Pharrell Williams x Richard Mille : la collaboration horlogère la plus en vue du moment

Si l’artiste a déjà imposé sa griffe sur de nombreux produits collector, la RM 52-05 signe sa première incursion dans l’univers de l’hologerie. Le résultat ? Une fusion bien pensée entre la high-tech ultrapointue de Richard Mille et l’obsession inspirante de Pharrell pour la conquête de nouveaux territoires…

Habitué des collaborations étoilées (Rafael Nadal ou Sylvester Stallone pour ne citer qu’eux), Richard Mille se frotte cette saison à l’un des artistes les plus prolifiques et inspirés de ces deux dernières décennies : Pharrell Williams. Ne cherchez pas une simple variation d’un modèle existant ou une signature au dos du boîtier : ensemble, ils ont corsé le défi jusqu’à investir chacun un nouveau territoire. «Créer signifie simplement envisager les choses sous un angle particulier», précisait Pharrell le jour du lancement de cette RM 52-05. Déjà collectionneur de la manufacture Richard Mille (sa montre RM 25-01 Tourbillon Adventure, cotée à plus de 900.000 dollars, avait déjà été sous les feux de la rampe lors de la première du remake du Roi Lion en juillet dernier), Pharrell a choisi d’emmener la maison avec lui à la conquête de l’espace.

Objectif Mars

Montre RM52-05 Tourbillon, mouvement à remontage manuel. Boîtier en cermet brun et carrure en carbone TPT, Richard Mille x Pharrell Williams. Limitée à 30 pièces.

Loin de la lune ou des autres planètes bien souvent choisies par les autres manufactures pour habiller leurs complications poétiques, c’est Mars et sa terre incendiaire (d’ailleurs présentement dans le viseur d’un autre visionnaire, Elon Musk) qui fascine ici notre duo. Et c’est du côté des métiers d’art, là où on ne l’attendait pas, que Richard Mille est allé trouver la solution pour parer ce casque spatial. En ligne de mire, une émailleuse de talent et un duo d’artisans suisses déjà proches de la maison, qui ont bombé, puis frappé avant d’habiller de plusieurs couches une pièce d’or vierge afin de parfaire cette impression de paysage observé par la visière d’un astronaute. Autre matière star de cette montre limitée à 30 pièces uniques, le Cermet brun, matière fétiche de l’aérospatiale, allié ici au carbone TPT pour forger cette boîte où brille au centre un jeu d’aiguille aux allures de satellite. Une métaphore joliment filée jusque dans le moindre détail. Avant, peut-être, un éventuel premier pas de l’homme sur cette terre sauvage au potentiel magnétique.

Dernière collab’ en vue pour l’artiste ? L’horlogerie.

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