Lors d’un effort et parfois même au repos, avoir le souffle court est toujours un avertissement à prendre au sérieux.
Restez informée
Sur le plan médical, l’essoufflement (ou dyspnée) est décrit comme la sensation désagréable d’avoir du mal à respirer, accompagnée d’une impression de ne pas pouvoir « ouvrir » pleinement sa cage pulmonaire lors de l’inspiration. Ce « souffle court » est accentué par l’effort mais peut aussi survenir en position assise ou couchée.
L’excès de poids
En l’absence de pathologie, le surpoids ou l’obésité sont souvent les premiers responsables d’un essoufflement. En pesant sur le diaphragme, la graisse abdominale gêne la contraction optimale de ce muscle respiratoire principal, essentiel à nos inspirations. Moins mobile car comprimé, ce dernier ne permet plus une bonne expansion de la cage thoracique et le souffle devient plus court.
L’asthme allergique
Lorsque l’on est allergique au pollen, aux acariens, aux poils de chiens ou de chats, il n’est pas rare de ressentir une gêne respiratoire. Liée à la rhinite allergique, elle est gênante mais souvent transitoire. En revanche, si la respiration s’accélère, devient sifflante, il faut consulter, car il s’agit peut-être d’une crise d’asthme. D’abord légère, elle peut devenir plus intense, et donc potentiellement plus grave.
La BPCO
Derrière ces lettres se cache une maladie respiratoire : la bronchopneumopathie chronique obstructive. Elle trouve sa principale cause dans le tabagisme actif ou passif (80 % des cas), mais peut être également due à l’exposition à des substances toxiques ou à la pollution. Le hic, c’est qu’elle évolue sans engendrer de symptômes. Aussi, lorsque l’on est gêné par un souffle court, une respiration sifflante, avec parfois une sensation d’oppression de la poitrine, mieux vaut faire une spirométrie (mesure du souffle) chez son médecin. Le dépistage précoce de la BPCO aide à mieux vivre avec.
Le covid long
La dyspnée est l’un des symptômes « prolongés » (persistants au-delà de quatre semaines) les plus fréquemment rencontrés à la suite de la Covid 19. Si une consultation chez le généraliste est essentielle afin d’écarter toute suspicion de pathologie, le médecin n’a toutefois pas de traitement « miracle » à prescrire. Hormis la patience et l’espoir que tout rentre progressivement dans l’ordre…
L’embolie pulmonaire
Plus rare, l’essoufflement soudain accompagné d’une respiration rapide et courte peut être l’un des cinq signes d’alerte de l’embolie pulmonaire, avec les rougeurs aux jambes et la douleur thoracique… Un caillot de sang est alors en train d’obstruer un vaisseau sanguin des poumons : c’est une urgence vitale. Vite, on appelle le Samu !
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