- L’exposition Johnny Hallyday a ouvert ses portes à Bruxelles jusqu’en juin 2023 avant d’arriver à Paris en janvier 2024.
- Sur 3,000 m2, des centaines d’objets sont présentés en 12 chapitres retraçant la carrière et la vie de la rock star.
- On y découvre notamment les reproductions exactes de sa chambre d’adolescent ou du bureau de sa villa où il vécut ses derniers instants.
In bed with Johnny. Ce lundi, à Bruxelles, en Belgique, « Johnny Hallyday l’exposition » a ouvert ses portes au public. Cet événement, porté par Laeticia, l’épouse du chanteur, arrive quelques jours après la date anniversaire des 5 ans de la disparition de Johnny. Et pour celle qui partageait le quotidien de la rock star jusque dans les derniers instants de sa vie, il n’était pas question de se contenter d’une série de photos accrochées sur des murs. C’est bel et bien une véritable plongée au cœur de l’artiste et de l’homme que propose aux fans et aux profanes « Johnny Hallyday, l’exposition ».
« Je ne peux parler que de ce que je connais. Et quand je dis parler, c’est chanter », avait dit un jour Johnny Hallyday. « C’est de cette phrase que l’idée de l’exposition est venue », se souvient Laeticia Hallyday, émue de voir se concrétiser un travail acharné de deux ans. Deux ans ? Beaucoup plus en fait : « J’ai commencé la collection il y a une vingtaine d’années, explique l’épouse du chanteur. C’était d’abord un jeu, pour le rendre fier, puis j’en ai fait un musée dans notre villa de Marnes-la-Coquette ». Et des trésors, Laeticia Hallyday en a par flight-cases entiers. Les guitares et les costumes que les quelque 30 millions de fans ayant assisté aux 3.280 concerts donnés par Johnny connaissent déjà. Les dizaines d’albums que la rock star a sortis au long de sa carrière. Les nombreux films dans lesquels le chanteur-acteur a joué. Ses motos, sa célèbre Cobra…
Le bureau où il a rendu son dernier souffle
Le plus fou est ailleurs, et ça, même les passionnés de Johnny les plus assidus ne le connaissent pas. Au détour de la scénographie représentant une guitare, on fait un saut dans le temps ; qui nous ramène en 1961, dans la chambre d’adolescent du chanteur âgé alors de 18 ans. « Cette installation a été réalisée après avoir analysé des photos d’archives de Paris Match », explique François Henrard, chef de projet chez Tempora, l’organisateur de l’exposition. Chaque accessoire présent dans la scène correspond à un élément que l’on voit sur les photos : « Nous avons retrouvé des objets vintage authentiques, comme le tourne-disque, le ventilateur, le lit, les bibelots », poursuit François Henrard. Un souci du détail qui a même poussé Tempora à recréer certains objets introuvables, notamment le verre souvenir du concert à l’Alhambra avec Raymond Devos.
« Chaque endroit où l’on s’arrête est un choc au cœur », a reconnu, après la visite, Jean-Claude Camus, le producteur historique de Johnny. Un choc émotionnel particulièrement intense lorsqu’il s’est retrouvé face à la réplique exacte du bureau de Johnny, dans la villa de Marnes-la-Coquette. « Tous les objets ont été inventoriés, photographiés, archivés puis transportés à Bruxelles pour être ensuite méticuleusement replacés au même endroit sur l’installation », assure François Henrard. Même la vue sur son jardin, que le chanteur voyait depuis sa fenêtre, a été recréée. « C’était son antre, sa pièce préférée dans laquelle il recevait ses amis et musiciens. On y voit tout ce dont il aimait s’entourer, ses livres, ses souvenirs, les CD de ses amis et, surtout, les photos de ses proches », détaille le chef de projet. Un endroit intime et secret, connu d’une poignée de privilégiés, et dans lequel l’artiste a vécu ses derniers instants, jusqu’à son dernier souffle.
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