Les Mistraliens sont confrontés à une terrible épidémie qui va bouleverser leurs destins. Un écho à la menace actuelle du coronavirus ? Cette intrigue de Plus belle la vie, du lundi au vendredi, sur France 3, à 20 h 20, a pourtant été imaginée il y a un an ! Révélations.
Le Mistral fait face à un événement sans précédent : une grave épidémie touche l’hôpital Marseille-Est. L’origine du mal ? Un certain Fabrice Merval débarque aux urgences, fiévreux et crachant du sang. Mila (Malika Alaoui) donne l’alerte mais trop tard, la contamination a commencé. Ce patient zéro meurt. L’équipe médicale soupçonne un cas de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère), un autre type de coronavirus. La préfecture décide alors de placer les urgences en quarantaine.
La réalité rejoint la fiction
Cette intrigue de Plus belle la vie résonne étrangement avec l’actuelle pandémie mondiale. Pourtant, elle a été imaginée il y a des mois ! La réalité a rattrapé la fiction. "L’idée est née il y a un an lors d’une séance de travail", raconte Pierre Monjanel, directeur de collection de Plus belle la vie. "Nous cherchions une arche forte, une intrigue chorale. Un auteur a suggéré une épidémie de SRAS. Le péril est ce qu’il y a de mieux pour un scénariste. Un seul élément déclencheur impacte de nombreux personnages. L’épidémie a aussi une portée symbolique, elle rebondit sur nos peurs, la peur de l’autre. Et des autres inconciliables qui parviennent à vivre ensemble, à s’entraider, à se dépasser, c’est le concept de PBLV."L’histoire a ensuite été développée et proposée à France 3. "À cette époque, nous travaillions aussi sur le prime de septembre et l’effondrement du gymnase. Nous avons donc décidé d’attendre six mois entre ces deux intrigues."
Une coïncidence troublante
L’écriture des épisodes a commencé le 12 novembre dernier, bien avant le premier cas avéré de coronavirus en Chine. "Lorsque la pandémie a commencé, c’était troublant. PBLV est toujours dans l’air du temps. Mais là, nous avons visé un peu trop juste… Au vu de l’actualité, nous avons ajusté quelques détails mais nous étions déjà très réalistes." Pour élaborer cette arche, les scénaristes ont consulté un spécialiste des maladies infectieuses et tout est exact dans cette épidémie de fiction. Le diagnostic s’effectue grâce à la température, les premiers touchés sont les personnes âgées. Même les combinaisons spéciales quarantaine du personnel soignant sont réelles. De nombreux destins vont basculer à cause de cette épidémie.
Tous les Mistraliens sont touchés
Un personnage central va tomber dans le coma, sans certitudes sur l’évolution de son état… Babeth (Marie Réache) gère la crise de l’intérieur, malgré son inquiétude pour ses deux filles car Émilie (Laurie Bordesoules) est contaminée. "Elle et Kevin (Théo Bertrand) pourraient bien être définitivement séparés…", annonce Pierre Monjanel. Alexandra (Gémi Diallo), détenue à l’hôpital car soupçonnée d’être liée à Pavel, tente de s’échapper, menaçant de propager le virus. Le danger pousse Jeanne (Stéphanie Pareja) et Mila à assumer leurs liens mère-fille d’adoption. Riva (Joakim Latzko), absent de l’hôpital depuis son burn-out, va être remis en selle en jouant un rôle décisif. Tout comme Léa (Marie Hennerez). Le docteur Nebout prend le service en main. Confrontée à des décisions radicales, elle trouvera aussi l’amour. "Il y a toujours de l’espoir dans les histoires qu’on raconte", insiste Pierre Monjanel. "Malgré les masques, on peut s’aimer !"
Un prime extrêmement puissant
L’amour sera aussi célébré lors du prochain prime de Plus belle la vie, diffusé le 24 mars sur France 3. Mirta (Sylvie Flepp) et Andrés (Laurent Hennequin) organisent une fête surprise pour Luna (Anne Décis) : l’occasion pour la jeune femme et son compagnon d’officialiser leur relation devant tous leurs proches. Roland (Michel Cordes), Thomas (Laurent Kerusoré),Riva, Estelle (Élodie Varlet), Francesco (Emanuele Giorgi)… le noyau dur du Mistral est rassemblé pour l’événement. Mais le ranch d’Andrés va être attaqué par de mystérieux assaillants. Cet unitaire baptisé Sans retour "est extrêmement puissant. Le destin de Luna va incroyablement s’accélérer. Rien ne va se passer comme prévu et cela va déclencher une des intrigues les plus fortes que j’ai eu l’occasion d’écrire, une séquence très dense émotionnellement…", poursuit Pierre Monjanel. Ce prime sera suivi d’un documentaire où des téléspectateurs relatent leurs expériences vécues autour de thèmes sociétaux abordés dans le feuilleton : le non-désir de maternité en écho à l’avortement d’Émilie, la différence d’âge comme pour le couple de Coralie et Théo, et enfin les apparences, pour le cas d’Emma et Baptiste, accusés à tort d’avoir maltraité leur enfant.
Les prochaines intrigues
Les prochains grands thèmes évoqués ? Les Municipales, qui reprendront à l’écran après le second tour. "Les urnes sont scellées ! Le maire est déjà élu dans PBLV", plaisante le directeur de collections. "Même s’il s’agit d’une élection dans un arrondissement fictif, Samia (Fabienne Carat) incarne cet engagement politique d’un citoyen, avec ses contradictions et ses difficultés." La série continue d’explorer le thème du handicap grâce au retour de Rémi (Samuel Allain Abitbol), atteint de trisomie et serveur au Mistral, et aussi celui de Barbara (Léa François). De retour d’une cure de désintoxication pour soigner son alcoolisme, elle revient dans le quartier avec un bébé… et bientôt une relation amoureuse. En septembre, les fans découvriront une nouvelle génération d’ados, menée par Noé (Éliot De Faria)."Parmi eux, se trouvera la Greta Thunberg du Mistral", conclut Pierre Monjanel.
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