Les 10 expositions à voir à Paris cet automne 2019

De Vinci au Louvre, Toulouse-Lautrec au Grand Palais, Degas à Orsay… La rentrée culturelle mise sur les grands noms le temps d’expositions événements que l’on a hâte de découvrir. Suivez le guide.

Degas au Musée d'Orsay, Léonard de Vinci au Louvre, Toulouse-Lautrec au Grand Palais… Les grands maîtres sont à l'honneur cette saison. Guide ultime des 10 meilleures expositions à voir à Paris cet automne :

Léonard de Vinci au Louvre

Tous les jours, plus de 20 000 visiteurs s'amoncellent devant le portrait de La Joconde, assurément la plus célèbre des toiles de Léonard de Vinci, exposée fièrement au Louvre, musée le plus visité du monde, depuis la fin du XVIIIème siècle. Le 24 octobre 2019, le musée parisien rendra hommage au génie de l'un des artistes les plus admirés en lui dédiant une exposition d'envergure, à l'occasion des 500 ans de sa mort. Déjà propriétaire de cinq toiles du maître – La Vierge aux rochers, La Belle Ferronnière, La Joconde, La Vierge, l’Enfant Jésus et Sainte Anne et Saint Jean Baptiste, le Louvre voudrait réunir le plus de tableaux de l'artiste aux multiples facettes, ainsi que le Salvator Mundi, qui s'est vendu à 450 millions de dollars en novembre dernier. Après une exposition déjà incroyable donnée en 2013, dédiée aux dessins et manuscrits de De Vinci, le musée parisien compte bien frapper fort avec cette rétrospective. Et pour éviter les files interminables devant sa pyramide, le Louvre, pour la première fois de son histoire, instaure la réservation obligatoire avec créneau horaire. Les visiteurs qui bénéficient de la gratuité ou d’un tarif réduit devront également réserver sur internet. Vous êtes prévenus.

La Joconde

© Leemage/AFP

Du 24 octobre 2019 au 24 février 2020, Musée du Louvre, Rue de Rivoli, 75001 Paris

Degas à l'Opéra au Musée d'Orsay

À partir de 1860, Edgar Degas s'immisce en coulisses de l'Opéra de Paris, qu'il connaît bien en tant qu'enfant d'une famille de mélomanes, où il observe, l’œil bien ouvert et le crayon aux aguets, les petits rats lors des classes et entraînements quotidiens. Plus que les générales, l'artiste préférait regarder les danseuses lors de petits moments intimes, entre deux répétitions, une conversation entre trois ballerines distraites, une danseuse lasse osant un bâillement, des ajustements de corsets avant la représentation… Son terrain de jeu fétiche ? Le Foyer du Palais Garnier où il passe des heures durant à observer les petits rats et leurs professeurs, rendant à ce lieu, trop souvent associé à l'époque à un lieu de rencontres et de mondanités, sa vraie fonction au cœur de l'établissement parisien. De 1860 à 1900, Edgar Degas a donc fait de l'Opéra de Paris sa "chambre à lui" comme il aimait le dire. Des musiciens de l'orchestre aux petits rats dans la salle de danse aux admirateurs curieux dans les loges, le peintre impressionniste immortalisait avec virtuosité ces instants de vie, en répétition comme en représentation, aiguisant au pinceau la pointe d'une danseuse ou fondant un pastel d'un costume noir. Le Musée d'Orsay dédie cet automne une exposition à cette représentation fine et sensuelle de ce microcosme grouillant, que Degas captait avec toute sa sensibilité.

