Cette femme est la première volontaire à tester un vaccin contre le Covid-19

Jennifer Haller est la première femme à se porter volontaire pour tester le premier vaccin anti-covid-19. Une véritable héroïne !

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Originaire de Seattle, aux Etats-Unis, mère de famille de 43 ans, Jennifer Haller marque véritablement l’histoire en devenant la première volontaire à tester le vaccin anti-Covid-19 encore en cours de développement. Elle a répondu présente à l’appel de l’institut de recherche Kaiser Permanente Washington. Ce dernier cherche actuellement à évaluer le premier traitement développé afin de vaincre le coronavirus. Après des examens et tests sanguins, Jennifer Haller a finalement été selectionnée pour recevoir le vaccin. C’est donc un peu d’espoir qui apparaît dans ces moments si sombres et inquiétants pour tous. Elle tiendra ainsi un journal durant plusieurs semaines afin de détailler son état de santé quotidiennement.

« Je n’ai pas peur »

Jennifer Haller s’est confiée auprès de Refinery29. Elle explique voir dans ce volontariat une manière d’aider la recherche scientifique, à son échelle : « Je cherchais une manière d’apporter de l’aide à mon échelle, donc j’ai tout de suite rempli le formulaire. Le lendemain, je recevais un appel pour passer en revue mes antécédents médicaux. » Mais quels sont les risques pour Jennifer Haller ? Car, en effet, ce vaccin en développement n’a jamais été testé sur un être humain aupraravant. Par conséquent, les effets secondaires qu’il pourrait avoir son encore méconnu par corps médical. Mais Jennifer Haller affirme que, à ses yeux, cela vaut le coup de prendre le risque : « Le progrès potentiel qu’offre ce test est beaucoup plus important que ce qu’il risque de m’arriver, même si je dois faire face à la pire issue possible. Je suis une personne positive et je ne me focalise pas vraiment sur les éventuelles conséquences Je n’ai pas peur. » Si vous aviez besoin d’ondes optimistes ces derniers temps, le courage de Jennifer Haller pourrait donc vous faire un bien fou.

Si Jennifer Haller est une véritable héroïne, l’avancée scientifique va prendre encore quelques temps. En effet, il va falloir s’armer de patience. D’abord, il y a le temps de voir les effets que ce vaccin a sur elle. C’est en cela que la tenue d’un journal de bord est importante, sans compter les récurrentes prises de sang qu’elle devra faire. Ensuite, Jennifer recevra une deuxième dose du vaccin, 28 jours après la première dose. Par ailleurs, outre Jennifer Haller, d’autres tests du vaccin seront prévus sur des centaines de volontaires.

« Il s’agit d’une course contre le virus »

John Tregoning, expert à l’Imperial College de Londres, a déclaré : « Il a été fabriqué selon des normes très élevées, en utilisant des choses dont nous savons qu’elles sont sans danger pour l’homme et les personnes participant à l’essai seront très étroitement surveillées » en rajoutant qu’il s’agit « d’une course contre le virus. »

C’est un long processus mais qui pourrait bien faire avancer les choses et, surtout, sauver des vies à travers le monde. Il faut compter plusieurs mois, 18 mois selon la BBC, avant que le vaccin soit prêt à être distribué. Ce qu’on retient surtout, c’est l’héroïsme de Jennifer Haller et de tout ceux qui suivront cette démarche afin d’aider la recherche scientifique.

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