Bonne nouvelle, malgré le couvre-feu, certains restaurateurs gardent leurs portes ouvertes à l’heure du dîner.
L'annonce du couvre-feu fixé à 21h pousse, une nouvelle fois, les restaurateurs parisiens à se surpasser. Malmenées depuis le début d'année, voici les belles et bonnes adresses où dîner de 17h30 à 20h59.
Les restaurants dans le 1er
Café Lai’Tcha
Du mardi au vendredi, jusqu'à 20h, le café de la cheffe Adeline Grattard et son mari, Chi Wah Chan continue de faire des étincelles dans le 1er. Au menu? Des nouilles fraiches maison, des raviolis, des nems, du bœuf sauté… Tout est bon.
© The Social Food
À l’Épi d’Or
Après La Poule au Pot, Elodie et Jean-François Piège réveillaient, l'hiver dernier, une autre institution du quartier des Halles: À L’Épi d’Or. Installée rue Jean-Jacques Rousseau, ce restaurant tourné vers les saisons restent ouvert malgré le couvre-feu. De 18h à 20h30, on y retrouve à la carte, un pâté en croûte, de la poutargue servie sur du pain toasté, un steak haché frites, du riz au lait, un gâteau au chocolat… Tous les grands classiques de la cuisine bistrotière impeccablement réalisés en somme.
Kodawari Ramen (Tsukiji)
On connaissait déjà Kodawari Ramen, petit comptoir de la Rive Gauche expert du genre, où croquer de fabuleuses nouilles, dans un décor habillé de lampions comme dans un dédale tokyoïte. Kodawari Tsukiji nous propulse, ce printemps, au beau milieu d'un marché aux poissons japonais (Tsukiji faisant référence à un marché du même nom à Tokyo). Dirigé par la même équipe, le restaurant reste ouvert, chaque jour, jusqu'à 21h durant le couvre-feu. Entre les caisses débordantes de poissons et de glaces (entièrement factices, l'odeur de criée en moins), on s'y attable autour de longues tables en bois pour déguster des ramens exclusivement tournés vers la mer. Au menu? Ramen aux sardines de Bretagne, aux saint-jacques et yuzu, à la lotte et aux herbes marines… Même les gaufres fourrées aux matcha et à la praline sont en forme de dorades.
© Emma-Jane Browne
Les restaurants dans le 2ème
Frenchie
Malgré le couvre-feu, le restaurant du chef Gregory Marchand reste ouvert à l'heure du dîner. Dès 18h, les visiteurs dégustent un menu “carte blanche” élaboré selon les envies du moment et les bons produits de saison.
© Caspar S. Miskin
Marcore
Mené par Marc Favier et Aurélie Alary, Marcore fait partie des bonnes tables du 2ème arrondissement à Paris. Ouvert à partir de 18 à l'heure du dîner, les visiteurs prennent place, au choix, au restaurant bistronomique du rez-de-chaussée ou à la table gastronomique du 1er étage. Au menu, Des grands classiques de la cuisine française qui respectent la saisonnalité.
Echo
Ouvert du mercredi au dimanche, de 19h à 21h, le restaurant de Matthias Golppe, Echo initie les parisiens aux joies de la cuisine californienne healthy-ish, ni junk food, ni trop extrême dans ses recettes saines. Avec derrière les fourneaux, Mailea Weger (qui a notamment travaillé chez Gjusta et Gjelina, deux valeurs sûres à Los Angeles), le lieu décline des smash burgers, des belles salades de légumes, des sandwichs gourmands… Simple, bon et efficace.
Les restaurants dans le 3ème
OGATA
Nouveau temple nippon en plein cœur du Marais, OGATA initie les parisiens aux joies de l'art de vivre japonais, sans aucune once de nostalgie. Ouvert du mercredi au samedi, de 18h à 21h, on y déguste la cuisine fine du chef Watanabe Kazuki qui fait cohabiter produit du terroir français et recettes nippones. Le tout dans un joli décor épuré.
