Habitués à travailler en solo, les auteurs de BD ne vont pas se mettre à buller parce qu’ils sont confinés. À l’instar de Pénélope Bagieu, qui relaie depuis dimanche
#coronamaison, une sorte de cadavre exquis dessiné sur Twitter, plusieurs bédéastes – tous très actifs sur les réseaux sociaux – proposent à leurs followers un tas d’activités rigolotes pour passer le temps.
« 20 Minutes » vous en propose une recension non exhaustive. À vos crayons !
Loïc Sécheresse promeut la bagarre
Proche du #coronamaison mais sur un mode plus bourrin, voici la #coronabaston imaginée par
Loïc Sécheresse : l’idée est d’encourager les plus jeunes à dessiner un adversaire au coronavirus (et à lui casser la figure)
Boulet recycle une sorte de jeu de plateau
Le créateur du blog bouletcorp ressort un jeu dessiné qu’il avait, à l’origine, inventé pour sa filleule. L’avantage, c’est que c’est à la portée de tout un chacun : il suffit en effet de dessiner des monstres sur un gaufrier, de lancé des dés, et c’est parti pour des heures de rigolade entre confinés.
Riad Sattouf raconte le confinement d’Esther
Le créateur de L’Arabe du futur met en scène l’héroïne de son autre grand succès éditorial,
Esther, dans une farandole d’illustrations racontant – sur Instagram et « en mode trop délire » – son confinement.
Lewis Trondheim vous permet de conclure
Le Grand Prix du festival d’Angoulême 2006 propose, depuis dimanche également, son #jeulapinot (du nom d’un de ses personnages) sur Twitter. Ça consiste à dessiner, « même mal », chaque jour à 14h, la dernière case d’un nouveau strip du Maître.
Du Joann Sfar à l’œil
Plutôt qu’un jeu, Joann Sfar offre à ses fans un album à lire en ligne. « Puisque personne n’imprime rien ces jours-ci, je vais mettre le prochain album d’Aspirine sur Instagram », a-t-il annoncé sur son compte Twitter.
Seul bémol, l’histoire sera livrée « case après case », ce qui suggère une lecture sur le long terme. Mais l’initiative est généreuse et devrait permettre à un public élargi de découvrir les aventures de la jolie vampire.
Kek offre ses jeux sur smartphone
Bédéaste mais également créateur de jeux vidéo, Kek met ses « jeux chiants » en accès libre (gratuitement et sans pub, mais uniquement sous Android pour l’instant).
Habituellement payants, ses fameux jeux chiants sont en fait des mini-jeux « très énervants, qui vont tester vos capacités cérébrales et vous dire si vous êtes nul ou non ».
Nob vous intronise dialoguiste
Quant à l’auteur de Dad et Mamette, il propose sur son compte Twitter des planches sans dialogues de sa série La cantoche. À charge pour ses followers de remplir les bulles vides et de devenir, l’espace d’un confinement, coauteur de Nob. cool, non ?
Si avec ça vous vous ennuyez toujours en confinement… c’est que vous y mettez vraiment de la mauvaise volonté !
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