A l’issue du Conseil de défense ce 27 janvier, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a émis plusieurs scénarios pour les semaines à venir face à une "efficacité relative du couvre-feu". L’ouverture des écoles reste recommandée.
- Reconfinement écoles ouvertes
- Nombre de cas Covid à l’école
- Actualités covid à l’école
- Cas covid et fermetures d’écoles
- Protocole à la cantine
- Universités
- Bac covid
[Mise à jour du 28 janvier à 10h47] Suite au Conseil de défense qui s’est tenu ce mercredi, Gabriel Attal a présenté plusieurs scénarios pour ces prochaines semaines. Selon le porte-parole du gouvernement, il paraît peu probable de maintenir à ce stade le couvre-feu à 18 heures, qui présente « une efficacité relative ». En effet, cette mesure ne freinerait pas suffisamment la circulation du virus en France et les effets du couvre-feu pourront, à la fin de la semaine « être mesurés pleinement ». « Ce sont plusieurs scénarios, qui vont d’un maintien du cadre actuel à un confinement très serré, qui ont été abordés ce matin« , a-t-il précisé ce 27 janvier.
- Parmi les pistes qui pourraient être envisagées ? Soit un couvre-feu en semaine avec confinement le week-end, soit un confinement avec ouverture des écoles comme en novembre, ou une option encore « plus serrée », celle d’un confinement avec fermeture des écoles, comme au printemps. Pour autant, le gouvernement autant que les scientifiques recommandent le maintien des écoles ouvertes. D’autres options pourraient également être étudiées comme l’ouverture des écoles maternelles et primaires, mais des cours à distance pour les collégiens et lycéens ou encore le rallongement des vacances de février.
- Prolonger les vacances d’hiver ? On a fait un choix qui est celui de maintenir le plus possible les écoles ouvertes, ce choix on en est fier », a déclaré Gabriel Attal sur France Inter ce 28 janvier. « On a toujours comme boussole, autant que c’est possible, de permettre à nos enfants d’aller à l’école (…) Ça a toujours figuré dans nos priorités, après, on est dans une situation particulière avec ce variant britannique qui se développe (…) il est évidemment possible de réfléchir à allonger les vacances d’un côté ou de l’autre. Mais notre objectif est que les enfants puissent continuer à apprendre »
Ecoles ouvertes en cas de reconfinement ?
En cas de reconfinement, les écoles devraient néanmoins rester ouvertes, comme ce fut le cas lors du deuxième confinement. Les experts scientifiques ainsi que le ministre de l’Education s’opposent à la fermeture des écoles pour le bien-être des enfants :
- Jean-Michel Blanquer favorable à l’ouverture des écoles. Sur LCI, Jean-Michel Blanquer a réaffirmé que l’ouverture des écoles restait sa priorité. « On a réussi à ce que la France soit l’un des pays qui a connu le plus de jours d’écoles pour les enfants. Même dans les hypothèses de confinement, je suis favorable à ce que les écoles soient ouvertes« . Ce 24 janvier, le ministre de l’Education nationale avait également précisé : « Tout notre travail consiste à éviter cette hypothèse, même si elle reste concevable en cas de nécessité absolue. L’école reste essentielle pour nos enfants ». Malgré une hausse des cas de Covid-19 en milieu scolaire, le ministre dit préférer « les modalités qui ont prévalu en novembre, avec les établissements ouverts, d’autant que nous constatons a posteriori que notre stratégie a fonctionné. Tous les scénarios existent naturellement, mais nous partageons cette priorité éducative.
- L’Association Française de Pédiatrie ainsi que les sociétés savantes de pédiatrie plaident pour le maintien des écoles ouvertes. Ils observent depuis plusieurs semaines « une augmentation des consultations, admission aux urgences et hospitalisation pour motifs psychiatriques tels qu’anxiété, idées noires et ou gestes suicidaires souvent dans un contexte de maltraitance », précisent-ils dans un communiqué du 26 janvier. Aussi, « la perspective d’un nouveau confinement avec fermeture des écoles, crèches, collectivités et milieux socio-éducatifs laisse craindre une aggravation des effets délétères indirects de la pandémie déjà objectivés par de nombreux pays sur la santé mentale et sociale des enfants » alertent les pédiatres.
