Après sept saisons d’enquêtes acharnées, de braquages d’Halloween et de blagues potaches, la série Brooklyn Nine-Nine s’achève : si cette huitième saison est déjà diffusée aux États-Unis sur NBC et sur Canal+ en France, elle débarque sur Netflix le 13 août prochain. L’occasion de dire au revoir à des personnages cultes, et de (re) découvrir cette série qui fait du bien au moral.
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Brooklyn Nine-Nine suit les aventures de la brigade 99 du New York Police Department (NYPD), entre enquêtes pour meurtres et arrestations de barons de la drogue. Mais au-delà des enquêtes (qui sont parfois très secondaires), on suit la vie des différents personnages de la brigade, du chef Raymond Holt à la secrétaire Gina, en passant par les différents policiers et inspecteurs du service. Une belle bande de bras cassés qu’on a plaisir à retrouver pour cette dernière saison, qui promet d’être forte en émotions.
Parce qu’avec 7 saisons, il y a le temps de voir venir
Sept saisons, une quinzaine d’épisodes de 30 minutes par saison : si vous vous lancez dans Brooklyn Nine-Nine ce mois-ci, vous aurez le temps de (re) voir toutes les saisons d’ici son arrivée sur Netflix. Un format parfait pour une série humoristique, dans la juste lignée de Superstore, Community ou Friends, qui se dévore sur une pause déjeuner ou qui s’enchaîne jusque tard dans la soirée.
De plus, le format de 30 minutes par épisode permet un rythme rapide, une avalanche de punchlines et le développement de deux arcs narratifs, qui s’entrecroisent pour arriver à une résolution rapide. Sans tomber dans le huit-clos (même si la plupart des scènes se passent à l’intérieur du poste de police du 99), la série réussit à nous transporter dans plusieurs lieux de la ville de New-York, et à jouer avec ses clichés.
Parce que c’est une série très drôle, où l’humour est maîtrisé
Brooklyn Nine-Nine est une série humoristique, mais qui ne tombe pas dans le travers de jouer sur les clichés et stéréotypes. En bref, c’est une série où on rigole avec les personnages, et non pas d’eux. Personne ne se moque de l’homosexualité de Raymond Holt, mais plutôt de ses manies de contrôle et de diction ; on rit de l’immaturité de Jake Peralta ou de l’obsession d’Amy Santiago pour l’organisation ; Gina, de par ses nombreux défauts, devient iconique dans sa mégalomanie. Sans oublier Cheddar, le corgi du capitaine Holt, qui est rapidement devenue la mascotte des fans.
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Tous les personnages sont complexes, et se montrent sur plusieurs facettes au cours des sept saisons : Rosa Diaz, la badass de l’équipe, se laisse à des moments de vulnérabilité alors qu’elle a plutôt pour habitude de casser des objets ; Charles Boyle est parfois moqué pour sa sensibilité, mais est montré comme le meilleur ami loyal et parfait ; tandis que la montagne de muscles qu’est le lieutenant Terry Jeffords cache un papa poule au grand cœur. Les différentes saisons ont permis aux personnages de s’épanouir, de changer, de grandir, et ne représentent plus des archétypes.
Parce que c’est inclusif et plein de représentations positives
La section 99 est à l’image de la ville de New-York : remplie de diversité. La série compte plusieurs personnes non-blancs, issus de différentes origines (dont deux personnages latino-américains, Amy Santiago et Rosa Diaz, et deux personnages afro-américains, Terry Jeffords et Raymond Holt), tant dans ses personnages principaux que dans ses personnages secondaires. La série évite les clichés racistes, et aborde à plusieurs reprises des questions importantes, comme le racisme présent dans la police, ou les violences policières à l’encontre des personnes noires.
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Les personnages féminins sont également assez décisifs, présentés comme forts et indépendants, avec plus ou moins de sensibilité. Mais surtout, le show compte plusieurs personnages LGBTQ + visibles, avec notamment le couple Raymond Holt et son partenaire Kevin : Raymond Holt est d’ailleurs présenté dès le premier épisode comme le premier capitaine noir et gay de la ville de New-York. Le coming out bisexuel de Rosa Diaz dans le 100e épisode de la série a marqué un grand pas dans la représentation bisexuelle aux Etats-Unis, surtout à une heure de grande écoute.
Parce qu’il y a des gimmicks dont on ne se lassera jamais
Brooklyn Nine-Nine est une de ces séries qui devient culte avec le temps, et en partie pour les références et punchlines portées par les personnages principaux. Parmi elles, le « Cool cool cool » de Jake Peralta, à prononcer quand une situation gênante se présente ; ou bien le « Title of your sextape » (titre de ta sextape) quand une phrase a un sous-entendu sexuel. Autre gimmick qui nous fera toujours autant rire : l’obsession culinaire des vieux inspecteurs Hitchcock et Scully, mis au placard depuis bien longtemps, et qui passent plus de temps à goûter la gastronomie new-yorkaise qu’à résoudre des enquêtes.
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Mais à chaque saison, Brooklyn Nine-Nine présente le « Halloween Heist », ou casse d’Halloween, dans lequel la brigade s’affronte pour gagner le titre de meilleur enquêteur/génie au cours d’une mission de braquage grandeur nature. Au fur et à mesure des saisons, le casse devient un événement de plus en plus prenant, et donne lieu à quelques surprises et beaux moments entre les personnages, mais aussi beaucoup de rires.
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Parce que c’est une famille avec qui on a grandi
Brooklyn Nine-Nine fait partie de ces séries aux personnages si divers et attachants qu’ils font presque partie de la famille. On se réjouit de leurs aventures, leurs mariages, on pleure avec eux, bref on s’identifie. Au fil des saisons, vous vous rendrez compte que vous êtes plus une Amy qu’une Rosa, vous chérirez l’amitié de Jake et Charles ou le couple Raymond/Kevin. Brooklyn Nine-Nine traite de beaucoup de questions parfois difficiles qui peuvent survenir dans la vie, du coming-out à la question de la paternité, des discriminations à la mort d’un proche.
En sept saisons, on rit et on pleure avec le 99, on se questionne parfois, et surtout ça fait du bien au moral. En attendant que la huitième et dernière saison arrive sur Netflix le 13 août, et de pleurer à chaudes larmes la fin de la série, prenez le temps de (re) voir les aventures du commissariat le plus absurde de New-York. Et comme dirait Terry Jeffords : Go 99 !
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