- Pouvoir travailler en autonomie, signe d’une relation de confiance
- Recevoir régulièrement des retours montre que nous "comptons" dans l’entreprise
- Pouvoir entretenir un équilibre vie pro et vie perso qui nous convient
Ces dernières années, la parole s’est libérée autour du mal-être au travail, pouvant parfois mener jusqu’à l’épuisement professionnel. Au-delà de nuire à notre santé physique et psychique, les environnements de travail toxiques ou peu stimulants peuvent rendre difficile la construction d’une carrière épanouissante.
Heureusement, il arrive que les salariés soient réellement satisfaits du travail qu’ils exercent. Mais comment reconnaître des « bases saines » en entreprise ? Des experts en bien-être au travail et des chercheurs ont ainsi fait l’inventaire, auprès du HuffPost, des caractéristiques et expériences qui créent le bonheur au travail.
Pouvoir travailler en autonomie, signe d’une relation de confiance
D’après ces experts, les salariés les plus heureux dans leur carrière ont plus de contrôle sur leur travail. Une étude publiée dans la revue Personality and Social Psychology Bulletin a révélé, en 2016, que le type de pouvoir que les gens souhaitaient le plus n’était pas celui d’être un chef qui donne des ordres aux autres, mais d’avoir la possibilité de travailler en autonomie et d’organiser sa journée.
« Le désir de pouvoir ne naît pas du désir d’être le maître des autres, mais d’être le maître de son propre destin et de son propre domaine », a conclu cette étude. Une autonomie qui implique que l’entreprise repose sur une valeur fondamentale : la confiance.
Le bonheur au bureau est par ailleurs décuplé lorsque les salariés savent qu’ils ont la liberté de faire des erreurs, ajoutent les experts au HuffPost. La sécurité psychologique de savoir que l’on peut échouer sans craindre d’être réprimandé est, en effet, libérateur. C’est aussi le signe que l’entreprise dans laquelle on travaille nous perçoit… comme des êtres humains.
Recevoir régulièrement des retours montre que nous « comptons » dans l’entreprise
Dans ce contexte, il est aussi valorisant d’obtenir des retours sur son travail, car cela peut influencer d’autres facteurs de satisfaction, comme le sentiment que les tâches effectuées ont un sens ou que nous sommes plus qu’un simple numéro derrière un poste.
« Le fait de savoir de la part de son supérieur que l’on fait du bon travail élimine une partie de l’incertitude quant à la raison pour laquelle on fait ce que l’on fait et à la manière dont on peut le faire mieux », avance Kevin Hoff, professeur adjoint de psychologie à l’université de l’État du Michigan, au HuffPost. Dans le cas où les retours seraient inexistants, les experts recommandent d’être celui ou celle qui en fait la demande.
Pouvoir entretenir un équilibre vie pro et vie perso qui nous convient
Si l’évolution des compétences est un facteur déterminant du bien-être au bureau, la place que prend la vie personnelle et les liens qui y sont tissés jouent également un rôle de premier plan. Tout d’abord, les personnes qui accordent de l’importance aux limites entre la vie professionnelle et la vie privée et les font respecter sont davantage heureuses.
Jasmine Escalera, coach de carrière, avance ici qu’il est important de faire le lien entre le besoin de flexibilité et ce que l’on souhaite faire de ce temps supplémentaire. « Parfois nous disons ‘je veux plus de flexibilité’, mais nous n’avons pas d’objectif derrière cela », ajoute-t-elle au Huffpost. Il convient donc d’expliquer en quoi ces précieuses minutes ou heures sont une priorité.
Si les relations extérieures au travail sont importantes, celles qui sont tissées au sein des bureaux le sont aussi. Les amis que l’on se fait sur place, à qui l’on peut se confier ou avec qui on peut rouler des yeux en réunion, peuvent faire toute la différence. Pour preuve, une enquête réalisée aux États-Unis a révélé que les professionnels qui ont déclaré avoir un meilleur ami au travail ont aussi indiqué qu’ils étaient plus engagés dans celui-ci.
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