- Dans l’épisode de « Drag Race France » saison 2 diffusé vendredi 18 août, Lova Ladiva a fait une apparition en animatrice du « Maillon faible ». Pour « Le Talon faible », elle était Lova Boccolini.
- « Je crois que ça a plu parce que, depuis la diffusion, je reçois plein de compliments du public. C’est très touchant, parce que cela représente beaucoup de travail en amont », confie la drag-queen toulousaine à 20 Minutes.
- « J’ai envie de pousser les choses un peu plus loin. Pourquoi pas faire de la télé ? Je vais essayer de voir ce que je peux développer », déclare-t-elle également.
« Vous êtes le talon faible, au revoir ! » En Lova Boccolini dans une parodie démente du jeu « Le Maillon faible », Lova Ladiva était irrésistible. La drag-queen toulousaine, qui faisait partie du casting de la saison 1 de « Drag Race France », a fait un retour remarqué dans l’épisode 8 de la saison 2 diffusé vendredi sur la deuxième chaîne. De passage à Paris le week-end dernier à l’occasion du tournage de la finale, qui sera retransmise vendredi, à 22h50 sur France 2, la truculente artiste toulousaine a répondu aux questions de 20 Minutes.
Quand la production vous a proposé de venir animer le mini-défi de « Drag Race France », vous n’avez pas hésité…
Je me suis dit « Pourquoi pas un come-back dans « Drag Race » ? ». Ça m’a fait très plaisir de revenir. C’était très émouvant et c’était super d’avoir la possibilité de m’exprimer à nouveau sur cette plateforme. C’était aussi très symbolique pour moi parce que je suis partie tôt dans ma saison. On a énormément ri lors du tournage du « Talon faible », c’était parfois difficile de garder son sérieux. Je crois que ça a plu parce que, depuis la diffusion, je reçois plein de compliments du public. C’est très touchant, parce que cela représente beaucoup de travail en amont.
Vous avez eu un retour de Laurence Boccolini ?
Pas encore. Un jour, peut être… Si cela arrive, je vous passerai un petit coup de fil (rires).
Elle est une personnalité que vous appréciez ?
C’est elle que j’aurais faite au « Snatch Game » [un défi de « Drag Race France » en forme de parodie de jeux télévisés où les drag-queens incarnent des personnalités]. Je l’aime beaucoup pour ce qu’elle dégage, parce qu’elle est une personne ronde assumée. Et moi, je suis une drag-queen assumée. J’assume pleinement qui je suis…
Ginger Bitch, candidate de la saison 2, arrive et lance : « Salut mes petites bitches ! » « Je suis en interview, répond Lova. Ah la la, ces filles de la saison 2 qui font les malignes… » Ginger Bitche tourne les talons en éclatant de rire.
Qu’est-ce que vous ressentez en regardant cette saison 2, à vous qui avez essuyé les plâtres il y a un an ?
Je suis très contente qu’il y ait de nouvelles queens, mais c’est vrai que quand on a eu l’occasion de revenir sur le tournage pour assister au talent show de l’épisode 2, on s’est dit : « Mais qui est venu s’installer chez nous ? » (rires) Maintenant qu’on les connaît toutes, on est fières. Et puis le casting de la saison 2 a fait sa première apparition grand public à la Marche des fiertés LGBT+ de Toulouse. Avec Daphné Bürki, j’étais la host [animatrice], de ce char. On les a encadrées, je suis devenu un peu tata Lova !
Et vous êtes aussi devenue la « mother » des drags toulousaines ?
La maman peut-être pas, mais la queen de Toulouse, oui. Je fais en sorte d’être là, accessible, pour parler avec les gens et donner des conseils si on m’en demande. Je suis toujours dans la bienveillance, toujours.
Votre style de drag, c’est celui des clubs, avec une influence espagnole. Vous avez à cœur de le défendre ?
C’est clairement mon identité parce que j’ai grandi avec des artistes de boîtes de nuit de Barcelone, d’Ibiza – où j’ai eu l’occasion de travailler. Mais quand on se retrouve avec des Grande Dame ou des Kam Hugh [deux autres candidates de la saison 1 de « Drag Race France »], on voit les autres branches de notre métier, il y a de quoi être admiratif. On prend conscience qu’on peut faire autre chose et se prouver à soi qu’on peut évoluer. Je suis restée treize ans dans mon drag sans rien changer et là, ça fait un an que, au niveau de mon make-up, ça commence à évoluer… On apprend à tout âge !
Depuis que vous avez été révélée au grand public il y a un an, que s’est-il passé pour vous ?
Il y a eu cette belle tournée qui a suscité des réactions incroyables. Si on me demande de la refaire demain, j’y retournerai avec plaisir. Mes valises sont déjà prêtes ! Vu que mon apparition dans le dernier épisode semble avoir plu, j’ai envie de pousser les choses un peu plus loin. Pourquoi pas faire de la télé ? Je vais essayer de voir ce que je peux développer.
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