Si les fêtes de fin d’année riment souvent avec champagne, le crémant, très apprécié et plus abordable, fait aussi son effet. Nos conseils pour bien le choisir.
Avec ses fines bulles et sa robe qui scintillent de mille feux dans les flûtes, le champagne occupe une place de choix sur nos tables pendant les fêtes de fin d’année. Pourtant, le crémant a lui aussi sa place dans ce genre d’occasion et reste très accessible sur le plan du budget. Depuis quelques années, ce vin effervescent mousseux connaît une forte croissance. En 2019, plus de 35 millions de bouteilles ont été vendues dans l’Hexagone, une année record. Mais pour faire pétiller ses bulles, mieux vaut encore savoir choisir un bon crémant…
Le crémant, un champagne raté ?
« Mieux vaut un bon crémant qu’un mauvais champagne », dit le célèbre adage. Seulement voilà, cette alternative au champagne peine à se défaire de sa mauvaise réputation ! Le crémant désigne à l’origine un champagne dont la seconde fermentation n’a pas totalement abouti. C’était en quelque sorte un champagne raté ! Mais aujourd’hui, ce dernier est une appellation à part entière. Produit dans huit régions avec des cépages spécifiques dont l’Alsace, Bordeaux, la Loire ou encore la Savoie, il répond à un cahier des charges très strict. Disponibles pour une dizaine d’euros, certains crémants peuvent ainsi aisément être considérés comme des produits gastronomiques.
Cépage, région, prix… Comment choisir son crémant ?
La richesse des crémants vient avant tout de la variété des cépages qui les composent. Pour les amateurs de champagne, mieux vaut se tourner vers des cépages chardonnay et pinot noir, similaires à ses voisins champenois. Si le chardonnay est un cépage doux, fin et floral, le pinot noir, quant à lui, apporte plus de puissance et de structure au vin. Les crémants de Bourgogne peuvent être issus d’un assemblage de ces deux cépages et constituent donc un choix de qualité. Pour plus de délicatesse, on peut aussi opter pour la star des crémants, ceux d’Alsace.
Les prix des rrémants dépassent rarement les 20 ou 25 €. Plus le prix est élevé, plus l’on peut supposer que la qualité sera au rendez-vous ? Détrompez-vous, certaines entrées de gamme offrent un excellent rapport qualité-prix. Attention toutefois aux goûts trop sucrés des bouteilles achetées en grandes surfaces. « On remarque déjà que même si leur typicité ne se retrouve pas toujours dans les bouteilles, en particulier celles de la grande distribution, où le sucre est souvent trop présent », remarque l’association de consommateurs UFC-Que choisir.
La sélection de l’UFC-Que Choisir
À l’approche des fêtes de fin d’année, l’UFC-Que choisir a effectué une dégustation de plusieurs crémants pour nous aider à choisir. Parmi eux, on retrouve trois crémants achetés en grande distribution et trois bouteilles dénichées dans des propriétés. Le crémant d’Alsace brut nature du producteur Mann, au prix de 17 €, semble être le coup de cœur de nos confrères (avec une note de 13,5/20). « Son nez est en finesse sur le citron, l’anis et l’amande. La bouche s’avère élancée, fraîche, avec une finale élégante », peut-on lire sur le site de l’association. Du côté de la grande distribution, le choix de la rédaction se porte sur le crémant d’Alsace brut Pierre Chanau, vendu 5,99 € à Auchan. « Ce crémant jaune vif affiche un nez fin avec une pointe d’évolution. La bouche est croquante, agréable, équilibrée, et sa finale, tout en vivacité », décrit l’UFC-Que choisir. Ce dernier est suivi de près par les crémants Rebmann et Arthur Metz.
Retrouvez l’intégralité de la sélection sur le site de l’UFC-Que choisir.
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