Onii-San
Avec une ouverture initiale prévue le jour même de l'annonce du confinement, Onii-San a enfin pu officiellement ouvrir ses portes à Paris. A découvrir le soir, durant le couvre-feu, de 18h à 20h30, cette nouvelle table nippone est l'œuvre d'Arthur Cohen et d'Olivier Léone. Dans un décor brut, avec ses murs en pierre et son mobilier épuré, de jolis assiettes aux influences plurielles défilent sur les tables en marbre: des shiitakés caramélisés au saké, œuf coulant mariné au soja et crème de sésame blanc, un toro katsu et coleslaw au wasabi, un wagyu yakiniku et egg yolk au soja, un demi-homard bleu au yuzu ou encore des sando signature Onii-San au wagyu ou au thon.
© The Social Food
Les restaurants dans le 5ème
A.T
Rue du Cardinal Lemoine, à deux pas de la Seine, c'est là qu'Atsushi Tanaka ouvrait, en 2014, les portes de son restaurant A.T. Récemment revampé par le studio OVO, le lieu gagne en épure avec un nouveau mobilier signé Sarg&Bein et une superbe vaisselle réalisée par Ann Sofie Gelfius, Gurli Elbaekgaard ou encore Sinikka Harms. Ouvertu du mardi au samedi, à partir du 18h pour le dîner, le menu dégustation évolue selon les trouvailles et les envies du chef nippon.
La Tour d'Argent
Du jeudi au samedi, de 17h30 à 20h30, la Tour d'Argent adapte son menu du dîner au couvre-feu. Fermé pendant six mois, au moment de l'annonce du confinement, le lieu vient tout juste de rouvrir ses portes. Au croisement du quai de la Tournelle et de la rue du Cardinal Lemoine, les visiteurs y traversent d'abord un salon cossu avant d'emprunter l'ascenseur menant au restaurant haut perché. Plongeant sur la Seine paisible, la Cathédrale de Notre-Dame et l’Île Saint-Louis, la vue ravageuse redouble d'attraits à mesure que le soleil se couche. Tandis qu'en cuisine, le chef Yannick Franques, Meilleur Ouvrier de France, (formé notamment par Eric Frechon au Bristol ou encore Alain Ducasse au Louis XV) réinterprète avec beaucoup de finesse les grands classiques de la gastronomie française. Au menu? Un foie gras des Trois Empereurs servi avec une brioche tiède, une araignée parfumée à la citronnelle et à la coriandre au beurre coraillé, un homard bleu rôti dans dans sa carapace, bisque de curry et pain bao dodu ou encore un caneton des retrouvailles.
Le Bel Ordinaire Rive Gauche
Une fois passé la Seine, il suffit de remonter la rue Monge, entre petites places charmantes et immeubles pré-haussmanniens pour tomber nez à nez avec Le Bel ordinaire Rive Gauche. Comme son aîné de l'autre côté de la rive, le lieu se divise entre un coin épicerie-cave à vin et un restaurant dont le menu varie selon les trouvailles du marché et les envies de son chef Clément de La Jonquière et de sa chef pâtissière Jin. Ouvert durant le couvre-feu, on s'y trouve à partir de 18h pour un apéro-dinatoire.
Chinaski
Nommé d'après l'alter ego de Charles Bukowski , épicurien excessif aimant à outrance l'alcool, les femmes et l'écriture, Chinaski reste ouvert malgré le couvre-feu. Avec en cuisine le chef Jean Adrien Buniazet (ex Meurice, Dersou et La Palombe), la carte y est aussi inspirante que succincte: chinchard, patate douce et myrtilles en entrée, lieu jaune de ligne choux fleur, beurre blanc au radis en plat ou encore un gâteau Tres Leches, kiwi, menthe et whisky en dessert. Le plus? Le lieu est aussi un coffee shop très agréable avant le service du soir.
Les restaurants dans le 7ème
Petrossian
A quelques mètres de la boutique éponyme, le restaurant Petrossian et son bar à caviar, n'oublie pas ses habitués malgré le couvre-feu. Servi plus tôt, le menu semainier, à prix doux, comprend une salade de gombos et œufs de brochet fumés, du poulpe grillé à la crème d'artichaut et un baba à la vodka. Le plus? La possibilité de saupoudré le salé de caviar ou/et de copeaux de truffe de saison.
