Ajoutez cet article à vos favoris en cliquant sur ce bouton !
Notre flore intestinale n’a pas fini de révéler ses secrets. Composée de 100 000 milliards de bactéries, elle joue un rôle physiologique majeur. Même sur l’efficacité de certains traitements, comme les chimiothérapies.
On le sait, durant une chimiothérapie, ce traitement médicamenteux lourd pour combattre le cancer, le contenu de notre assiette peut permettre de diminuer la fatigue, d’atténuer certains effets secondaires ou encore de maintenir un poids de forme. Mais ce n’est pas tout. De précédentes études suggéraient déjà l’impact de notre alimentation sur l’efficacité des traitements même. De nouveaux travaux de chercheurs de l’université de Virginie corroborent cette théorie. Il existerait des interactions entre ces médicaments et les microbes de nos intestins, qui pourraient influencer – en bien ou en mal – l’efficacité de la chimiothérapie. Cela expliquerait pourquoi certains patients ont une réponse différente aux traitements.
« Le potentiel de développer des médicaments qui peuvent améliorer les résultats du traitement en modulant les microbes de notre intestin est énorme. Cependant, nous aurons besoin de beaucoup de recherches, y compris une modélisation informatique sophistiquée, pour révéler comment exploiter pleinement leur potentiel thérapeutique », expliquent les chercheurs. Qui appellent d’ores et déjà les laboratoires à tenir compte de l’effet de notre alimentation et de notre microbiote lors de l’élaboration d’un protocole oncologique. Selon l’Inserm, l’analyse du microbiote pourrait aussi devenir un test systématique avant un traitement, afin de prédire la réponse thérapeutique. Une nouvelle voie s’ouvre !
* publiés dans dans la revue Nature Communications.
A lire aussi :
⋙ Comment booster sa flore intestinale
⋙ 6 choses à savoir sur le syndrome de l’intestin irritable
⋙ Cancer : bientôt la fin des chimiothérapies ?
Nos meilleurs conseils chaque semaine par mail pendant 2 mois.
En savoir plus
Source: Lire L’Article Complet