Après avoir tenté d’adopter le petit Ali, Barbara Opsomer, ancienne candidate de téléréalité, chanteuse et comédienne, vient d’annoncer être enceinte de 7 mois.
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L’association Radia : une aventure qui va bouleverser sa vie
En octobre dernier, nous avions rencontré Barbara Opsomer, qui s’était confiée sur son envie de devenir mère, et principalement sur son combat pour adopter un petit garçon prénommé Ali, au Maroc. A Targa, l’association Radia accueille des nourrissons abandonnés de la naissance jusqu’à l’âge de deux ans. « Il s’agit souvent de bébés issus de viols ou de relations extra-conjugales« , nous précisait Barbara. Dans une telle situation, « les femmes sont mises à la rue et souvent contraintes d’abandonner leur bébé« . A partir de l’âge de deux ans, les enfants sont alors placés dans des villages d’enfants jusqu’à leur majorité, mais entre temps, ils se sont attachés à leur environnement et aux personnes qui s’en occupent. « Je les appelle les fées, elles font un travail formidable. Quand on rentre dans cette association et qu’on a un minimum de cœur, on est complètement chamboulée. C’est ce qui s’est passé pour moi et je ne pouvais repartir sans rien faire », témoigne la jeune femme qui a immédiatement eu l’envie de s’investir auprès de ces enfants.
Son coup de cœur avec Ali
Au milieu de tous ces bébés, Barbara Opsomer rencontre un petit garçon prénommé Ali, alors âgé de 8 mois. « Bizarrement, ça ne s’est pas fait directement, mais un jour, lorsque je l’ai pris et posé sur mes jambes, on s’est regardé et il s’est véritablement passé quelque chose. Ca été incroyablement vrai et magique, je n’avais jamais ressenti ça de ma vie. A partir de ce moment, je me suis dit que je devais essayer de l’adopter. Mais c’était pour moi difficile de le laisser là-bas et de rentrer à Paris alors que je savais que je pouvais lui donner beaucoup d’amour« .
Des conditions particulières pour adopter Ali
L’association Radia permet aux parents qui le souhaitent d’adopter un enfant avant ses deux ans, sous certaines conditions. Pour les familles marocaines par exemple, il est possible d’adopter à partir du moment où on est de confession musulmane et que l’on gagne 700 euros par mois. La kafala (procédure d’adoption) est donc plutôt simple pour les parents qui vivent au Maroc, tandis que l’agrément français, long à obtenir, rend l’adoption plus contraignante pour les couples, qui doivent parfois attendre des années avant de pouvoir adopter un enfant. Pour Barbara Opsomer, l’adoption n’a pas pu se faire « pour le moment ». « A cette période de ma vie, je n’avais pas la situation financière ni le métier qu’il fallait. J’avais arrêté avec mon agence d’influenceurs et je n’avais pas vraiment de rentrée d’argent, les factures n’étaient pas des fiches de salaires et j’étais également célibataire« . Une situation qui n’a donc pas été jugée suffisamment stable pour adopter le petit Ali.
« La conversion à l’Islam, j’y ai pensé pour adopter Ali »
Aussi, si elle avait voulu adopter un enfant au Maroc, Barbara aurait dû se convertir à l’Islam, avoir une domiciliation au Maroc et y vivre quelques mois afin d’obtenir la kafala. « La conversion à l’Islam, j’y ai pensé et je pense que je l’aurais faite sans soucis. Mais j’étais à cette période dans l’incapacité de rester des mois sur place : j’avais ma vie à Paris, et je devais travailler un minimum. Je pense que cela n’aurait pas été raisonnable, et je n’aurais pas su gérer avec le petit ».
Barbara Opsomer dédie une chanson à Ali
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Après cette épreuve et la distance qui la séparait d’Ali, ses envies d’adoption qui n’ont pas abouties… Barbara Opsomer a eu besoin de retranscrire, par le biais de la musique, ses émotions. Sa chanson Ali est dédiée à ce petit garçon qu’elle aurait voulu voir grandir à ses côtés. « Plus tard, il saura que quelqu’un l’aimait profondément et avait envie de l’adopter« , nous confie-t-elle.
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