuvent parfois être graves. Il peut s’agir de sensations de vertige, de maux de tête, de somnolence, de tremblements, de troubles de la parole, de nausées, de vomissements, de diarrhées ou de constipation, de réactions allergiques, d’hallucinations, de confusions, de troubles du sommeil, de délire, d’anxiété, de cauchemars, de vision floue, de palpitations, d’essoufflement, de sueurs, de fatigue, de faiblesse musculaire…

Dépendance et signes de sevrage

Depuis avril 2020, la durée maximale de prescription du tramadol est de trois mois pour limiter le mésusage et les risques de dépendance. Et pour cause : ce médicament entraîne un risque de dépendance, même en cas de prises à doses recommandées et sur une courte période. Les patients dépendants en prennent alors en permanence, même en l’absence de douleur. Pour éviter un syndrome de sevrage, la posologie doit être diminuée progressivement avant l’arrêt du traitement.

Tramadol : un risque de surdosage involontaire

Mais ce qui est plus inquiétant encore, c’est les surdoses involontaires. Le tramadol est en effet le médicament antalgique le plus impliqué dans ces surdoses et il est, avec la morphine, l’opioïde le plus impliqué dans les surdoses mortelles.

Un surdosage en tramadol se caractérise par des vomissements, des convulsions, un rétrécissement de la pupille, des troubles de la conscience pouvant entraîner un coma et une difficulté à respirer pouvant aller jusqu’à l’arrêt respiratoire. Les cas de surdosage les plus sévères peuvent conduire au décès.

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