Vous voulez garder votre mémoire d’éléphant ? Vous avez parfaitement raison. Notre prescription douce afin d’éviter les couacs et les cracs.
Restez informée
Si l’on n’a pas encore trouvé de traitement capable de soigner les maladies telles la démence sénile ou Alzheimer, la recherche a bien progressé sur le terrain de la prévention. On peut intervenir à différents niveaux pour retarder la mort des cellules neuronales et conserver plus longtemps une bonne agilité cérébrale permettant de mémoriser, mais également de se concentrer, de comprendre l’autre, de penser…
Je mets du gras dans ma cervelle !
Le sucre est partout, et les Français en consomment en moyenne 12 cuillerées à café par jour, soit 58 kg par an ! Or, les études ont démontré ses effets délétères sur les membranes cellulaires mais également tout le système neurologique. La bonne dose ? Deux à trois fruits frais ou en compote (sans sucre !) par jour suffisent au bon fonctionnement de votre corps et de votre cerveau. Et un petit craquage par semaine pour un dessert sucré ou une pâtisserie pour le plaisir. Les meilleurs alliés de vos méninges se recrutent dans la famille des lipides et des fibres. Jetez votre dévolu en priorité sur les bonnes graisses des fruits à coque (1 poignée/jour), des huiles végétales (olive, colza, lin, noix…, 2 cuil. à soupe/jour), des poissons gras (2 fois/semaine minimum) et des graines (lin, chia, amarante…, à saupoudrer chaque jour sur vos plats). Elles vont fournir le principal carburant du cerveau mais aussi contribuer à l’amélioration des facultés cognitives. Quant aux fibres, présentes dans les végétaux, les céréales complètes, les légumineuses… elles amoindrissent les facteurs de risque cardio-vasculaire et d’Alzheimer.
Je remue mes méninges
Bouger, c’est bien : les études les plus récentes affirment que l’exercice physique intense (trente minutes par jour) stimule la formation de nouveaux neurones. Mais cela ne suffit pas pour préserver le cerveau et notamment son agilité, ses capacités d’analyse, de synthèse et de mémorisation. Pour cela, il faut l’entraîner, le stimuler en permanence mais pas seulement en enchaînant chaque jour mots croisés, jeux de cartes et Sudoku. Entraînez-vous à retenir des informations utiles (numéros de téléphone, liste des courses…), lisez, allez voir des films, des expos… et parlez-en avec vos proches. Bousculez les habitudes de votre cerveau en vous brossant les dents avec l’autre main, en vous asseyant systématiquement à une place différente à table, en changeant vos itinéraires de route ou de marche. Commencez un apprentissage (la musique, une langue étrangère car non il n’est pas trop tard !). Demandez à votre mairie si elle propose des ateliers mémoire ou des stages de stimulation cognitive. Et courez-y !
Je combats ce qui rend la mémoire courte
Les compléments alimentaires anti-âge censés lutter contre les radicaux libres et l’inflammation sont une piste d’observation de la recherche sur les démences. Ainsi, on sait d’ores et déjà que les oméga-3 (notamment le DHA, un acide gras spécifique) sont des substances de choix pour prévenir les troubles cellulaires impliqués dans la maladie d’Alzheimer. Le DHA est un élément structurel et fonctionnel du cerveau, des membranes cellulaires et des neurones, représentant plus de 50 % des acides gras oméga-3 de cet organe. Il favorise la cognition et serait particulièrement efficace en début de maladie ou en cas de symptômes légers pour soutenir la mémoire. Il est surtout présent dans les poissons gras et les graines (lin, chia). Si vous ne les aimez pas, sachez qu’il existe sous forme de gélules d’huile de poisson. Les études ont montré un bénéfice sur le déclin cognitif à raison de 1 000 mg/jour pendant au moins 24 semaines.
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