- Fermeture des écoles en dernier recours pour la HAS. La Haute Autorité de Santé recommande de laisser les écoles ouvertes en cas de confinement, et ne les fermer qu’en dernier recours. Sur France Inter, la présidente de la HAS Dominique Le Guludec a rappelé que « nous ne sommes pas dans la pire des configurations : les enfants ne sont pas ou très peu malades, c’est exceptionnel. Les écoles, c’est ce qu’il faut fermer en dernier« . Elle estime que de nouveaux outils comme les tests salivaires permettront de donner plus d’indications d’ici une quinzaine de jours. « On a tous appris que les écoles sont ce qu’il faut fermer en dernier. Il faut s’adapter à la situation épidémique » a-t-elle ajouté.
- L’OMS contre la fermeture des écoles. Dans son rapport épidémiologique hebdomadaire, l’Organisation mondiale de la santé avait fait le point sur l’enseignement et l’éducation, un an après la pandémie. « Les fermetures d’écoles doivent être un dernier recours, elles doivent être temporaires et seulement à un niveau local dans les zones de transmission intense« , préconise l’OMS qui souligne l’impact sur les écoliers les plus démunis, vulnérables ou fragiles. En outre, « plusieurs études ont montré que la réouverture des écoles n’avait pas correspondu à des hausses significatives de transmission dans la communauté ou à des pics d’infection« . Néanmoins, si par la suite, « on trouve que les enfants sont plus touchés, les mesures de santé publique pourraient devoir être ajustées » préconise l’OMS.
- Le Conseil scientifique recommande l’ouverture des écoles. Ce 13 janvier sur France Info, le président du Conseil scientifique a précisé qu’il était favorable à l’ouverture des établissements scolaires, malgré le niveau élevé des cas de Covid. « On pense que les données anglaises sur la pénétration du virus ne sont pas suffisamment claires pour nous pousser à fermer les écoles en France », a déclaré Jean-François Delfraissy. « Nous recommandons de poursuivre l’ouverture des écoles avec des mesures de surveillance beaucoup plus strictes » a ajouté le scientifique. La jauge déterminant une fermeture de classe, actuellement fixée à trois cas de covid, pourrait par exemple évoluer. « Il faut changer la jauge et dès le premier malade du variant anglais, il faut aller plus vite et fermer cette école« a-t-il ajouté. Jean-François Delfraissy recommande également d’adapter la durée des vacances scolaires de février et de regrouper les dates des vacances différentes selon les académies par exemple.
Combien de classes et d’écoles fermées en France ?
« Nous continuerons à fermer les classes des écoles, collèges et lycées au cas par cas, en lien avec les autorités de santé locales, chaque fois qu’un certain nombre de cas nous conduisent à cette décision » avait annoncé Jean-Michel Blanquer. Selon le ministère de l’Education nationale, à la date du 21 janvier à 13h, 64 structures scolaires (47 écoles, 13 collèges et 4 lycées) sont fermées ainsi que 371 classes. Il précise également, dans un communiqué du 22 janvier, que 10003 élèves ont été testés positifs au Covid-19 ces 7 derniers jours. Par ailleurs, 1586 membres du personnel des établissements scolaires ont été testés positifs ces 4 derniers jours. Selon Jean-Michel Blanquer, « la courbe est comparable à celle d’après les vacances de la Toussaint : on est passé de 600 cas déclarés par jour à un plateau atteignant environ 2000-2500 cas quotidiens. Sur plusieurs milliers de tests réalisés au sein de l’Éducation nationale, nous avons aujourd’hui le même taux de positivité qu’en décembre« , précise-t-il. « La situation permet donc la continuité scolaire, mais nous sommes vigilants« .
Actualités Covid à l’école
- Les écoles peu contaminantes quand les gestes barrière sont respectés. Basée sur des données d’écoles situées dans 3 Etats américains et des pays européens, une étude menée par des chercheurs des Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) a été publiée, ce 27 janvier, dans le Journal of the American Medical Association. Selon ses conclusions, les écoles qui demandent à leurs élèves de porter un masque, de respecter la distanciation physique et d’appliquer d’autres mesures sanitaires n’ont pas enregistré de propagation rapide du coronavirus. Les auteurs de cette étude suggèrent de maintenir ou de revenir partiellement ou entièrement à un enseignement en présentiel et de continuer à appliquer dans les écoles toutes les mesures recommandées pour limiter les risques de propagation du virus.
