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Alerte aux insectes capables de nous transmettre plusieurs maladies telles que la dengue, le chikungunya ou encore le virus Zika. Le moustique tigre est désormais présent en France métropolitaine dans de nombreux départements. Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour s’en protéger.
On reconnaît le moustique tigre Aedes albopictus à sa petite taille et à ses rayures noires et blanches. Désormais présent sur une grande partie du territoire français, il inquiète les autorités sanitaires. Et pour cause : ce moustique qui prolifère dans différentes régions, est capable de transmettre des maladies dangereuses comme la dengue, le zika ou le chikungunya. En région parisienne, dans le Sud-Ouest, le Puy-de-Dôme, l’Ardèche, la Drôme, la Loire… D’après les derniers bulletins de vigilance, cet insecte se serait désormais « durablement installé » dans la quasi totalité de l’Hexagone. Nos conseils pour réagir.
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Les moustiques tigres piquent pendant la journée
Halte aux idées reçues ! Si les culex (les moustiques les plus communs) préfèrent attendre la tombée de la nuit pour se mettre en quête d’une proie, ce n’est pas le cas des moustiques tigres qui, eux, piquent le jour. « Selon l’endroit où l’on se trouve, on peut donc être exposé à des piqûres de moustiques à tout moment de la journée », explique Stéphane Robert, président de Vigilance Moustiques. D’où l’intérêt d’adapter sa protection.
Comme tous les moustiques, ils sont davantage attirés par certaines personnes
« Les moustiques ont un système olfactif très développé. Ils sont attirés par certaines odeurs, d’autres les repoussent. Mais on sait qu’ils sont appâtés par les rejets de CO2 », explique le spécialiste. Et sur ce plan là, nous ne sommes effectivement pas tous égaux. Si la génétique semble bien jouer un rôle clé, d’autres facteurs entrent en compte pour expliquer qu’un individu attire plus les moustiques que son voisin à un instant T : l’alimentation, la consommation d’alcool, l’activité physique ou encore la façon de respirer… tous ces paramètres influent sur nos émissions de gaz carbonique (CO2) et notre transpiration, et peuvent favoriser les piqûres.
Chikungunya, dengue, zika… Ils sont capables de nous transmettre ces maladies
Les moustiques communs n’ont pas la capacité de transmettre ces maladies. Eux, si. Et si les principaux foyers de ces virus se trouvent plutôt loin de notre territoire, la multiplication des voyages intercontinentaux et l’arrivée massive des moustiques tigres sur toute la France métropolitaine augmente d’autant plus les risques de transmission : « Quand l’un de ces moustiques pique une personne qui revient d’une zone infestée où elle a contracté l’un de ces virus, il devient porteur et peut potentiellement le transmettre à un autre individu », détaille Stéphane Robert. Quelques dizaines de cas autochtones de dengue ou de chikungunya ont d’ailleurs été recensés ces dernières années.
Chacun peut agir pour éradiquer ce nuisible
Pour réduire considérablement la présence des moustiques, on peut tous aider : « Se débarrasser des sources d’eaux stagnantes, c’est le premier réflexe à avoir, même quand il s’agit de toutes petites quantités. Les femelles n’ont besoin que de très peu d’eau pour pondre leurs œufs ». Un peu d’eau dans le fond d’un arrosoir ou dans une coupelle leur suffisent à déposer des centaines d’œufs.
Mais pour informer les autorités compétentes, on prend surtout l’habitude de s’informer sur sa progression et on signale sa présence sur des sites agréés comme par exemple Vigilance Moustiques ou via l’appli i- moustiques. Cela permet aux collectivités de prendre des mesures ciblées et d’engager des campagnes de démoustications.
Moustiques : on peut tout de même s’en protéger
Pour éviter les piqûres, on peut aussi appliquer ces mesures valables pour tous les moustiques :
Primo, mieux vaut porter des vêtements clairs. Les couleurs émettent toutes une certaine longueur d’ondes, et les moustiques semblent bien avoir une préférence pour les couleurs sombres. Les teintes claires leur plaisent moins, et elles ont l’avantage de nous permettre de mieux repérer les indésirables. Pour se protéger au mieux des piqûres, il faut surtout opter pour des vêtements amples et couvrants : « 40% des piqûres se font à travers les vêtements. En portant des habits près du corps, on facilite le travail du moustique qui cherche à nous piquer », rappelle notre expert.
Côté produit, mieux vaut ne pas miser uniquement sur la citronnelle et les huiles essentielles si l’on se trouve en zone infestée…ces substances considérées comme des répulsifs naturels ne sont malheureusement plus suffisamment efficaces 20 minutes après l’application. Pour se protéger efficacement dans les zones à risques, notre expert recommande de porter son choix sur des lotions cutanés qui contiennent des principes actifs reconnus par l’OMS, comme l’icaridine, l’IR3535 ou le DEET.
Que faire en cas d’allergie à une piqûre de moustique ?
Gonflements, œdèmes ou encore plaques rouges, les réactions allergiques à une piqûre de moustique existent. La plus courante étant l’œdème local. Autour de la piqûre, la peau gonfle, – jusqu’à atteindre parfois le diamètre d’une grosse pomme -, durcit, rougit et chauffe. Ce qui peut être très douloureux. Pour calmer un gonflement ou œdème local, appliquer une poche de glace sur ladite piqûre puis d’étaler une crème à base de corticoïdes. Et si cela ne suffit toujours pas à soulager l’inflammation, miser alors sur un antihistaminique – sauf contre indications – le mieux étant dans ces cas là de consulter son médecin traitant.
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