Edgar Degas (1834-1917) La Classe de danse,1873 Huile sur toile, 85,5 x 75 cm Paris, musée d’Orsay

© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt

Degas à l'Opéra, du 24 septembre 2019 au 19 janvier 2020, Musée d'Orsay

Toulouse-Lautrec au Grand Palais

L'exposition de rentrée du Grand Palais nous plonge dans le Paris canaille de Toulouse-Lautrec. Un monde grouillant et cruel que l'artiste a su traduire avec une force unique, sans jamais tomber dans le jugement. "La vie présente" qu'il a rendue plus intense au fil de ses peintures que l'on inscrit souvent dans le réalisme expressif. Au regard de plus de 200 œuvres exposées, de ses célèbres cocottes aux dandys mélancoliques, l'univers si vivant de Toulouse-Lautrec revit sous nos yeux, témoin de sa grande modernité qui a inspiré nombre de ses contemporains.

Henri de Toulouse-Lautrec Conquête de passage (Etude pour Elles) 1896 craie bleue et noire, et huile sur papier, marouflé sur toile; éclaboussures avec un matériau de couleur sombre en bas à droite 105,5 x 67,5 cm Toulouse, Musée des Augustins

© Photo Daniel Martin

Toulouse-Lautrec, Résolument moderne, du 9 octobre 2019 au 27 janvier 2020, Grand Palais, galeries nationales, entrée Square Jean Perrin

Tolkien à la BNF

On vous l'annonce, cet automne sera riche en expositions événements ultra fédératrices. En octobre prochain, la BnF consacre une exposition monumentale à l'écrivain et philologue britannique J. R. R. Tolkien, connu pour ses romans Le Hobbit et Le Seigneur des anneaux, adaptés avec succès au cinéma dans les années 2000. Sur 1000 m², plus de 200 œuvres explorant l'univers fantasy de Tolkien se donneront à voir, de manuscrits rares aux croquis originaux de l'auteur. Une exposition exceptionnelle donc, soutenue par la bibliothèque de Bodley de l’université d’Oxford, qui avait accueilli l’exposition à succès JRR Tolkien : Maker of Middle-Earth de juin à octobre 2018. Il faudra cependant patienter jusqu'au 22 octobre prochain pour découvrir ce précieux événement qui accueillera notamment 4 tapisseries récemment tissées d’après des aquarelles de Tolkien par la Cité internationale de la tapisserie d’Aubusson.

Le Seigneur des anneaux

© Warner Bros. France

JRR Tolkien, du 22 octobre 2019 à janvier 2020, Bibliothèque nationale de France, Quai François Mauriac 75006 Paris

