Confiance en soi : 5 conseils de coach pour (enfin) savoir dire non, sans culpabiliser

Vous avez du mal à dire non à votre amie qui vous sollicite non-stop, à votre famille qui oublie que vous avez une vie perso, ou encore à votre collègue de travail qui vous fait faire une partie de son boulot? Découvrez sans plus attendre, les conseils de notre coach, pour enfin vous affirmer et apprendre à dire non avec tact.

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Savoir « dire non », ça veut dire quoi ?

« Savoir dire non à quelqu’un, signifie être en mesure de défendre ses ressources et poser ses limites. Parfois, c’est aussi faire des arbitrages qui concernent les autres. », explique Sylvie Riondel, coach, formée à la psychologie positive.

Il y a des demandes qui vous concernent directement : on veut votre temps, votre argent, votre concentration, votre puissance de travail, votre affection, vos connaissances, votre corps… Toutes vos ressources personnelles peuvent être un jour ou l’autre être sollicitées.

Il y a également les jeux d’influences, que l’on retrouve souvent en tant que parent ou manager. Dans ce cas, c’est votre pouvoir sur les autres, que certaines personnes veulent détourner à leur profit : votre capacité à arbitrer, choisir, décider… En leur faveur !

Enfin, parfois, il faut aussi savoir dire « non », à des choses qui ne sont pas demandées verbalement, mais tout simplement imposées : on vous met devant le fait accompli, plus ou moins délicatement, comme si c’était « évident ». « Pour beaucoup de personnes, c’est une situation difficile à gérer avec diplomatie », explique la coach.

Nous sommes en permanence en situation de faire des choix et de prendre des décisions, et savoir s’affirmer, prendre sa place, est essentiel.

Car savoir dire non, c’est affirmer ce qui est acceptable, légitime, en le faisant avec tact, en préservant la relation et en respectant les interlocuteurs.

Mais savoir refuser quelque chose, c’est aussi dans certains cas « savoir demander », comme le rappelle Sylvie Riondel qui donne cet exemple : refuser d’être dans le même bureau qu’une personne sans masque, en ces temps de Covid, c’est trouver le moyen de demander aux autres de bien vouloir nous respecter, même si ce n’est pas dit de cette façon-là. Car sur le fond, c’est bien le respect réciproque qui est dans la balance, le respect des besoins et le respect des valeurs, de part et d’autre.

Dire « non » à ce qui ne nous convient pas, c’est pouvoir dire « oui » à ce que l’on veut vraiment. C’est retrouver la maîtrise de son temps, de son espace, de ses ressources et donc de sa vie !

Manque de confiance en soi, éducation… Pourquoi a-t-on parfois du mal à dire « non » ?

Un manque de confiance en soi peut être à l’origine d’une difficulté à refuser, mais pas toujours. Il y a des personnes qui ne sont pas très sûres de ce qu’implique leur rôle, qui ont du mal à se définir, par exemple en tant que parent, et qui hésitent entre fermeté et permissivité.

D’autres, ont un très fort besoin d’être aimée ou d’être populaire, et ont peur de casser la relation.

Il y a aussi la question de la gestion des émotions, qui est centrale : l’inconfort que génère l’idée de « contrer » la personne en face de soi ou de lui faire de la peine.

Pour d’autres encore, il peut s’agir simplement d’un manque de savoir-faire, qui peut devenir un manque de savoir-être (Quelles tournures de phrases utiliser, avec quel ton, comment réagir si ça ne marche pas ?)

Certaines personnes n’ont pas eu d’exemple dans leur enfance, ou ont été découragées (ou punies) lorsqu’elles ont tenté de se positionner. Si bien qu’à l’âge adulte, elles sont démunies lorsqu’il s’agit de « savoir dire non » et de s’affirmer.

Identifier les raisons de cette difficulté à s’affirmer dans sa vie perso ou pro, permet déjà d’avancer !

Je ne sais pas dire non, à mes amis, à ma famille, à mon boss : quelles conséquences ?

