Comment savoir si on est prête à rencontrer quelqu'un ?

Célibataire récente ou de longue date, vous avez envie de nouer une nouvelle relation… mais vous vous demandez parfois si c’est le bon moment. Certains signes peuvent vous donner des indications.

Restez informée

« Tu rencontreras quelqu’un quand tu seras prête » : qui n’a jamais entendu cette phrase… parfois un peu agaçante, il faut bien le dire ! D’autant plus qu’on se sent en général prête quand on se met à en parler. Mais les apparences sont parfois trompeuses. Certains signes peuvent nous mettre la puce à l’oreille. La psychopraticienne Géraldyne Prévot-Gigant, spécialiste de la question amoureuse, et auteure de La Force de la rencontre (éditions Odile Jacob), nous aide à les décrypter.

Comparaison ou point de repère ?

« Si on compare les hommes que l’on rencontre à son ex, c’est un élément qui montre que l’on est retenue par le passé », indique-t-elle. Se dire que « mon ex aurait fait ceci ou cela dans cette situation », ou bien que le ‘nouveau’ remonte ses lunettes de la même façon, aime les mêmes musiques… montre que notre ancienne relation est toujours présente dans notre tête. Il y a un risque de rechercher inconsciemment le même type d’homme – même quand on affirme le contraire. « La page n’est pas tournée, la relation précédente n’est pas évacuée », assure Géraldyne Prévot-Gigant. « Mais on doit différencier cette attitude de celle où l’on considère l’ex comme un point de repère : là, on sait, grâce à nos relations précédentes, ce que l’on veut et ce que l’on ne veut plus. »

Être disponible… ou pas !

Être prête, c’est aussi, tout simplement, être disponible. Et si ce n’est pas le cas intérieurement, ça se verra dans les faits ! « Certaines personnes disent qu’elles veulent rencontrer quelqu’un, mais, quand un rendez-vous sentimental est possible, ne sont jamais disponibles : elles ont toujours autre chose de plus urgent à faire, sont en retard, annulent pour des raisons diverses… », ajoute la psychopraticienne. Si c’est votre cas, et même si vos raisons vous semblent bonnes, demandez-vous si ce n’est pas le signe d’un refus plus inconscient.

Trop d’attentes

Même si ce n’est pas dit explicitement, on a parfois tendance à compter sur une nouvelle rencontre pour aller bien. « On recherche alors l’homme qui va amener un rayon de soleil dans notre vie, de la chaleur, un sentiment de sécurité, grâce auquel tout va de nouveau aller bien », raconte Géraldyne Prévot-Gigant. Bref, le fameux Prince Charmant ! Par peur d’être seule, de ne pas ou plus séduire, on veut faire entrer quelqu’un dans sa vie pour occuper un espace vide. « Cela crée un sentiment d’urgence, de tension à rencontrer quelqu’un… bien différent de la disponibilité, de l’ouverture à un nouveau possible », précise-t-elle. Mieux vaut donc d’abord jeter un regard vers soi-même, comprendre ce qui est à apaiser et ce qui reste à guérir pour éviter les mauvaises surprises. Si on attend trop de l’autre, on va imaginer des bons côtés qu’il n’a pas… au risque de faire de mauvais choix.

Une colère pas toujours consciente

À l’inverse, un avis globalement négatif sur la gent masculine n’est pas non plus le signe de la disponibilité ! « Assez typique des femmes qui ont vécu, qui ont souffert, on entend parfois une colère, mais aussi des idées assez arrêtées sur les hommes, des généralisations… », explique Géraldyne Prévot-Gigant. « Ces femmes disent qu’elles souhaitent entamer une nouvelle relation mais en restant coincées dans leur colère, parfois inconsciemment, elles ne donnent pas sa chance à une possible rencontre. » Là encore, un travail sur soi doit aider à faire la part des choses.

Laisser du temps au temps

On avance parfois des durées fantaisistes depuis une rupture avant de pouvoir « passer à autre chose ». Mais rien n’est si codifié : ce n’est pas parce que vous avez attendu un an, deux ans ou encore la moitié de la durée de la précédente relation que vous êtes prête. L’idée est de prendre le temps de la transition : d’abord la séparation, puis une phase de célibat où l’on digère sa relation précédente, où l’on fait le point et se retrouve. Avant d’atteindre la phase d’ouverture à l’autre. Comme pour tout processus intérieur, le timing est très personnel. « Cela dépend de la sensibilité, de l’histoire personnelle et du vécu de l’amour précédent. Chez certains, les étapes se franchissent assez vite, le processus est fluide. Pour d’autres il faut plus de temps. Et on retrouve aussi pour certains une forme d’immobilisme : on a tendance à reproduire les mêmes schémas relationnels. Dans ce cas, un accompagnement peut être bienvenu », suggère la spécialiste.

Si le temps en lui-même ne suffit pas, quelques changements sont les bienvenus : changer de quartier, de déco, débuter une nouvelle activité, ouvrir son cercle de connaissances… Prendre le temps d’adopter un mode de vie différent sur certains aspects est plutôt positif. Cela montre une capacité à laisser de côté le passé et à accueillir la nouveauté, à différents niveaux… dont celui des sentiments !

A lire aussi :

⋙ S’inscrire sur un site de rencontre après 50 ans : 7 bons réflexes

⋙ Rendez-vous amoureux après 50 ans : les erreurs à éviter

⋙ Sexo + 50 ans : refaire l’amour après un passage à vide

⋙ Amitiés tardives, pourquoi elles nous font tant de bien

Source: Lire L’Article Complet