Des stars, du glamour, et 21 programmes venus de douze pays ! Crée en 1961, sous l’impulsion du Prince Rainier III, la 61e éditio du Festival de Télévision de Monte-Carlo ouvre ses portes ce vendredi dans la Principauté. Après deux années de crise sanitaire mondiale, l’événement va renouer avec ce qu’il fait de mieux, accueillir de nombreuses célébrités internationales sur son tapis rouge, dont notamment 10 anciens présidents du jury. Parmi eux, l’acteur, producteur et réalisateur Jason Priestley, qui a présidé la 56e édition de l’événement. En amont du festival, l’inoubliable interprète de Brandon Walsh dans la série culte des années 1990 Beverly Hills 90210, a gentiment accepté de revenir pour 20 Minutes sur plus de trois décennies passées dans l’industrie télévisuelle.
Que représente Festival de Télévision de Monte-Carlo pour vous ?
Le Festival de télévision de Monte-Carlo a une si longue histoire, c’est la 61e itération de cet événement. Pour moi, c’est toujours un grand honneur d’y assister. De plus, c’est toujours une grande joie d’avoir l’opportunité de visiter Monte-Carlo une fois encore !
En tant que plus ancien festival dédié à la télévision, il est le premier à avoir considéré la télévision comme un art…
Ce que j’aime vraiment à propos de ce festival, c’est qu’il offre une grande exposition et des récompenses à la télévision du monde entier. C’est vraiment ce que j’apprécie. Le Festival de télévision de Monte-Carlo permet de voir des programmes venus du monde entier. Et je pense que ce que vous dites est juste, c’est l’un des premiers à avoir célébré la télévision en tant qu’art. En tant que personne qui travaille principalement pour la télévision, je pense que c’est important de célébrer le médium lui-même. Le festival est important pour tout cela.
N’est-ce pas frustrant d’être toujours associé au personnage Brandon Walsh dans « Beverly Hills 90210 » ?
Les gens me parlent parfois encore de Beverly Hills 90210 et du personnage de Brandon Walsh… Mais j’ai eu la chance de pouvoir participer à tellement d’autres séries, avec tellement de personnages tout aussi dynamiques et intéressants. Je me risquerai même à dire que j’ai eu des personnages plus intéressants ces vingt dernières années depuis que j’ai quitté la série. Le temps passé sur cette série n’a pas été un obstacle pour moi ou ma carrière depuis… Cette série était tellement emblématique et a eu tellement de succès dans le monde entier. C’est évident que les gens veulent parler de cette série, c’était un incroyable phénomène mondial lorsqu’elle passait à l’antenne. Ce fut une opportunité incroyable pour moi en tant que jeune acteur, donc je n’ai aucun problème pour en discuter !
« Beverly Hills 90210 » a changé le monde des séries pour jeunes adultes…
Oui, cette série a changé le paysage télévisuel. À l’époque, les gens ne faisaient pas de séries spécifiquement destinées aux jeunes avant Beverly Hills 90210. J’ai vraiment l’impression que cette série a changé la donne dans la façon de faire de la télévision.
Regardez-vous des séries pour jeunes adultes comme « Euphoria », « Riverdale» ou « Gossip Girl » ? Les considérez-vous comme des héritières de « Beverly Hills 90210 » ?
J’en regarde certaines ! J’ai une fille qui est adolescente et je les regarde avec elle. J’ai l’impression que ces séries sont des parents éloignés de Beverly Hills 90210. Beaucoup d’entre elles sont beaucoup plus audacieuses et leur valeur de production est bien plus importante et meilleure que ce qu’on produisait à l’époque. J’ai même l’impression que Beverly Hills 90210, à bien des égards, était même un peu daté pour l’époque. Nous avons essayé de nous attaquer de manière pertinente aux problèmes auxquels étaient confrontés à l’époque. En termes de production, c’était très simple à filmer et à fabriquer. Les séries que ma fille regarde semblent beaucoup plus complexes et de meilleure qualité que ce que nous faisions à l’époque.
De Matt Shade dans « Private Eyes » à Richard Fitzpatrick dans « Call Me Fitz » en passant par Brandon Walsh dans « Beverly Hills 90210 » ou vous-même dans « BH90210 », quel rôle récurrent avez-vous le plus aimé jouer ?
Le rôle qui a été le plus amusant à jouer était celui de Richard Fitzpatrick dans Call Me Fitz. Le tournage de cette série a été tellement amusant pour toutes les personnes impliquées. Il n’y avait pas vraiment de règles quand nous fabriquions cette série. Fitz était un personnage assurément imprévisible que j’ai réellement eu beaucoup de plaisir à le jouer.
Dans « BH90210 », vous jouez une version fictionnelle de vous-même, n’est-ce pas étrange de jouer un autre soi-même ?
Oui, c’était difficile. On a essayé de faire quelque chose de difficile en jouant ces personnages fictifs que nous appelions par nos propres noms… On a essayé de faire un truc qui était à la fois intello et pas intello… ça a fonctionné en quelque sorte et cela n’a pas marché en même temps. Parfois, vous pensez tenir une victoire, vous prenez les choses à bras le corps et cela ne marche pas.
Vous travaillez depuis plus de trente ans en tant qu’acteur, réalisateur et producteur, selon vous, quel est le plus gros changement dans l’industrie de la télévision depuis vos débuts ?
Le plus grand changement depuis que je suis entré dans le métier il y a 30 ans, c’est la montée en puissance de la technologie sous toutes ses formes. Quand je suis arrivé dans le métier, on tournait encore tout en pellicule. Maintenant, on enregistre en numérique. Avec la montée des services de streaming, on diffuse en numérique. En tant que réalisateur, on utilise des effets visuels numériques… La technologie et la vitesse à laquelle elle évolue a été le plus gros changement que j’ai pu observer. Et cela continue aujourd’hui, non ? L’industrie est en constante évolution et c’est ce qui rend ce businness si passionnant. Et c’est quelque chose que j’apprécie vraiment.
Pouvez-vous nous parler de vos futurs projets ?
Je passe tout mon temps derrière la caméra en ce moment. Je réalise beaucoup. Actuellement, je réalise une série Netflix intitulée My Life with the Walter Boys.
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