- Les vacances scolaires de février allongées. « Par définition, on étudie toutes les pistes », notamment celle de Jean-François Delfraissy qui proposait d’allonger la durée des vacances scolaires face au variant du Covid, « mais cela ne veut pas dire que c’est ce que l’on va suivre« , précise Jean-Michel Blanquer sur LCI ce 25 janvier. Le ministre de l’Education estime en effet que « parfois, les vacances peuvent être plus contaminantes que la vie scolaire et qu’il est toujours important de tenir les calendriers (…) je ne suis pas convaincu à ce stade que cette option permettrait d’atténuer les contaminations ». Quelques jours plus tôt, il avait également précisé sur RTL que « les vacances de février ont vocation à être à la date prévue, de durer deux semaines pour chacune des zones et de ne pas être changées« .
- Grève à l’école. Plusieurs syndicats d’enseignants ont manifesté ce 26 janvier pour réclamer une revalorisation des salaires des enseignants, des recrutements plus importants et de meilleures conditions de travail. Ils demandent également davantage de postes d’accompagnant d’élèves en situation de handicap (AESH), d’assistant d’éducation (AED), de psychologues et infirmières scolaires et manifestent par ailleurs sur la gestion de la crise sanitaire en France. Jean-Michel Blanquer a répondu ce 25 janvier que l’engagement des enseignants était crucial dans cette crise sanitaire et que l’augmentation des professeurs étaient revue à la hausse : « j’ai ouvert le Grenelle de l’Education, je ne vois pas quel est l’intérêt d’ouvrir un message de pessimisme au moment où s’ouvrent de belles perspectives« . Selon le ministère de l’Éducation nationale, les taux de participation au mouvement de grève sont de 10,99% en moyenne pour l’ensemble des académies, de 12,16% pour la moyenne des enseignants (11,72% dans le 1er degré et une moyenne de 12,59% dans le second degré).
- Masque à l’école. Alors que le Haut Conseil de la santé publique recommande d’éviter certains masques en tissu face à la circulation du variant du covid, plus contagieux, Jean-Michel Blanquer a rappelé que l’Education nationale « diffuse des masques de catégorie 1, de norme Afnor » à destination du personnel ou des élèves qui auraient oublié leur masque. Il faut néanmoins qu’il y ait une adaptation selon lui, « l’alerte serait plutôt du côté des familles (…) Peut-être qu’on arrivera à quelque chose d’obligatoire au bout de quelques jours » a-t-il ajouté. Selon l’Organisation mondiale de la santé en revanche, les masques en tissu restent efficaces. L’Académie de médecine est également du même avis estimant qu’il y a un « manque de preuve scientifique » et qu' »un tel changement des recommandations concernant une pratique avec laquelle l’ensemble de la population avait réussi à se familiariser risque de susciter de l’incompréhension et de raviver les doutes sur le bien-fondé des préconisations officielles ».
- Bac 2021 : les enseignements de spécialités en contrôle continu. Les enseignements de spécialité n’auront pas lieu comme prévu en mars. Comme pour les épreuves communes, les lycéens seront donc évalués sur la base des moyennes des trois trimestres de terminale de ces enseignements, précise un courrier du ministère de l’Education envoyé aux enseignants ce 21 janvier. Sur Parcoursup, ce sont les moyennes portées dans les bulletins des deux premiers trimestres qui seront prises en compte, ainsi que les appréciations des professeurs. Quant au calendrier de la procédure d’orientation, il ne change pas.
- Un jour de présentiel pour les étudiants et des repas à un euro. En déplacement dans les Yvelines, Emmanuel Macron a fait des annonces au cours d’un échange avec des étudiants de l’université Paris-Saclay. « Un étudiant doit avoir les mêmes droits qu’un salarié (…) S’il en a besoin, il doit pouvoir revenir à l’université un jour par semaine« , a indiqué le Chef de l’Etat qui a précisé que les amphis auront une jauge de maximum 20%. Emmanuel Macron a aussi annoncé que tous les étudiants, boursiers ou non boursiers, pourront bénéficier de repas à un euro dans les restaurants universitaires.
- Fermetures de certaines cantines scolaires. Alors que le protocole sanitaire à la cantine est renforcé, Jean-Michel Blanquer a annoncé que certaines cantines pourraient fermer. « Il y a certaines cantines que nous fermerons, si nous nous rendons compte que vraiment il y a une impossibilité pratique de faire respecter le protocole sanitaire »
- Les activités physiques et sportives scolaires et extra-scolaires en intérieur suspendues. Toutes les pratiques d’intérieur sont suspendues, pour quelques semaines pour ce type d’activités. « Cela concerne aussi bien les cours d’Education Physique et Sportive (EPS) à l’école, au collège et au lycée, que les activités sportives périscolaires comme extrascolaires, c’est-à-dire encadrées par des associations sportives ou autres structures privées » précise ce 15 janvier le ministère de l’Education.
