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Le cancer reste la première cause de mortalité en France, selon une étude réalisée par l’Agence Nationale de Santé Publique sur les causes de décès en Hexagone.
579 230, c’est le nombre de décès enregistrés en 2016, par l’étude de l’Agence Nationale de Santé Publique, sur les causes de décès en France métropolitaine. Les principales causes ? Les tumeurs (29 %) et les maladies cardiovasculaires (24,2 %). Dans son dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire, publié ce mardi 12 novembre, l’Agence révèle que la mortalité due au sida/VIH, aux accidents de transports et aux maladies cardiovasculaires ont « particulièrement diminué » pour les hommes et les femmes, entre 2000 et 2016.
Hausse des cancers chez les deux sexes
« Ces résultats généraux mettent en évidence les réussites et les lacunes de certaines évolutions en matière de prévention et de soins », relèvent Grégoire Rey, directeur du CépiDC-Inserm, et ses collègues, auteurs de cette analyse des tendances entre les périodes 2000-2007 et 2008-2016. Les avancées de la médecine, de la prévention et des traitements ont favorisé cette baisse. Cependant, le cancer est depuis 2004 la première cause de mortalité en France pour les hommes et les femmes, devant les maladies cardiovasculaires. Selon l’étude, le risque de mourir du cancer diminue malgré que le nombre de personnes atteintes augmente. L’étude alerte en particulier sur le taux de mortalité lié au cancer du poumon, un effet du tabagisme, chez la femme qui a fortement augmenté. Dans « un contexte d’essor des technologies liées aux radiofréquences », le cancer du pancréas et le cancer du cerveau ont également haussé de façon plus modérée pour les deux sexes, d’après l’étude.
Moins de suicides, d’accidents de transports et de décès liés aux maladies cardiaques
Les décès par suicide sont en baisse. En effet, 8 500 décès ont été enregistrés en 2016 face à 11 400 morts en 2006. Néanmoins, les suicides restent plus nombreux que les décès par accidents de transport. La réduction de la mortalité par accidents de la route est, elle, attribuée aux radars automatiques. Quant au taux de mortalité lié aux maladies cardiovasculaires, ils ont eux diminué d’un quart entre 2000-2007 et 2008-2016, grâce au développement des techniques de cardiologie.
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