Coronavirus : le syndrome de détresse respiratoire aiguë, quèsaco ?

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C’est le syndrome touchant les patients les plus gravement atteints par le Covid-19.

A l’heure où nous publions cet article, les chiffres font état de 7 240 patients hospitalisés, donc 1 746 en réanimation en France, conséquence de l’épidémie de coronavirus qui touche notre pays depuis quelques semaines.

« 5% des patients peuvent présenter des formes sévères avec réanimation, avec ce qu’on appelle un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA). C’est un phénomène réactionnel à l’infection virale qui aggrave l’état clinique et qui nous pousse à plonger les patients dans le coma pour les aider à respirer. (…) Il va frapper en particulier des personnes âgées, porteuses de fragilité avec des maladies chroniques sous-jacentes, voire des maladies aiguës sous-jacentes« , expliquait Olivier Véran, ministre de la Santé, à nos confrères de LCI.

Les services de réanimation doivent en effet faire à des patients atteints par cet état gravissime : le syndrome de détresse respiratoire aiguë. Il est caractérisé par l’incapacité des poumons à fournir suffisamment d’oxygène aux organes vitaux. Ce qui explique son caractère mortel – dans près de la moitié des cas – et la nécessité d’une assistance respiratoire avec des machines, dont les structures de santé commencent à manquer cruellement. Le patient, lui, souffre d’un essoufflement permanent et ses doigts et ses lèvres virent parfois au bleu.

Cette affection dépend bien entendu des capacités des malades à lutter contre le virus. Une étude italienne publiée dans le JAMA Internal Medicine a montré que le risque de développer ce syndrome de détresse respiratoire aiguë dépend de notre aptitude à mobiliser nos défenses immunitaires. Or, chez les personnes les plus fragiles (atteintes de maladies chroniques, d’insuffisance respiratoire, d’asthme…) ou les plus âgées, cette réponse de l’organisme à l’attaque d’un nouveau virus comme le Covid-19 est évidemment trop faible. Les cas les plus sérieux passent donc d’une gêne respiratoire ou d’une pneumonie vers ce syndrome, qui peut entraîner un choc septique et un dysfonctionnement de la coagulation.

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