Jean-Paul Belmondo, le "Magnifique", en 10 films

Comparé à Alain Delon dès ses débuts, Jean-Paul Belmondo n’a cessé de surprendre durant sa carrière en gardant toujours l’image d’un acteur séducteur et aventurier.

Portant le blouson de cuir et le col roulé comme personne, et avec son phrasé reconnaissable entre mille, il est devenu l’une des figures mythiques du cinéma français des années 60 et 70, notamment grâce à ses cascades.

Retour sur les plus beaux films du « Magnifique », décédé le 6 septembre 2021 à 88 ans, à Paris.

  • L’affiche du 71e Festival de Cannes rend hommage à Godard et Belmondo
  • Quand Jean-Paul Belmondo racontait sa dispute avec Ursula Andress
  • « À bout de souffle » de Jean-Luc Godard

Le film sort en 1960 et marque le début de l’ascension de l’acteur. Il est de ces films de la Nouvelle Vague et le propulse comme acteur prometteur aux côtés de l’Américaine Jean Seberg.

  • « Un singe en hiver » de Henri Verneuil 

Deux ans plus tard, il joue dans la comédie dramatique, partageant l’affiche avec Jean Gabin. Au départ impressionné par l’acteur emblématique, Jean-Paul Belmondo finira par bien s’entendre avec lui jusqu’à créer une complicité qui se remarque à l’écran.

  • « L’homme de Rio » de Philippe Broca

Dans ce film « course poursuite », on découvre le Belmondo aventurier, fou-fou et charmeur. L’acteur partage l’affiche avec Françoise Dorléac, la sœur de Catherine Deneuve, dans un film au rythme effréné.

  • « Le magnifique »de Philippe Broca

Dans les années 70, Jean-Paul Belmondo connait toujours un vif succès et enchaîne les films à une vitesse folle. Cette fois, l’histoire se passe au Mexique, toujours dans un rythme intense, dévoilant un peu plus l’audace de l’acteur.

  • « Borsalino » de Jacques Deray

Dans le film, Alain Delon et Jean-Paul Belmondo s’opposent de devenir amis. Les deux voyous développeront une complicité, jouant tous deux leurs jeux qui les mettent en avant.

  •  « Le cerveau » de Gérard Oury

Puisqu’il excelle dans les films de divertissement qui nous tiennent en haleine, Belmondo continue dans cette voie, bien qu’il alterne parfois avec des films plus sombres. Aux côtés de Bourvil, il joue un homme qui prépare un grand coup avec son ami : l’attaque d’un train transportant les fonds secrets des nations de l’OTAN.

  • « Cent mille dollars au soleil » de Henri Verneuil

Adaptation du roman Nous n’irons pas en Nigeria, le film met en scène les acteurs entre le Maroc et l’Espagne. Aux côtés de Lino Ventura et Bernard Blier, Jean-Paul Belmondo s’inscrit une nouvelle fois dans un film mémorable. 

  • « Pierrot le fou » de Jean-Luc Godard

Avec Anna Karina, Jean-Paul Belmondo confirme sa belle collaboration avec Godard. C’est au moment où, avec son grand succès, il envisage une carrière aux États-Unis avant de se rétracter, peu à l’aise à Hollywood. Le film emblématique a d’ailleurs été mis à l’honneur au Festival de Cannes 2018, qui a repris une scène pour l’affiche de sa 71ème édition.

  • « Le professionnel » de George Lautner 

Sa musique et la scène finale avec l’hélicoptère restent dans les mémoires des plus grands fans de l’acteur qui n’espéraient pas cette fin pour lui. Le film d’action compte un nombre d’entrées au cinéma impressionnant (au-delà des 5 millions), qu’il dépassera l’année suivante avec L’As des as.

  • « L’As des as » de Gérard Oury

Aussi bon dans les comédies que dans les drames, Jean-Paul Belmondo joue un pilote d’avion en pleine Première Guerre mondiale.

À la demande de l’ayant-droit de Georges Pierre (1927-2003), célèbre photographe de plateau, nous avons retiré l’image dont il est l’auteur, réalisée lors du tournage de « Pierrot le fou » qui illustrait cet article.

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