Henri Lœvenbruck: «Je plaide pour davantage d’émissions littéraires»

Auteur d’une vingtaine de romans, Henri Lœvenbruck publie Le Loup des Cordeliers (XO éditions), son nouveau thriller, dont l’intrigue se situe en 1789. Rencontre avec un romancier fier de participer ce soir à sa première «Grande Librairie» à 20h50 sur France 5.

LE FIGARO. – Est-ce une reconnaissance d’être invité à «La Grande Librairie»?

Henri LŒVENBRUCK. – Je suis ravi de venir y présenter un de mes livres pour la première fois. J’étais déjà venu sur le plateau de François Busnel, mais pas pour y parler d’un de mes ouvrages. C’était pour évoquer Umberto Eco à l’occasion de sa mort. Alors, oui, comme tous les écrivains, je suis désolé de voir qu’il n’y a pas plus d’émissions littéraires à la télévision. Du coup, nous sommes des centaines à faire la queue pour passer à «La Grande Librairie».

En tant qu’auteur de genre, vous sentez-vous parfois déconsidéré?

Les choses ont beaucoup changé ces dix dernières années. «La Grande Librairie» accueille d’ailleurs régulièrement des auteurs de genre, comme Maxim Chattam.

L’émission, enregistrée, est consacrée à la Révolution. Pourquoi avoir situé votre roman à cette période?

Parce que c’est une époque éminemment romanesque. Et il y a beaucoup de points communs avec aujourd’hui. Je pense que les «fake news» ont commencé en 1789. Au Palais-Royal étaient placardées des affiches mensongères, aussi bien par les révolutionnaires que par les contre-révolutionnaires. Mon héros, Gabriel Joly, précurseur du journalisme d’investigation, cherche la vérité. J’ai déjà en tête la suite de ses enquêtes sur six ou sept volumes! On pourrait même imaginer une adaptation en série télé.

Sur le plateau, que vous ont dit les deux historiens présents?

Évelyne Lever et Jean-Clément Martin ont apprécié mon roman. Et ils ont été frappés de voir qu’il était historiquement assez rigoureux.

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