- Tests à l’école. Nous allons augmenter notre capacité de dépistage dans les écoles avec un objectif de 300.000 tests par semaine, soit plus d’un million de tests par mois. « 1 million de tests seront déployés dans les écoles, collèges et lycées d’ici aux vacances de février. Chaque fois qu’il y aura 3 cas, une équipe de dépistage pourra venir sur place », précise le gouvernement. Par ailleurs, le gouvernement continue de surveiller le nombre de cas à l’école. « Nous continuons le traçage, mais nous aurons désormais la possibilité pour certains établissements d’avoir la venue d’une équipe de dépistage de tous les personnels et de tous les élèves, sur place, chaque fois qu’il y aura trois cas de contamination. Il y aura également l’identification de tous les collégiens et lycéens qui se verront proposer un test dans les 48 heures, dans ce type d’hypothèse« .
- Cours hybrides. Si les cours hybrides restent efficace face au Covid, le ministre de l’Education se dit attentif aux élèves de Terminale qui passent le baccalauréat cette année. « Notre recommandation est que les élèves de Terminale soit le plus possible en présence dans les établissements scolaires ». Au collège, « à titre exceptionnel, lorsque les établissements rencontrent des contraintes, il peut y avoir aussi, au cas par cas, un système hybride, mais cela reste exceptionnel« , a précise Jean-Michel Blanquer.
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Le ministre de l’Education nationale a précisé sur LCI que davantage d’écoles avaient fermé en France ces dernières semaines, face au variant du Covid. « Il est préférable de fermer de façon ciblée chaque fois qu’on a des cas de Covid-19. Il est donc préférable d’en fermer 60 plutôt que 60.000 et s’il faut en fermer 1000, on en fermera 1000, mais je ne veux pas de dégâts collatéraux pour les élèves », a-t-il ajouté.
Classes fermées : à partir de combien de cas de Covid ?
Jusqu’à présent, une classe fermait à partir de trois cas de Covid-19 et la décision est prise en accord avec l’Agence régionale de Santé. Les cas sont néanmoins différents d’une école à l’autre, notamment lorsque les trois cas sont détectés au sein d’une même classe ou dans des classes différentes, précise Jean-Michel Blanquer. « La consigne actuelle est de fermer plus rapidement par mesure de précaution« , a-t-il ajouté. En effet, Jean-François Delfraissy préconise quant à lui de fermer la classe dès le premier cas de Covid. « On suit ce que dit le Conseil scientifique, et on sait que le variant anglais pose un problème supplémentaire de contagiosité » avait précisé le ministre de l’Education lors d’un précédent discours. « On va sûrement aller vers 1,5 million de tests en février, nous réussirons à capter plus de cas asymptomatiques ». Et par conséquent, ces tests pourraient amener à « fermer plus rapidement et plus nettement [des classes] dès qu’il y a peut-être même moins de trois cas ».
Quel protocole sanitaire à la cantine ?
Lors des repas à la cantine, les élèves retirent leur masque et mangent collectivement. Parents d’élèves et scientifiques avaient notamment alerté ces derniers jours sur ces lieux « à haut risque de contamination ». De nouvelles mesures pour la restauration scolaire sont donc mises en place et s’appliqueront au plus tard le 25 janvier 2021 :
- Ainsi, à l’école primaire, il n’y aura pas de brassage entre les classes. « Les élèves d’une même classe mangeront ensemble tous les jours et à la même table », précise-t-il. Si cela n’est pas possible, « les temps de repas seront alors allongés pour permettre l’étalement des classes à la cantine ». Au cas par cas, on pourra aussi avoir recours à « des plats à emporter ».
- Dans l’enseignement secondaire, « l’hybridation des lycées permet de lever normalement la pression sur le temps des repas, puisqu’il y a moins d’élèves. Si l’établissement scolaire est en tension pour organiser le temps de restauration, le temps de service serait rallongé, et des repas à emporter seraient proposés », avait précisé Jean-Michel Blanquer. Aussi, au collège et au lycée, lorsque la distance d’un mètre n’est pas possible, les élèves d’un même groupe (classe, groupes de classes ou niveaux) doivent déjeuner ensemble et toujours à la même table. Par ailleurs, « les offres alimentaires en vrac sont prohibées » précise le ministère de l’Education.
- Hygiène des mains, renouvellement de l’air à la cantine, balisage des sens de circulation et distanciation, plages horaires et nombre de services adaptés, limitation des flux et du nombre d’élèves sont autant de mesures qui devront être respectées.