Les conséquences, lorsque l’on ne sait pas dire non, peuvent à la fois être émotionnelles, et concrètes, palpables. Cela va dépendre de l’attitude adoptée par celui ou celle qui ne sait pas « dire non » correctement :

  • Si la personne qui fait preuve de passivité : inhibée, elle va trop accepter, et va finir par s’en vouloir et en vouloir aux autres.
  • Si la personne gère son malaise avec agressivité : elle va avoir un comportement plus incisif va refuser, va dire « non » de manière brutale ou agressive.
  • Si la personne est « passive-agressive » : elle va osciller entre ces deux attitudes : accepter trop souvent ce qu’elle voudrait refuser, puis exploser en agressivité sous l’effet de sa frustration et de ses ruminations, ce qui, pour l’entourage est incompréhensible, car les choses ne sont pas clairement dites et posées. »

« Quand on ne sait pas où est le problème, on ne peut pas le traiter ! Psychologiquement, c’est dur de constater que l’on n’arrive pas à être authentique et équilibré dans ses relations, c’est très frustrant. Au début, on se fait des reproches, on rumine un peu, puis on finit par reporter sa frustration sur les autres, on leur fait porter le chapeau de notre incapacité à se positionner : au fond, il suffirait que personne ne me demande rien pour que je n’ai rien à refuser ! », explique Sylvie Riondel.

L’autre conséquence, peut être le regard posé sur nous : parfois, on nous prend en pitié ou on nous respecte moins. Nous pouvons aussi susciter de l’irritation, par nos hésitations ou notre brutalité relationnelle. Car un refus, doit être formulé avec tact pour être accepté : s’il est mal amené, la personne en face peut se sentir personnellement attaquée, alors que ce que nous refusons, c’est un comportement, un acte, une action, pas la personne qui demande ou sollicite.

Prenez le temps de vous poser les bonnes questions

Pour obtenir des résultats durables, et renforcer efficacement sa confiance en soi, l’idéal est de prendre d’abord le temps de se poser les bonnes questions, celles qui comptent : quels sont mes besoins et mes valeurs ? En conséquence, quelles sont mes priorités, et comment puis-je arbitrer entre des intentions contradictoires ? Ainsi, ce sera beaucoup plus facile de dire « non », si vous savez à quoi vous dites « oui », vous serez plus stable, plus motivée, plus ferme, et cela sera plus acceptable pour votre entourage.

Quand on est clair sur ce qui donne du sens à sa vie, on peut l’exprimer. Par exemple : « Être une maman présente dans les moments phares de la vie de mes enfants, c’est important pour moi. Vous comprendrez que je ne participerai pas au grand séminaire du mois de juin, qui tombe juste au moment de la remise des diplômes. Mais vous pouvez compter sur moi en juillet, pour le prochain colloque, je reviendrai très motivée ! ». Ici, il ne s’agit pas de se justifier, mais tout simplement de s’installer dans une relation. Dans cette optique, cela peut aussi aider de faire appel aux valeurs de vos interlocuteurs.

Entraînez-vous et gagnez confiance en vous !

La confiance en soi, et la capacité à s’affirmer, ça se travaille. Pour les petites interactions du quotidien, l’entraînement est la clé ! Vous n’arrivez pas à dire non à vos amis qui vous sollicitent beaucoup, ou à votre collègue qui vous demande de faire son travail ? Pas de panique, ce n’est pas une fatalité, mais arriver à dire non avec tact, demande de l’entraînement.

Pour commencer, vous pouvez apprendre des phrases types, qui vous empêcherons de dire « oui », sans même vous en rendre compte. Par exemple, : « J’ai besoin de vérifier mon agenda avant de vous répondre », ou tout simplement, « Je vois votre problème, je vais réfléchir de mon côté à la manière de vous aider », ou encore « Je ne peux pas accepter, je vous propose plutôt… ».

Il y a de très nombreuses manières de dire « non » : nous pouvons accepter partiellement, poser des conditions, différer la réponse, donner des explications, recadrer le demandeur, proposer des alternatives, refuser nettement avec empathie, ou bien être ultra-ferme si la personne persiste, quitte à jouer le disque rayé.

Chaque petit pas compte pour gagner en confiance en soi, et réussir à s’affirmer au quotidien : commencez sur de petits détails, puis, avec plus d’aisance, vous pourrez enfin dire « non » avec tact, à des demandes qui vous impliquent davantage, sans nuire à la relation avec votre interlocuteur.

Sylvie Riondel, coach, spécialiste en psychologie positive, auteure de, Affirmez-vous en douceur, Développez votre assertivité pour concilier affirmation de soi et respect d’autrui (Éditions Eyrolles).

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