© FRANCIS AMIAND
Les restaurants dans le 8ème
Akrame
Confortablement installé au fond d'une cour intérieure de la rue Tronchet, le restaurant du chef Akrame Benallal séduit tant pour son décor élégant boisé que par ses recettes inventives parfaitement réalisées. Ouvert en service continu jusqu'à 19h, durant le couvre-feu, on y déguste les dernières tomates de la saison sur une mousse aérienne gourmande, un rouget sur du riz grillé, du bœuf au cacao…Fin et délicieux.
La Scène
Auréolée de deux étoiles au Prince de Galles, Stéphanie Le Quellec a choisi l'avenue Matignon pour ouvrir son tout premier restaurant. Signé Toro & Liautard, le décor feutré rappelle celui d'un yacht, où les murs sont striés de bois laqué, les tables en marbre et les imprimés colorés escaladent les chaises. Ouvert durant le couvre-feu, les visiteurs y dégustent, du lundi au vendredi, de 19h00 à 20h30, un délicieux menu en 4 actes à accordés avec des grands crus.
Les restaurants dans le 9ème
PAPI
Avec aux commandes Etienne Ryckeboer, fondateur de Bulot Bulot, et le chef Akira Sugiura derrière les fourneaux, Papi fait partie des nouveaux hot spots food à connaître absolument à Paris. Ode à la cuisine italienne, on y découvre des pâtes fraîches est des pizzas gourmandes dont la pâte au levain est réalisée par Thierry Delabre. Le tout à déguster accompagné de vins natures, dans un décor de bon goût conçu par l'agence Neri&Hu. Les nouveaux horaires du couvre-feu? De 18h30 à 19h30 chaque soir.
Les restaurants dans le 10ème
Gros Bao
En service continu, de 12h30 à 19h30, Gros Bao reste ouvert durant la période du couvre-feu. Mené par les cheffes Lucy Chan (passée derrière les fourneaux de CAM) et Leslie Chirino (ex Frenchie et Cheval d’Or), le menu célèbre un florilège de recettes chinoises intemporelles. Dont le fil conducteur fait voyager les papilles de Wenzhou dont est originaire la propriétaire à Shanghaï ou encore Hong Kong. Dans un esprit de partage, on y découvre, dans les assiettes, les célèbres baozi (ces brioches fourrées) faits à la main, un char siu bao qui n'est d'autre que du porc braisé à la sauce barbecue, des pancakes chinois à la ciboule accompagnés d'un dip maison, un mapo tofu épicé, un canard laqué comme à Pekin… Avec en prime des 50% plats affichés qui sont veggies.
© Carole Cheung
Pouliche
Une fois arrivé rue d'Enghien, il faut d'abord passé par un bar à cocktails azuré avant de découvrir Pouliche. Une table de caractère menée par la cheffe Amandine Chaignot (qui a fait ses armes aux côtés de Jean-François Piège, Eric Frechon ou encore Yannick Alléno). A mi-chemin entre la stabulation chic et un bistrot parisien, le décor mêle murs en pierre d'époque, sol brut et filets équestres accrochés au mur. Tandis qu'à la carte, on retrouve un menu inspirant, qui évolue selon les trouvailles du marché, à déguster de 18h30 21h, du lundi au samedi.
Brigade du Tigre
Chaque soir de 18h30 à 20h, durant le couvre-feu, Brigade du Tigre fait voyager nos papilles en Asie. Mené par Adrien Ferrand (déjà derrière les fourneaux du restaurant Eels) et Galien Emery, le menu rassemble un bouillon volaille-crevette, des raviolis grillés aux champignons, du tataki de boeuf, des légumes sautés au sésame ou encore un mango sticky rice.
© Geraldine Martens
Grand Café d'Athènes
Ouvert à la réservation de 18h30 à 19h, le Grand Café d'Athènes propose, chaque soir, un florilège de bons petits plats grecs. Déjà à la tête de Filakia, expert en street food héllénique, Chloé Monchalin et Benjamin Rousselet y partagent leur amour immodéré de la Grèce et de ses spécialités culinaires. Au menu? Tzatziki maison à l'huile d'olive de Kalamata et ses pitas chaudes et craquantes, salade grecque réalisée dans les règles de l'art, poulpe fondant, figue rôties… Le tout à déguster avec un verre de rosé sec ou de cocktails à base d'ouzo.
