Cinquante-sept ans après la disparition d’Edith Piaf, Vogue revient sur “L’Hymne à l’amour”, la chanson la plus romantique du répertoire français.
L’œuvre d’Edith Piaf reste à jamais la mélodie du romantisme à la française. La Vie en rose, Non, je ne regrette rien, Sous le ciel de Paris… tant de titres culte qui sont entrés dans la légende et qui ont fait d’elle l’artiste française absolue. Mais si on ne devait en garder qu’un, ce serait évidemment L’Hymne à l’amour. Soixante-dix ans après sa sortie, Vogue vous dévoile 5 choses à savoir sur la chanson la plus romantique et tragique de la Môme.
Son inspiration
Plus qu’un simple tube, L’Hymne à l’amour est avant tout une déclaration de tendresse d’Edith Piaf à l’homme qu'elle aime. En 1948, elle rencontre Marcel Cerdan lors d’un concert à New York alors qu’elle a entrepris une tournée aux Etats-Unis avec Les Compagnons de la chanson. Le coup de foudre est immédiat et les amants affichent leur relation, malgré le fait que le boxeur soit marié et père de deux enfants. Au sujet de leur relation, Marcel Cerdan déclara : « Il y a une Edith Piaf et j’ai de la chance, moi, pauvre brute de boxeur, d’être aimé par elle. » De cette union, la Môme imaginera L’Hymne à l’amour, une chanson totalement inspirée de son dévouement au Bombardier marocain.
L’amitié avec Marguerite Monnot
Derrière les notes d’instruments à cordes mythiques se cache Marguerite Monnot. La pianiste et compositrice française avait commencé à collaborer avec Edith Piaf en 1936, lorsque la Môme – alors chanteuse de cabaret – s’empare du titre composé par Marguerite Monnot pour Annette Lajon : L’étranger. De là, les deux femmes travaillent de concert sur des titres désormais légendaires : Milord, La Vie en rose ou encore Les Amants d’un jour. Au total, la pianiste signera trente-six chansons pour elle et L’Hymne à l’amour fait partie de ses plus grandes réussites. Lorsqu’Edith Piaf écrit les paroles dans la maison de Boulogne-Billancourt qu’elle et Marcel Cerdan ont acquise, Marguerite Monnot s’attèle à la composition. Pour cette mélodie inoubliable, la compositrice se serait inspirée de la Lied Frühlingsnacht de Robert Schumann.
Une chanson prémonitoire
L’histoire d’amour funeste d’Edith Piaf et Marcel Cerdan a fait le tour du monde. Le 14 septembre 1949, la Môme interprète pour la première fois L’Hymne à l’amour devant le public new-yorkais du cabaret Versailles. Le 28 octobre de la même année, alors qu’elle avait supplié le boxeur de la rejoindre en Amérique du Nord, l’avion de Marcel Cerdan s’écrase dans les Açores. Plus tard, lorsqu’Edith Piaf enregistre la chanson en studio, elle conserve symboliquement les paroles « si un jour la vie t’arrache à moi, si tu meurs, que tu sois loin de moi ». Tragiquement prémonitoire, la chanson mentionne aussi l’incapacité de la chanteuse à surmonter la disparition de l’homme de sa vie. Les paroles « car moi je mourrais aussi » prennent tout leur sens lorsque, rongée par le chagrin et la culpabilité, Edith Piaf se réfugie dans la morphine et l’alcool. Démarre alors un lent cycle d’allers et retours entre les cures de désintoxication et la dépression. Les substances et la tristesse auront raison de la chanteuse qui s’éteindra le 10 octobre 1963 à Grasse.
Paris chante toujours
Actrice à ses heures perdues, Edith Piaf apparaît dans le long-métrage de 1952 Paris chante toujours de Pierre Montazel. Aux côtés d’Yves Montand et Tino Rossi, Edith Piaf joue son propre rôle et interprète L’Hymne à l’amour dans un décor imitant le parvis de Notre-Dame. D’abord seule mais entourée de couples, Edith Piaf est rejointe par un homme dont on ne voit pas le visage et qui semblerait représenter Marcel Cerdan, déjà disparu depuis trois ans.
Les reprises
Devenu l’un des titres les plus cultes de la chanson française, L’Hymne à l’amour a connu beaucoup de ré-interprétations, en France comme à l’étranger. Danois, serbe, portugais… Au total, le titre aura été traduit en onze langues. Parmi les neufs versions françaises enregistrées en studio et en live, Mireille Mathieu et Johnny Hallyday se sont frottés à la grandeur de la Môme. La chanson comptabilise cinq reprises en anglais – dont l’une par Phil Collins – et pas moins de treize en japonais. La dernière en date est signée de la chanteuse Hikaru Utada, sortie en 2010 et intitulée Ai no Anthem. Elle atteint la 7e place du classement Billboard Japan Hot 100 et a été utilisée dans une publicité de la marque Pepsi. Plus récemment, Céline Dion a rendu un hommage à la France après les attentats de novembre 2015 aux American Music Awards en interprétant L’Hymne à l’amour, accompagnée d’un orchestre live. Enfin, impossible d’oublier la prestation de Marion Cotillard dans le film d’Olivier Dahan. Oscarisée pour son rôle dans le biopic La Môme, elle fait doubler sa voix par la chanteuse Jil Aigrot, dont le timbre se rapproche de celui si particulier d’Edith Piaf.
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