Malgré l’expulsion d’une infirmière par ses propriétaires durant la crise sanitaire, ces derniers sont relaxés

A la fin du mois de mars, une infirmière, Melina, habitant près de Montpellier s’était faite expulsée de son appartement par ses propriétaires en pleine crise du coronavirus.

Melina, une infirmière anesthésiste installée à Montarnaud, près de Montpellier dans l’Hérault était victime de harcèlement durant la crise sanitaire. Ses propriétaires ne la ménageaient pas du tout et réclamaient qu’elle parte de leur appartement : « Vous allez dégager, vous et votre coronavirus… » pouvait-elle entendre de leur part. L’infirmière a décidé de pousuivre le couple de propriétaire, l’une employée de banque de 76 ans et l’autre VRP à la retraite âgé de 81 ans. Malgré la plainte déposée suite à cela, la justice n’a pas condamnés les deux propriétaires.

Pourtant Melina affirme que c’est son contact au quotidien avec les risques de la pandémie qui ont poussé ses anciens propriétaires de l’expulser. Pour elle « Ils redoutaient le coronavirus ». Au début du confinement, cette infirmière avait logé avec, en plus de son compagnon, sa mère, sa fille et un chien. Melina, elle, s’est installée dans le studio de sa fille car celui-ci se trouvait plus proche de l’hopital où elle travaille. Les propriétaires s’appuient sur un document stipulant l’interdiction d’animaux pour les faire expulser.

L’avocat de Melina a mentionné des menaces et du harcèlement de la part de ses ex-propriétaires. Mais la justice estime ne pas avoir assez de preuves pour faire un lien entre la profession de la plaignante et son expulsion. Melina, sous le choc, a évoqué son inquiétude face à cette décision du tribunal : « Cela signifie qu’en cas de reconfinement, des propriétaires pourront alors harceler des locataires pour les faire parti. »

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