Favoris des gourmets, les spaghettis s’accommodent de mille façons. À l’origine de nombreuses préparations des cuisines italienne et sicilienne, ils souffrent pourtant de la mauvaise réputation des pâtes alimentaires. Rétablissons donc la vérité.
Fraîches ou sèches, les pâtes sont un partenaire au quotidien, qu’elles soient préparées simplement dans notre cuisine ou partie intégrante des plus grands plats de gastronomes. Contrairement à la croyance populaire qui attribue la création des pâtes alimentaires à l’Italie, elles puisent en fait leur origine en Chine, en -2000 av. J.-C.
Les traces des premiers spaghettis se retrouvent dans la cuisine mésopotamienne et ces derniers sont introduits en Occident, grâce à la route de la Soie, par Marco Polo.
Les spaghettis de blé dur : une source de fibres
Excellemment pourvus en différents nutriments, les spaghettis (comme la majorité des pâtes alimentaires) sont reconnus pour apporter une quantité non négligeable de fibres. La semoule de blé dur, à l’origine de leur fabrication, contient essentiellement des fibres alimentaires insolubles et difficilement digestibles par l’estomac. Particulièrement présentes dans les pâtes dites « complètes » (c’est-à-dire fabriquées avec le grain de blé complet, comprenant le grain, mais également le son de blé), elles existent également en proportions appréciables dans les pâtes dites « raffinées ».
Ces fibres agissent principalement sur le fonctionnement du transit intestinal : en étant lentement digestibles, elles augmentent considérablement le travail de l’intestin au moment de la digestion. Comme leur nom l’indique, les fibres insolubles ne se mélangent pas à l’eau et ne s’y dissolvent pas. Elles agissent comme des éponges qui absorbent l’eau de l’alimentation pour ainsi prévenir de la constipation et lester l’estomac pour arriver à favoriser la sensation de satiété.
Bons pour la ligne ?
Malgré leur apport de 158 calories pour 100 grammes une fois cuits (ce qui peut paraître beaucoup comparativement à la portion), les spaghettis sont pourtant une excellente source d’énergie, qui aide à rester actif durant un régime hypocalorique. Grâce à leur indice glycémique moyen, les spaghettis favorisent une faible production d’insuline, qui a pour incidence de limiter la prise de poids.
Consommés en quantité raisonnable et cuisinés simplement (sans adjonction de matières grasses ou de compléments hypercaloriques), ils sont idéaux durant un régime, qui peut avoir tendance à lasser. Les pâtes permettent de redécouvrir le plaisir de la table grâce à une multitude de recettes légères et gourmandes. Autre atout des pâtes : leur forte concentration en phytostérols en fait un partenaire de choix dans la lutte contre le cholestérol. Durant un régime hypocholestérolémique, les pâtes interviennent donc pour faire diminuer le taux de triglycérides sanguins.
Antioxydants salvateurs
Grâce aux grains de blé à partir desquels les spaghettis sont fabriqués (qu’ils soient entiers ou non), les pâtes alimentaires contiennent les propriétés naturelles du blé. Des sels minéraux, comme le zinc et le sélénium, présents en grande quantité dans le grain et le germe de blé, se retrouvent dans les spaghettis. Ces deux minéraux essentiels sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme : par leur action sur le stress oxydatif, ils agissent sur les enzymes responsables de la prolifération des radicaux libres et les dommages qu’ils infligent à la membrane cellulaire.
Ces derniers augmentent les risques de maladies coronariennes et dégénératives liées à une mauvaise hygiène de vie ou au vieillissement. Riches en vitamine E, un antioxydant majeur, ils participent au bon métabolisme de la protection cellulaire. Le tout est de savoir les accommoder de façon judicieuse afin qu’ils ne deviennent pas trop riches en acides gras, néfastes à l’organisme.
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