« Mais c’est la mort qui t’a assassinée, Marcia ». Ces paroles de chanson ne vous sont certainement pas étrangères. Issues de la chanson Marcia Baïla, interprétée par le célèbre duo Catherine Ringer et Fred Chichin – plus connu sous le nom Rita Mitsouko – elles font référence à Marcia Moretto.
Originaire d’Argentine, cette danseuse et mannequin de profession a fui la dictature de son pays pour la France. Installée à Paris, elle y rencontre Catherine Ringer dans les années 70 et devient sa professeure de danse dans un centre du Marais. Quelques années plus tard, la chanteuse propose à Marcia Moretto d’accompagner le groupe des Rita Mitsouko en tournée.
Un hommage funèbre à une danseuse et amie
Mais, la jeune femme est emportée par un cancer du sein foudroyant en 1981. Catherine Ringer, très affectée par sa disparition soudaine décide alors de lui rendre hommage en chanson. Une manière, sans doute, de continuer à la faire vivre sur scène.
Le titre apparaît sur l’album Rita Mitsouko, sorti en 1984,et devient très vite apprécié des radios. Le single se vend à plus d’un million d’exemplaires et Marcia Baïla remporte même le prix de la Seconde meilleure chanson française de la décennie 1980-1990 aux Victoires de La Musique en 1990.
Les paroles de Marcia Baïla des Rita Mitsouko
Marcia, elle danse sur du satin, de la rayonne
Du polystyrène expansé à ses pieds
Oh, Marcia danse avec des jambes
Aiguisées comme des couperets
Deux flèches qui donnent des idées, des sensations
Marcia, elle est maigre
Belle en scène, belle comme à la ville
La voir danser me transforme en excité
Oh, Moretto, comme ta bouche est immense
Quand tu souris et quand tu ris
Je ris aussi, tu aimes tellement la vie
Quel est donc ce froid que l’on sent en toi ?
Mais c’est la mort qui t’a assassinée, Marcia
C’est la mort qui t’a consumée, Marcia
C’est le cancer que tu as pris sous ton bras
Maintenant, tu es en cendres, cendres
La mort, c’est comme une chose impossible
Et même à toi qui est forte comme une fusée
Et même à toi, qui es la vie même, Marcia
C’est la mort qui t’a emmenée
Marcia danse un peu chinois
La chaleur dans les mouvements d’épaules
À plat comme un hiéroglyphe inca de l’opéra
Avec la tête elle danse aussi très bien
Et son visage danse avec tout le reste
Elle a cherché une nouvelle façon et l’a inventée
Oh-oh, c’est elle, la sauterelle
La sirène en mal d’amour
Le danseur dans la flanelle ou le carton
Oh, Moretto, comme ta bouche est immense
Quand tu souris et quand tu ris
Je ris aussi, tu aimes tellement la vie
Quel est donc ce froid que l’on sent en toi ?
Mais c’est la mort qui t’a assassinée, Marcia
C’est la mort qui t’a consumée, Marcia
C’est le cancer que tu as pris sous ton bras
Maintenant, tu es en cendres, cendres
La mort, c’est comme une chose impossible
Et même pour toi, qui es la vie même, Marcia
Et même à toi qui est forte comme une fusée
C’est la mort qui t’a emmenée
Marcia
Marcia
Marcia
Marcia
Marcia
Marcia
(Source : LyricFind / Peermusic Publishing / Évangeline / APEM)
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