Ces jeux qui donnent un peu trop d'importance à l'aléatoire

Quand l’aléatoire prend une place un peu trop importante, il perd son côté imprévu et devient parfois une source de grosse frustration… 

D’une certaine manière, une composante aléatoire intégrée à un jeu participe au côté fun de ce dernier, et surtout à sa rejouabilité. Quand les choses ne se passent pas toujours comme prévu, et qu’il y a justement un élément imprévisible par le joueur car reposant sur le hasard pur et simple, cela permet d’ajouter au côté addictif d’un jeu : on se dit « peut-être que j’aurai plus de chance la prochaine fois » et on relance une partie. Mais le problème avec le côté random dans les jeux vidéo, c’est qu’il peut vite se transformer en truc complètement injuste, et des problèmes de balance se font dès lors assez évidents. Alors ici on revient sur ces bons jeux qui ont tout de même eu quelques soucis avec l’aléatoire, considéré comme trop important par de nombreux joueurs.

Le problème avec Mario Kart, et à fortiori Mario Kart Wii, c’est aussi ce qui fait sa qualité : on veut que tout le monde y prenne du fun. Ainsi, le nouveau joueur, qui galère un peu plus que le gars qui a plein d’expérience, aura beaucoup plus de chance d’avoir des objets craqués qui lui permettront de remonter la pente. Et au contraire, le premier d’une course va quant à lui n’avoir que des objets un peu nazes (bananes, carapaces vertes). Si bien qu’au bout du compte, le skill importe peu : il vaut mieux commencer très mal et finir très bien plutôt que commencer très bien et finir mal à cause d’objets OP.

Cela fait maintenant quelques années que les fans de la licence FIFA constatent une augmentation des mécaniques employant un côté aléatoire. Parce que si en théorie le joueur bénéficiant d’une meilleure équipe sur papier devrait avoir plus de chance de gagner, en réalité ces considérations deviennent de moins en moins importantes face aux effets random appliqués notamment sur les passes, les tirs des joueurs. En bref : des joueurs de classe mondiale peuvent rater des tirs ultra simples, et un gars de Ligue 2 va quant à lui réussir un tir impossible, tout ça grâce aux forces de l’aléatoire. Et ça peut rendre fou.

On vous voit venir : « y a pas d’aléatoire dans CS GO, le jeu est 100% skill-based ». Si l’on est d’accord avec le fait que le jeu est un de ceux qui requièrent le plus de skill à l’heure actuelle, un certain aspect du jeu se repose beaucoup sur l’aléatoire. Eh oui. Car lorsque l’on tire avec son flingue dans CS Go, une sorte de lancer de dé se fait en coulisses, dont le but est de décider de la trajectoire exacte de nos balles, en veillant à ce qu’elles finissent rarement précisément là où on le souhaite. L’objectif est simple : plus de réalisme. Mais ne nous méprenons pas : CS GO reste tout de même un jeu basé à 95% sur le skill du joueur.

C’est le problème de ces jeux à loot : on peut passer des mois à jouer sans jamais tomber sur un équipement légendaire, simplement à cause d’une mauvaise RNG. Et à contrario, on peut jouer deux jours et choper plusieurs objets ultra rares. D’une part, c’est ce qui permet de donner un peu de sel au gameplay, mais de l’autre, ça a un côté frustrant dont on se passerait bien. Mais encore une fois, la frustration fait partie du jeu…

Les jeux Super Smash Bros ne sont pas exempts de données aléatoires. D’abord, il y a les objets (mais on peut décider de les supprimer si l’on veut un vrai match compétitif). Mais ce n’est pas la seule chose à être aléatoire : on pense surtout au fait que Nintendo a intégré dans Brawl une mécanique décriée par la scène compétitive, à savoir la possibilité de tomber de manière aléatoire lorsque l’on courait un peu trop sur le stage. Le but étant de donner à tous les joueurs la possibilité de prendre le dessus sur l’autre, Nintendo Style. Dans Ultimate, le truc random le plus énervant, c’est sans aucun doute la capacité B-Bas du Héros , le perso issu de Dragon Quest…

Source: Lire L’Article Complet