© Sophia van den Hoek
Les restaurants dans le 11ème
Septime
Restaurant fin, bien connu des parisiens, Septime reste ouvert le soir malgré le couvre-feu. Avec un service continu jusqu'à 20h, de lundi à vendredi, Bertrand Grébaut et Théophile Pourriat proposent de délicieuses assiettes à partager et une belle carte des vins à siroter jusqu'au dernier moment. Le plus? Septime à la maison se poursuit avec des belles recettes à commander chez soi.
Marchon
Preuve que la cuisine est aussi une affaire d'instinct, Alexandre Marchon, ancien publicitaire, a fait ses armes seul avant d'ouvrir les portes de son tout premier restaurant à Paris. Nommé Marchon, le restaurant reste ouvert à l'heure du dîner, malgré le couvre-feu. De 18h30 à 20h30, on y déguste donc un menu carte blanche en 4 temps.
© PierGab
MAD
Ouvert le soir cette semaine, MAD est le nouveau restaurant d'Enzo Nicaise (le restaurateur à qui l'on doit notamment Vava, belle table au pied de Montmartre qui ne désemplit pas). Attablés bien confortablement sur les banquettes suspendues ou autour d'une table d'hôte intimiste, les visiteurs y dégustent pêle-mêle du tarama à la truffe, des tomates anciennes accompagnées de figues et de burrata, la pêche du jour ou des ribs servis avec du maïs fumé… Sans oublier une belle carte des vins.
Clamato
Cadet marin de Septime, Clamato reste ouvert du mercredi au dimanche jusqu'à 20h. Dans un décor de cabane de plage, un brin rustique, les visiteurs viennent déguster la cuisine iodée de Bertrand Grébaut. Evoluant selon les arrivages, venus de St Jean de Luz, Concarneau ou encore l’Ile d’Yeu, le menu oscille entre coquillages et crustacés bruts (Huitre Belle de Corde de Quiberon, tourteaux, oursins…) et recettes ultra travaillées (ceviche de mulet noir, courge musquée, coriandre, Tataki de bonite, main de bouddha & condiment tamarin, seiche crue d’Oléron, sésame et piment…).
Les restaurants dans le 17ème
Breizh Café
Malgré le couvre-feu, les restaurants parisiens Breizh Café restent ouverts le soir en service continu jusqu'à 20h30. Autant de tables idéales où déguster les recettes phares qui ont fait le succès de cette maison franco-nippone originaire de Cancale: les rolls au saumon biologique et à la saucisse bretonne et algues mais aussi des galettes de sarrasin plus classiques (poitrine fumée, comté, œuf miroir…). Tandis qu'en dessert, les crêpes de froment sont garnies de bananes rôties, de chocolat noir fondu, de caramel au beurre salé ou encore de compotes de pommes maison. Le tout, à déguster avec un florilège de cidres 100% breton.
Les restaurants dans le 18ème
Le Rochechouart
Dernier né du groupe hôtelier Orso, Le Rochechouart vient d'ouvrir ses portes au pied de Montmartre. Hôtel de bon goût décoré par le duo Festen, on y découvre surtout une belle brasserie dans le plus pur esprit parisien. Au menu? Os à moelle, poireau vinaigrette, foie gras au torchon, cocotte de palourdes, gravlax de bœuf, sole Mikado, mousse au chocolat, gâteau de crêpes… A déguster selon deux organisations. La première, en toute fin de journée avec des desserts sur table à 20h. Ou alors avec une “formule qui dîner dort" où les visiteurs pourront grappiller des heures en plus avant de dormir sur place.
(Chambre à partir de 60 euros avec cette option)
© Ludovic Balay
Ken Kawasaki
Du côté de Montmartre, Ken Kawasaki vient d'annoncer que son restaurant restera ouvert à l'heure du dîner durant le couvre-feu. A condition d'arriver entre 17h30 et 18h, les visiteurs dégustent les recettes alléchantes du chef Ryohei Kawasaki, le fils Ken Kawasaki mixent les influences entre cuisine française et influences japonaises.
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