Moderne Maharajah, un mécène des années 30 au Musée des Arts Décoratifs

Qu’il est beau ! On scrute le maharadjah Yeshwant Rao Holkar II, dernier souverain de l’État d’Indore, en Inde, et on ne peut pas s’empêcher d’être happé par son aura magnétique, son élégance mélancolique que seul un F. Scott Fitzgerald aurait pu saisir, et l’énigme qui se dégage de toute sa personne. Les photos, parfois prises par Man Ray lorsque la scène se déroule en France, le montrent enlaçant sa toute jeune épouse la maharani Shrimant Akhand Sahib Soubhagyavati Sanyogita Bai Holkar dans la suite d’un palace sur la Côte d’Azur, ou à la première d’un film de Douglas Fairbanks à Hollywood, elle en sari occidental de soie blanche, lui, toujours en smoking. Ils sont glamourissimes mais sans ostentation, jet-set avant l’heure mais dépourvus d’esbroufe. Ils forment un couple fascinant. Le Musée des Arts Décoratifs a l’excellente idée de consacrer la première grande exposition à Rao Holkar II, cet être de légende resté jusqu’alors dans l’ombre, immense collectionneur qui sut notamment détecter le génie de Brancusi et qui se fit construire un extraordinaire palais moderniste, Manik Bagh (le jardin des rubis) par un jeune architecte, Eckart Muthesius, en 1929. Pour la première fois, donc, on aura la chance d’avoir un aperçu de l’intérieur du palais futuriste qui stupéfia son peuple et de comprendre, grâce à des lettres, comment le souverain et Muthesius le rêvèrent. Train aménagé, boulangerie et cuisine souterraine afin que les hôtes ne soient pas incommodés par l’odeur du curry, ou encore système de climatisation insonore et innovante : l’impossible n’existe pas. Cependant, il faut imaginer les scandales que les lignes austères du palais, ses matériaux (indignes), son absence d’ornementation causèrent parmi les habitants d’Indore et les visiteurs du maharadjah, qui n’en finirent pas de se demander à quoi servait d’être riche à foison si c’était pour loger dans ce qu’ils jugeaient ressembler à une prison. Rao Holkar II, qui voulait éduquer l’œil des visiteurs, n’avait rien d’un démagogue et il tint bon. Son palais fut ce qu’on appelle un chef-d’œuvre d’art total. Il n’existe aucune bâtisse comparable, ni en Inde, ni en Europe. L’architecte Eckart Muthesius y travailla jour et nuit, il conçut lui-même les luminaires et choisit chaque meuble signé par des designers aujourd’hui célébrissimes, mais dont la présence chez un prince fut une hérésie, car toutes les pièces (industrielles) étaient conçues en série. Charlotte Perriand fournit sa célèbre chaise longue, qu’elle customisa en peau de léopard, Eileen Gray, son fauteuil Transat de 1927, ou encore DjoBourgeois signa une table ronde en verre et fût de métal. Et Le Corbusier ? On lui acheta quelques bricoles, comme des tapis très épais et à motifs géométriques. Pour plus de fraîcheur, on aménagea dans le jardin un plan d’eau dans lequel scintille l’ombre des arbres tropicaux, éclairés par des lampes cachées dans les branches. Comme devient-on un précurseur, amoureux des avant-gardes parisiennes, lorsqu’on est un maharadjah, né en 1908, dans l’État d’Indore ? L’acuité de Rao Holkar II, qui fréquenta tout jeune homme les surréalistes, ne cesse d’étonner. On sait que sa rencontre avec l’écrivain Henri-Pierre Roché fut capitale. L’auteur de Jules et Jim fut son intercesseur parmi les artistes et lui permit de visiter nombre d’ateliers. L’exposition sera l’occasion de découvrir ou de revoir deux œuvres qui suscitèrent un tollé : deux toiles de Bernard Boutet de Monvel, que le maharadjah fit accrocher dans son palais à la place des habituels portraits en tenue d’apparat. La première le montre, l’air joueur, en cape noire à doublure de soie blanche, dans un smoking également neige jusqu’au nœud papillon. La seconde est d’inspiration surréaliste. Le prince, assis dans un fauteuil blanc, comme en tailleur, semble disparaître dans diverses couches de blanc, qui mettent en valeur ses mains fines. Avant de mourir, Rao Holkar II brûla sa correspondance avec Henri-Pierre Roché, manière de signifier qu’il ne laisserait à personne le soin d’être son biographe. Puis, en 1980, les meubles de son palais furent éparpillés dans une vente aux enchères à Monaco où, de Warhol à Yves Saint Laurent, tous les gens fortunés et de goût se précipitèrent. (Anne Diatkine)

Man Ray, Le Maharajah et sa femme, vers 1927

© Man Ray 2015 Trust / ADAGP, Paris, 2019 Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Guy Carrard

Moderne Maharajah, un mécène des années 30, Musée des Arts Décoratifs, du 26 septembre 2019 au 12 janvier 2020. madparis.fr

