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L’ambiance est à la guerre. Froide pour l’instant, mais on craint que le conflit ne s’enflamme. Jouer les forces d’intervention ou bien rester neutre, il va falloir choisir son camp !
Les arguments pour
Jouer les victimes collatérales, non merci
Enfermés dans leurs différends, nos parents sont en roue libre. Il n’y a plus de freins à leurs fâcheries. Si sombrer dans une vie de reproches leur convient, tant pis. Mais les conséquences de leur attitude ne s’arrêteront pas au seuil de leur union. Nous les subirons, qu’on le veuille ou non. Dès lors, prendre la parole semble légitime. Avec délicatesse.
Opter pour le service minimum
On le sait, face à un conflit de couple, la prudence élémentaire s’impose. Les ressorts d’une vie à deux sont tellement complexes, sensibles, le plus souvent invisibles, qu’il y a peu de chances que l’on y voie assez clair pour donner de bons conseils. Ça, c’est pour la théorie. Mais dans la pratique, comment être si proches et faire comme si on ne s’apercevait de rien ? On peut au moins leur offrir notre écoute bienveillante et active.
Trouver les mots doux
Il doit exister une voie médiane entre asséner des conseils de vie sentencieux et se taire au nom d’une prétendue neutralité. Pourquoi ne pas leur suggérer, à chacun, de petits ajustements ? « As-tu essayé ça ? » ou « Tu ne tenterais pas de changer cette attitude ? » Intervenir ne signifie pas forcément prendre parti, mais plutôt aider, soutenir, calmer… avec des mots.
Les arguments contre
Respecter le « chacun sa vie »
On connaît tous l’expression : « Chacun chez soi et les moutons seront bien gardés. » Du bon sens. On peut appartenir à la même famille, s’aimer, mais pour autant, on a notre périmètre d’intimité à préserver. Nous n’apprécierions pas que nos parents mettent leur nez dans nos disputes. Il en va pour nous comme pour eux. Ne pas respecter cette réserve, c’est accepter qu’ils puissent s’immiscer dans nos controverses. On ne le souhaite vraiment pas !
Parler pour ne rien dire
Alors comme ça, on pourrait donc mettre notre grain de sel dans leurs affaires et interrompre la guerre d’une ou deux phrases ou de deux-trois conseils bien sentis ? Humm… Le match qui se déroule sous nos yeux ne date pas d’hier et ce qui alimente les tensions nous échappe. La zizanie s’est enkystée. Il y a fort à parier que notre intervention ne serve tout bonnement à rien.
Assumer le « courage, fuyons »
Parce qu’à vouloir intervenir, on court le risque de passer de témoin passif à force belligérante. Comment échapper à l’instrumentalisation ? Comment intervenir en restant neutre ? On avance sur des sables mouvants, pris dans les filets d’une histoire qui nous dépasse. Le danger ? Nourrir leur litige ! Mieux vaut rester à notre place, celle de l’enfant à qui l’on ne peut pas demander de choisir entre papa et maman.
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