L’annonce a bouleversé le milieu du rap. Mercredi soir, des proches du rappeur Népal ont annoncé sa disparition via ses comptes
Instagram et Twitter. Comme l’indiquent ces messages, l’artiste est décédé le 9 novembre dernier à Paris, les causes du décès n’ont pas été dévoilées.
« Ni les mots ni ce communiqué ne peuvent exprimer la tristesse que nous ressentons aujourd’hui. Son œuvre continuera à délivrer son message et à le faire exister dans nos cœurs et dans nos vies », ont écrit les proches de Népal dans ce communiqué. Depuis, les hommages se multiplient sur Internet, comme le journaliste rap Mehdi Maïzi, saluant la mémoire « d’un artiste exceptionnel ».
Un premier album en préparation
Connu pour son extrême discrétion (le rappeur ne montrait jamais son visage), Népal évoluait depuis une dizaine d’années dans le rap français, précise le site de Booska-p.com, en tant que rappeur et beatmaker. Portant plusieurs pseudos, KLM ou encore GrandMaster Splinter, il était membre du collectif parisien 75e Session (aux côtés notamment de Sopico ou Di Meh), au sein duquel il avait publié son premier clip John Doe en 2011.
Il avait également fondé le groupe 2Fingz avec le rappeur Doums, et était très proche du collectif parisien L’Entourage dont faisait partie son binôme, mais aussi les rappeurs de 1995, Alpha Wann et Nekfeu. Du grand public, il était connu pour un feat avec ce dernier, le titre Esquimaux, qui apparaissait sur l’album Cyborg, sorti en 2016. Il avait également participé à la composition de deux autres titres, Humanoïde sur le même album, et Oui et non sur la suite des Etoiles vagabondes.
S’il avait déjà sorti quelques projets perso, l’EP KKSHISENSE8 mais aussi une compilation, Népal préparait un premier album, Adios Bahamas, dont la sortie était prévue pour le 10 janvier 2020. Un projet qui devrait tout de même voir le jour. « Afin de respecter sa volonté et sa vision artistique, nous sortirons aux dates prévues par lui ses clips, morceaux inédits et son 1er album », est-il indiqué dans le message.
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