Charlotte Perriand à la Fondation Louis Vuitton

Charlotte Perriand ? Cette architecte fonctionnaliste et ses espaces millimétrés, ses meubles-rangements formant cloison de séparation, ses murs-rideaux, ses tables extensibles qui s’enroulent sur elles-mêmes, ses modules intégrés, imbriqués, ses réflexions sur le minimal ? Ou Charlotte Perriand et son mobilier de détente pour grands espaces et bourgeois éclairés qu’elle cosigne avec Le Corbusier et Pierre Jeanneret pour les clients esthètes de l’architecte ? Perriand qui empreinte à l’automobile son vocabulaire et ses matériaux : soudure, tôle pliée, tube courbé, visserie métallique apparente, chrome et cuivre nickelé (ainsi sa première grande réalisation : son propre appartement place Saint-Sulpice, qu’elle présentera partiellement au Salon d’automne de 1927) ? Ou Perriand et ses tables de forme libre en bois plein et épais qui semblent sorties telles quelles de l’arbre et en respecter le dessin naturel de façon presque totémique ? L’engouement croissant en salle de ventes que suscite l’artiste auprès des amateurs de design depuis une quinzaine d’années dresse un portrait très partiel de son travail : on retrouve surtout les minimalistes appliques Les Arcs (une simple tôle qui pivote sur son axe, rééditée à foison), quelques bibliothèques à plots, modernistes et colorées (réalisées par les ateliers de Jean Prouvé), et des chaises Bauche d’une rusticité absolue (en paille et rondins de bois). Difficile en effet de trouver le lien. Mais difficile aussi d’appréhender une si longue carrière – soixante-dix ans de création – avec seulement quelques focus disparates. L’exposition que lui consacre la fondation Louis Vuitton, par son ampleur et son approche chronologique, éclaire pour la première fois sa démarche artistique dans son ensemble et prouve une cohérence conceptuelle, manifeste, plus encore qu’esthétique ou visuelle : une espèce «d’art d’habiter», selon les mots de Jacques Barsac, son gendre et biographe, co-commissaire de l’exposition, profondément émotionnel, chaleureux, qui rendrait la vie plus simple parce que plus belle. Ou peut-être l’inverse. On suit comme un fil rouge une même utilisation de la couleur qui semble être une mélodie, là où les formes donnent le rythme : ce sont les cuirs des assises de l’appartement place Saint-Sulpice, les plots métalliques des bibliothèques qu’elle dessine vingt-cinq ans plus tard, les caissons de rangement pour universitaires qu’elle imagine entre-temps… Des couleurs simples et franches qui s’affirment avec évidence et entrent en résonance avec celles des dessins de son ami Fernand Léger, accrochés en regard des reconstitutions des intérieurs de Perriand. Indispensable à la compréhension de son travail, l’influence du Japon, sur laquelle l’exposition revient longuement : une authenticité et une simplicité proches sans doute de son enfance chez un grand-oncle paysan, que Jacques Barsac appelle «l’économie efficace» et qui se lit dans toutes ses créations, par-delà la très grande richesse de vocabulaire utilisé. (Jérôme Hanover)

Charlotte Perriand, Vertèbre de poisson, 1933

© Adagp, Paris, 2019 ; © Archives Charlotte Perriand

Charlotte Perriand, du 2 octobre 2019 au 24 février 2020. Fondation Louis Vuitton. fondationlouisvuitton.fr

Francis Bacon au Centre Pompidou

Il y avait plus de mille livres dans la bibliothèque de Francis Bacon. "La littérature constituait un stimulus puissant de son imaginaire", explique Didier Ottinger, commissaire de l'exposition Bacon en toutes lettres au Centre Pompidou. Plutôt qu'un récit auquel il n'aurait qu'à donner forme, elle lui inspira une atmosphère générale, des images émancipées de leur contexte d'origine". Ainsi L'Orestie, la trilogie d'Eschyle que l'on retrouve dans les Trois études de figures au pied d'une crucifixion. Près de soixante-dix œuvres dont douze triptyques retracent, en six salles, six grandes passions littéraires de l'artiste (Nietzsche, Georges Bataille, Michel Leiris…) dont des extraits, lus par des comédiens, éclairent les correspondances. (Jérome Hanover)

Francis Bacon Study for Portrait (Michel Leiris), 1978 Huile sur toile, 35.5 x 30.5 cm Centre Pompidou, Paris Donation Louise et Michel Leiris

