Check Ton Rétro : Resident Evil fête ses 25 ans cette semaine !

Resident Evil premier du nom fête ses 25 ans cette année ! Que le temps passe vite. Pour l’occasion, on va revenir sur les raisons qui ont permis à ce titre et à la licence de Capcom de devenir une des plus influentes dans le domaine de l’horreur. 

Resident Evil (dont le nom japonais est d’ailleurs Bio Hazard) est développé et édité par Capcom en 1996 sur Playstation. Plus précisément, c’est le 22 mars 1996 que cette nouvelle licence investit la populaire console de Sony au Japon, pour une arrivée un peu plus tardive en Europe (le 1er août). Depuis, la licence a connu des hauts et des bas mais reste extrêmement suivie, notamment depuis le retour de l’horreur pure et dure avec Resident Evil VII. Alors que l’on s’apprête à accueillir le huitième épisode nommé Village, on revient ici sur le premier opus de la série, celui qui aura permis de poser les bases de l’horreur auprès du grand public.

Côté histoire, Resident Evil fait le choix de présenter une narration portée sur des phénomènes étranges survenus à cause d’armes biologiques (d’où le nom Japonais Bio Hazard). Un meurtre, de nombreuses personnes portées disparues… La ville de Racoon City fait face à la tourmente. Une unité d’élite spécialisée dans des interventions périlleuses, le Special Tactics And Rescue Service, se rend dans un manoir à Racoon City pour essayer d’élucider le mystère. Dès lors, l’histoire prend une direction différente en fonction du choix du personnage principal incarné par le joueur (Chris Redfield en mode difficile ou Jill Valentine en mode facile). Une narration hyper bien travaillée pour l’époque, qui fournit son lot de suspense et de rebondissements, notamment avec l’arc lié à Albert Wesker, le capitaine de l’équipe Alpha des STARS.

Pour la mettre en scène, Resident Evil offre un gameplay extrêmement évolué pour l’époque : on incarne notre personnage 3D à la troisième personne dans un monde fait de décors fixes. Le joueur a plusieurs armes à sa disposition, mais les munitions, ainsi que ses mouvements sont limités. On est clairement dans le survival-horror avant même que cette dénomination n’existe. Il est d’ailleurs intéressant de se dire qu’à l’origine, Resident Evil était pensé comme un FPS, avant que l’équipe de développement ne décide finalement de reprendre le style d’un des pionniers de l’horreur, le jeu français Alone in The Dark. Autre fait étonnant : au cours des six premiers mois de développement, son concepteur Shinji Mikami travaille seul. Il s’occupe du design des personnages, du script dont il écrit 40 pages, mais aussi des croquis de concept.

Un pari gagnant, puisque Resident Evil rencontre un grand succès, d’abord au Japon puis en Amérique du Nord, où il se vend très bien. Peu après sa sortie, il devient le jeu PS1 le plus vendu de la plateforme jusqu’alors. Selon Capcom, ce premier opus aurait été écoulé à plus de 2,75 millions d’exemplaires sur PS1 dans le monde. Par la suite, diverses versions sont rajoutées au marché, notamment une Director’s Cut, mais aussi quelques portages supplémentaires. En tout, on compte environ 5 millions de jeux Resident Evil écoulés à travers le monde. Un succès populaire couplé à une belle réception critique : de quoi lancer une licence… Resident Evil 2 sortira deux ans plus tard.

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