- Distanciation entre les élèves à table. Pour éviter aux élèves de se croiser à la cantine et dans la mesure du possible, les entrées et les sorties sont dissociées. Les chaises sont également disposées en quinconce de manière à éviter que les enfants mangent les uns en face des autres.
- Les tables du réfectoire sont nettoyées et désinfectées, a minima, après chaque service et si possible après chaque repas. Au collège et lycée, des distributeurs de solution hydro-alcoolique sont au minimum mis à disposition à l’entrée du réfectoire.
- Autres locaux et repas à emporter. En cas de besoin et pour permettre plus de distanciation physique, d’autres espaces que les cantines peuvent être utilisés pour le moment du repas. Des repas à emporter peuvent également être proposés, si possible en alternant repas froids et repas chauds. Il convient alors de veiller au respect des règles de distanciation physique et de non brassage par les élèves au moment de la consommation du repas à emporter.
- Le port du masque est obligatoire pour les élèves à compter du CP, même lorsqu’ils sont assis, tant qu’ils ne consomment pas un plat ou une boisson.
Universités : reprise à partir du 25 janvier, chèques psychologiques
« Nous avons autorisé depuis la rentrée de janvier que des étudiants en grande difficulté puissent revenir par petits groupes de 10, quelques heures par semaine », précise Jean Castex. « Nous autoriserons à partir de la semaine du 25 janvier la reprise par demi-groupe des travaux dirigés des élèves de 1ère année, puis, si la situation sanitaire le permet, aux étudiants des autres niveaux. Cette reprise très progressive attendue par les étudiants, l’est aussi par leurs professeurs », a précisé le Premier ministre. Les conditions et modalités seront définies dans les prochains jours pour préciser cette reprise progressive des étudiants dans le supérieur. Les protocoles d’accueil devront prévenir le brassage des étudiants, et respecter les règles de distanciation.
La ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal a quant à elle rappelé la situation difficile des étudiants et que « de nombreux dispositifs ont été mis en place » pour les soutenir financièrement et accompagner les 2,7 millions d’étudiants. « Nous poursuivrons ces efforts, mais nous savons qu’ils ne sont pas suffisants. Les 1600 référents dans les cités universitaires sont là pour soutenir les plus fragiles. Les 20.000 tuteurs étudiants seront là pour soutenir pédagogiquement les étudiants. Le nombre de psychologues dans les universités sera doublé ce semestre et de nouveaux personnels sociaux permettra d’accélérer les aides d’urgence. » La ministre souhaite passer d’une majorité d’enseignement en distanciel à une majorité en présentiel pour permettre aux étudiants de renouer contact avec leurs enseignants.
Des dépistages individuels ou collectifs seront également déployés pour les étudiants. Des tests antigéniques seront mis à disposition des systèmes de santé universitaires, en partenariat avec les rectorats pour permettre de surveiller l’évolution de l’épidémie dans les établissements.
Baccalauréat en contrôle continu : comment les lycéens vont-ils passer leurs épreuves ?
Comme pour les évaluations communes, les premières épreuves des enseignements de spécialités prévues en mars, ne se dérouleront pas comme prévu. Elles auront lieu sous forme de contrôle continu, en prenant en compte les moyennes des trois trimestres de l’année de terminale, selon un courrier envoyé aux enseignants ce 21 janvier.
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Le baccalauréat 2020-2021 est cette année encore aménagé, « aussi bien pour le contrôle continu que pour les épreuves de spécialités ». Concrètement, les évaluations communes n’auront pas lieu et se passeront en contrôle continu, avec la moyenne des bulletins scolaires des élèves de Première et de Terminale. « En pratique, cette mesure concerne l’histoire-géographie, les langues vivantes, et la spécialité qui n’est pas poursuivie en terminale, ainsi que les mathématiques pour la voie technologique et l’enseignement scientifique pour la voie générale. Elle concerne les élèves en terminale, inscrits pour la session 2021, comme les élèves en première inscrits à la session 2022, pour les évaluations communes prévues cette année scolaire » précise le ministre de l’Education dans un communiqué du 5 novembre.
- Le ministère rappelle que le calendrier de Parcoursup reste inchangé.
- Lycées, universités et confinement : Pour les BTS, IUT et prépas, les cours se tiennent à distance. En revanche, les travaux pratiques se feront en présentiel, a précisé Gabriel Attal ce 29 octobre.
- Les modalités du baccalauréat pourront de nouveau être adaptées jusqu’à 2 semaines avant le début des épreuves selon une ordonnance parue au Journal Officiel.
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