© © The Estate of Francis Bacon /All rights reserved /Adagp, Paris and DACS, London 2019Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI/Bertrand Prévost/Dist. RMN-GP

Bacon en toutes lettres, Centre Pompidou, du 11 septembre 2019 au 20 janvier 2020

L’Âge d’or de la peinture anglaise au Musée du Luxembourg

Cet automne, le Musée du Luxembourg se met à l'heure anglaise avec sa nouvelle exposition consacrée aux plus belles années de la peinture anglaise. L'année 1760 notamment a vu éclore le talent des deux peintres Joshua Reynolds (1723-1792) et Thomas Gainsborough (1727-1788), le premier président de la Royal Academy of Arts, qui se sont rapidement imposés comme les grands maîtres du portrait, sans jamais cesser de se renouveler. L'exposition parisienne les confronte au regard de leurs plus belles œuvres, nombreuses centrées sur la représentation de l'enfance, de la famille et de la royauté britannique, tout en mettant en lumière l'immense influence qu'ils ont eue sur leurs contemporains.

Thomas Gainsborough Lady Bate-Dudley c.1787 huile sur toile 221 × 184,5 cm Collection particulière, en dépôt à la Tate Britain depuis 1989 Royaume-Uni, Londres, Tate

© Tate, London, 2019

L’Âge d’or de la peinture anglaise De Reynolds à Turner Chefs-d’œuvre de la Tate Britain, du 11 septembre 2019 au 16 février 2020, Musée du Luxembourg 19 Rue de Vaugirard 75006 Paris

20 ans au Quai Branly

Pour célébrer ses 20 ans d'existence, le Musée du Quai Branly-Jacques Chirac a mis les petits plats dans les grands. Une exposition exceptionnelle retrace 20 ans d'acquisitions – au total plus de 77 000 oeuvres entrées au sein du musée de 1998 à 2018 – au regard de plus de 500 œuvres iconiques exposées et savamment commentées pour comprendre les grandes étapes du musée, devenue référence dans les arts et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques. Cet immense bâtiment signé Jean Nouvel, avec sa façade de verdure et son jardin peuplé de pièces architecturales, est né en 2006 sous l’impulsion de Jacques Chirac. Il a essuyé bien des critiques, notamment pour son coût de réalisation astronomique, et sa dimension post-colonialiste. Dédié aux arts d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques, il abrite les anciennes collections d’ethnologie du musée de l’Homme et du musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie de la Porte Dorée. L'occasion également de recueillir de précieuses anecdotes sur les coulisses de cette institution devenue grande.

Sac de devin

© musée du quai Branly – Jacques Chirac, photo Claude Germain

Du 24 septembre 2019 au 26 janvier 2020, Musée du Quai Branly-Jacques Chirac, 37 Quai Branly, 75007 Paris

Les maîtres naïfs au Musée Maillol

Cet automne, le Musée Maillol se met aux couleurs de l'art "naïf" le temps d'une exposition entièrement consacrée à ce genre pictural qui refuse les raccourcis. Pour la première fois à Paris, les fervents défenseurs de cet art régressif et insolite sont réunis au sein d'un même musée : Rousseau, Bauchant, Bombois, Desnos, Ève, Louis, Rimbert, Peyronnet et Vivin… La crème des artistes naïfs y est représentée, témoins rêveurs de l'histoire de l'art d'entre-deux guerres. Paysages exotiques, portraits d'enfants solitaires, scènes de vie charmantes… Ces centaines d’œuvres exposées enchantent par leur naïveté assumée.

Deux lions à l’affût dans la jungle, Henri Rousseau, dit Le Douanier Rousseau, 1909-1910 Huile sur toile 84,5 x 119,8 cm

© Collection privée

Musée Maillol, 61 rue de Grenelle 75007 Paris

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