Ce jeudi 5 mai, France Télévisions a annoncé l’arrêt définitif de Plus belle la vie. Mais la série culte de France 3 pourrait toutefois renaître un jour de ses cendres sur une autre chaine, comme l’a révélé son producteur dans un entretien accordé au Parisien.
C’était dans les tuyaux depuis plusieurs mois, mais ce jeudi 5 mai le couperet est tombé : Plus belle la vie, c’est terminé. Comme l’a révélé Le Parisien, la direction de France Télévisions a annoncé aux équipes que la série allait bien tirer sa révérence en 2022, après 18 ans de diffusion. "On met la clef sous la porte", a ainsi déclaré Thierry Lavaille, chef opérateur du son, présent lors d’une réunion avec Stéphane Sitbon-Gomez, directeur des antennes et des programmes de France Télévisions, Anne Holmes, directrice des programmes, et Christian Vion, en charge des moyens des antennes.
Quelques heures après cette annonce, Vincent Meslet, directeur général de Newen France, producteur du feuilleton de France 3, a accepté de se confier auprès de nos confrères du Parisien sur la fin de cette longue aventure. "C’est une décision de France Télévisions. C’est leur responsabilité d’éditeur de continuer ou d’arrêter des programmes, en fonction des contrats. (…) Je n’ai pas de commentaires à faire sur cette décision. Mais nous avons encore six mois devant nous, au moins 130 épisodes. Avec les comédiens, les techniciens, les scénaristes, nous sommes mobilisés pour offrir le meilleur à notre public, qui nous est resté fidèle jusqu’au bout", a-t-il commencé.
"Il y a plein d’hypothèses"
Mais après ces ultimes épisodes, Vincent Meslet n’a pas exclu de relancer la série sur une autre chaîne. "Nous étudions les possibilités de faire vivre cette marque ou des programmes proches autrement, au-delà de la fin novembre", a révélé le producteur, ajoutant que "Plus belle la vie est une série intergénérationnelle et populaire, dans tous les sens du terme". Et les équipes de la série n’écarte aucune piste pour cela. "Il y a plein d’hypothèses. Aujourd’hui, rien ne l’interdit. Et c’est notre mission de producteur de l’envisager", a conclu Vincent Meslet. Le bar du Mistral n’a donc peut-être pas définitivement mis la clé sous la porte !
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