Les arènes de Nîmes, un écrin « magique » pour « La chanson de l’année »

  • « La chanson de l’année » est de retour en direct, samedi, aux arènes de Nîmes.
  • « En matière de « télégénie », les arènes de Nîmes sont dingues », confie Anne Marcassus, la productrice de l’émission, coprésidente de DMLS TV. « On a toujours voulu être aux arènes. Et si c’est possible, on aimerait bien y rester. »
  • Et pour la capitale du Gard, les retombées sont énormes. « Chaque fois que l’émission est diffusée, des touristes nous en parlent en se présentant aux arènes, assure Valérie Espin, la gestionnaire du site. Ils viennent les visiter, aussi, parce qu’ils les ont vues à la télévision. C’est une très belle page de publicité. »

Samedi soir, la vedette, c’est les arènes. Certes, la crème de la chanson française (Vianney, Pierre de Maere, Florent Pagny, Juliette Armanet, Louane…) est attendue à Nîmes (Gard), pour se disputer le titre de « La chanson de l’année ». Mais c’est bien l’amphithéâtre millénaire, qui accueille l’émission phare de TF1, qui sera la superstar. Ces vieilles pierres, cette configuration circulaire à ciel ouvert, cette acoustique parfaite… Aux arènes de Nîmes, les concerts sont, toujours, une bamboche inoubliable.

Et à la télévision, c’est beau, aussi. C’est d’ailleurs la sixième fois, cette année, que « La chanson de l’année » installe son barnum dans l’édifice romain. « En matière de « télégénie », les arènes de Nîmes sont dingues, confie à 20 Minutes Anne Marcassus, la productrice de l’émission, coprésidente de DMLS TV. On a l’impression d’être dans un stade, avec une vision à 360°. Et puis, bien sûr, on ressent tout le poids de l’antiquité. La beauté de ces pierres, des arches… C’est un lieu magique. Et les artistes, ils adorent. »

A Nîmes, « il y a une vraie chaleur » dans le public, se réjouit la productrice

La configuration des gradins fait que « le public est très à la verticale, par rapport à la scène, détaille Valérie Espin, responsable des arènes auprès du gestionnaire, Edeis. C’est comme un chaudron. Et ça, ça dégage une atmosphère extrêmement chaleureuse. » C’est d’ailleurs pour capter cette ardeur nîmoise que la production a prolongé la scène jusqu’au cœur des arènes, cette année, pour être au beau milieu des spectateurs. Car le public nîmois, qui s’arrache les places gratuites du show en quelques minutes chaque année, « est incroyable, confirme la productrice. Il y a une vraie chaleur ici. Nous n’avons que des bons souvenirs. Une année, nous avions enregistré deux émissions à Nîmes. La deuxième, il a plu des trombes d’eau. Eh bien les gens étaient là, malgré tout. »

D’ailleurs, si « La chanson de l’année », après cinq éditions dans le Gard, a posé son imposante scène au jardin du Palais-Royal en 2020, puis au Château de Chambord, en 2021, c’est parce qu’il était impossible de faire autrement, en raison du Covid-19. Et si, l’année dernière, Nikos Aliagas a enregistré le show sur les plages du Mourillon à Toulon, c’est parce que les arènes de Nîmes n’étaient pas disponibles. « Nous, on a toujours voulu être aux arènes, confie Anne Marcassus. Et si c’est possible, on aimerait bien y rester. Entre « La chanson de l’année » et Nîmes, un vrai lien s’est tissé. »

Un deal qui ravit, aussi, la commune. Car une telle exposition, sur TF1, c’est une aubaine, pour l’attractivité de la cité romaine. « Chaque fois que l’émission est diffusée, des touristes nous en parlent en se présentant aux arènes, assure Valérie Espin, la gestionnaire du site. Ils viennent les visiter, aussi, parce qu’ils les ont vues à la télévision. C’est une très belle page de publicité. » « La chanson de l’année » est « un élément de communication énorme », confirme Frédéric Pastor, l’adjoint aux festivités à la mairie de Nîmes. Et si la production de l’émission est Parisienne, « ce sont des gens qui aiment profondément notre territoire, poursuit l’élu. On sent leur volonté de s’identifier fortement à Nîmes. » Anne Marcassus se réjouit, d’ailleurs, qu’à chaque fois, « tout le monde a son petit foulard rouge dans le public… On ressent vraiment la joie d’une feria ».

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